TWISTED SISTER

Sortie d'un Live At The Marquee Club le 20 septembre :

Hell-bent for eyeliner and ready to rock the world, TWISTED SISTER stormed the stage at London's famed Marquee Club in March of 1983 for two intense shows that cemented the band's live legacy in the U.K. Recordings from those legendary nights reveal the Long Island quintet raw, hungry and catching fire just a few months before it achieved breakout success on radio and MTV.

Rhino Handmade taps into that power with "Live At The Marquee Club", a concert album that collects rare and unreleased recordings from both nights on a single disc. The music comes in a glammed-up gatefold made from heavy-duty cardstock and die-cut into the shape of the iconic TWISTED SISTER logo.

Mirroring the setlists from both shows, the collection's 13 blistering performances feature singer Dee Snider, guitarists Jay Jay French and Eddie "Fingers" Ojeda, bassist Mark "The Animal" Mendoza and drummer A.J. Pero. Until now, the only way to hear some of this historic two-night stand was through a series of seven-inch and 12-inch records released in 1983 exclusively in the U.K.

Due on September 20, "Live At The Marquee Club" combines those hard-to-find cuts with five previously unreleased songs, including the title track from the band's hard-rocking debut, "Under The Blade", and covers of the SHANGRI-LAS' "Leader Of The Pack" and the SLADE version of the R&B staple "Let The Good Times Roll". The album also includes the first-ever public performance of "You Can't Stop Rock 'n' Roll", which would surface just three months later on the band's second album. Bits of Snider's legendary stage banter — also unreleased — can be heard interspersed between a few songs.

"Live At The Marquee Club" track listing:

01. What You Don't Know (Sure Can Hurt You)
02. Sin After Sin
03. Bad Boys (Of Rock 'N' Roll)
04. Destroyer
05. Leader of the Pack
06. Tear it Loose
07. Band Rap
08. You Can't Stop Rock 'N' Roll
09. Run For Your Life
10. Shoot 'Em Down
11. Dee's Rap
12. It's Only Rock 'N' Roll (But I Like It)
13. Band Introductions
14. I Am (I'm Me)
15. Under The Blade
16. Let The Good Times Roll

Source : Blabbermouth

Pas de We are gonna take it? Qui est pour moi l'hymne de TS..

Il figure sur Stay Hungry qui est de 84.

ah il fond que des hits après 84?

Le nouvel album de Dee Snider (TWISTED SISTER) se nommant Dee Does Broadway sortira le 8 mai prochain via Razor & Tie.

Tracklist :
01. Cabaret
02. The Ballad Of Sweeney Todd
03. Big Spender (avec Cyndi Lauper)
04. Mack The Knife
05. Whatever Lola Wants (avec Bebe Neuwirth)
06. Music Of The Night (avec le violiniste Mark Wood)
07. The Joint Is Jumpin’ (avec Jesse Blaze Snider)
08. Luck Be A Lady (avec Clay Aiken)
09. I Get A Kick Out Of You
10. There Is Nothin’ Like A Dame (avec Will Swenson, Tony Sheldon and Nick Adams)
11. Razzle Dazzle
12. Tonight/Somewhere (avec Patti LuPone)

Je crains le pire...

ouais moi aussi !
mais vu que l'animal est assez dejanté ......

Le live de TWISTED SISTER A Twisted Xmas – Live In Las Vegas, jusqu’à présent sorti en DVD uniquement dans le coffret From The Bars To The Stars, arrivera en CD et DVD le 30 octobre chez Eagle Rock Entertainment. Ci-dessous la liste des titres et la jaquette.

Tracklist :


Have Yourself A Merry Christmas
White Christmas
Shoot ‘Em Down
I Saw Mommy Kissing Santa Claus
You Can’t Stop Rock ‘N’ Roll
Deck The Halls
The Price
Come All Ye Faithful
Burn In Hell
Silver Bells
I’ll Be Home For Christmas
Satan Claus!
I Wanna Rock
12 Days Of Christmas
We’re Not Gonna Take It

Twisted Sister - Live At The Astoria 2004 (Full Concert)

01. What You Don't Know (Sure Can Hurt You)
02. The Kids Are Back
03. Under The Blade
04. Destroyer
05. Like A Knife In The Back
06. Burn In Hell
07. Ride To Live
08. Shoot 'Em Down
09. You Can't Stop Rock N' Roll
10. The Fire Still Burns
11. We're Not Gonna Take It
12. The Price
13. I Am, I'm Me
14. I Wanna Rock
15. Come Out & Play
16. S.M.F.

Twisted Sister - Bang Your Head 2005 (Full Concert)

TWISTED SISTER - The Reunion

Twisted Sister-18.6.1980 Live In New York

Twisted Sister - New Zealand 1985 (Full Concert)  

Live in Auckland, New Zealand 1985. Pro-Shot!!!
You Can't Stop Rock N' Roll
Knife In The Back
Stay Hungry
We're Gonna Make It
We're Not Gonna Take It
Burn In Hell
The Kids Are Back
I Wanna Rock

Twisted Sister, Live in Thessaloniki, Greece, at the old Principal Live Theater N. Risio (Wednesday, July 13th 2011). Burnt in Hell with Twisted Sister!
Video-Setlist: What You Don't Know (Sure Can Hurt You) - Stay Hungry - You Can't Stop Rock 'n' Roll - We're Not Gonna Take It - The Price - Burn In Hell (with Drum Solo) - Whole Lotta Rosie (AC/DC cover) - I Wanna Rock & Encore: S.M.F.

Twisted Sister concert at Mid-Hudson Civic Center, Poughkeepsie, NY, USA on 3 March 2012.

Set list:

What You Don't Know (Sure Can Hurt You)
The Kids are Back
Stay Hungry
Destroyer
You Can't Stop Rock 'n' Roll
The Fire Still Burns
Sin After Sin
We're Not Gonna Take It
The Price
Burn in Hell + Drum solo
Heroes Are Hard to Find (First time ever)
I Wanna Rock
Encore:
Come Out and Play
Under the Blade
S.M.F.

merci LOLO

 

'tin la set-list de feu.

Sinon, il y a quelques mois, j'ai récupéré ça :



Live At The Marquee Club 1983. Une tuerie absolue !!!!!!

bon c'est pour quant cet album ?!

Si vous voulez participer à la campagne de financement du film retraçant l'histoire du groupe:
http://www.indiegogo.com/projects/twisted-sister-the-movie

Twisted Sister : Entrevue exclusive avec Jay Jay French sur le Heavy Montréal et la carrière du groupe. Beaucoup de détails sur le passé du groupe et sur les raisons de leur séparation dans les années 80 et la reformation du groupe en 2001. En plus de quoi s'attendre au HEAVY MONTRÉAL!


Traduction française en bas de la vidéo:



Musik Universe : Vous serez à Montréal le 10 août et, corrigez-moi si je me trompe, mais je crois que ça fait 30 ans que vous n’êtes pas venus ici, alors pourquoi est-ce qu’il a fallu autant de temps pour que vous reveniez?

Jay Jay French : Je sais pas… Il me semble qu’on a fait un show pour Noël ou une émission de télé… ou peut-être que c’était à Toronto, je me souviens pas trop. Je sais qu’on est allés à Québec une couple de fois. C’est là que les promoteurs nous ont amenés, c’est pas parce qu’on a décidé de pas y aller. Des promoteurs nous approchent, nous font des offres, et on regarde si elles ont de l’allure ou pas. C’est la seule chose qui fait qu’on va à certains endroits et pas à d’autres.

MU : Vous vous souvenez sûrement du spectacle que vous avez donné sur les Plaines d’Abraham il y a quelques années, devant 80 000 personnes?

Jay Jay : C’est sûr! C’était un show vraiment très, très gros.

MU : Oui et c’était à Québec.

Jay Jay : Oui, et il y en a eu un autre il y a deux ans, devant environ 30 000 ou 35 000 spectateurs, dans le Vieux-Québec. Mais celui avec Scorpions avait été tout un spectacle!

MU : Oui, j’étais là! C’était la première fois que je vous voyais et j’étais vraiment surexcité. C’était un show génial!

Jay Jay : Je me suis senti mal pour Scorpions, parce qu’ils étaient en tête d’affiche, mais la presse a juste parlé de nous.

MU : Oui, je me suis senti mal pour eux, moi aussi. Je suis d’accord avec vous. Alors… à quoi pouvons-nous nous attendre au spectacle du Heavy Montréal dans quelques semaines?

Jay Jay : Eh bien, Twisted Sister ne joue plus tellement maintenant, alors vous aurez droit à l’un des rares spectacles. On joue seulement 10 ou 12 fois par année, pas plus. Dans ce cas-ci, c’est notre dernier show de la saison, à part un événement bénéfice à New York. On va arriver directement de la Belgique la veille, alors il reste juste à espérer que les douaniers vont être gentils avec nous et nous laisser passer pour aller faire le spectacle. Si on réussit à être là à temps pour le spectacle, ça va être un cadeau pour nos fans.

MU : Cool! Et à part vos hits, allez-vous jouer quelques bijoux obscurs pour vos fans de longue date?

Jay Jay : Eh bien, ça dépend de ce qui est considéré comme obscur. Par exemple, on ne joue plus tellement Under the Blade, mais on joue quand même des vieilles chansons. L’important, c’est de jouer les incontournables, parce qu’il faut pas oublier que 90 % des gens qui viennent nous voir nous connaissent seulement à cause de Stay Hungry. En plus, c’est le trentième anniversaire de Stay Hungry, alors on en fait beaucoup de Stay Hungry et c’est vraiment ce qu’il faut faire, car je vais être bien honnête, il faut jouer pour le plus grand nombre. C’est très important, surtout dans une case horaire limitée, il faut en faire le plus possible en peu de temps. Et étant donné que c’est le trentième anniversaire de Stay Hungry, on aura pas le choix d’en jouer. Ça peut varier, mais il y a des endroits où tout ce qu’on a joué c’est du Stay Hungry, du début à la fin.



MU : Alors on peut s’attendre à The Price, Captain Howdy et tout?

Jay Jay : Oui, probablement Captain Howdy et Street Justice, peut-être même Don’t Let Me Down, qui est ma préférée de l’album en passant. En plus de toutes les autres chansons. Elles sont bien connues. The Price aussi… Évidemment, I Wanna Rock et We’re Not Gonna Take It ont été populaires partout dans le monde. On peut pas passer à côté de ces chansons-là, il faut toujours les jouer. Mais on a pas joué cet album aussi souvent au Canada que dans d’autres pays, alors on espère vous en jouer beaucoup, mais je sais pas encore quelles chansons vont être choisies.

MU : Pour ma prochaine question, j’espère que vous aurez des bonnes nouvelles pour moi, parce que Love is for Suckers est sorti en 1987 et c’était votre dernier album studio de matériel original. Pouvons-nous nous attendre à un nouvel album studio prochainement ou avez-vous mis une croix là-dessus?

Jay Jay : Le groupe ne fait pas de tournée et c’est un aspect très important quand on lance un album. La raison pour laquelle Slayer, Metallica, Kiss et AC/DC font des disques, c’est parce qu’ils se lancent dans des tournées de 4-5 ans qui passent par tous les continents. Nous, on ne fait pas ça. On fait 10 shows par année. Donc, étant donné qu’on ne fait pas de tournée, l’investissement de temps et d’argent que ça prend pour faire un album n’a pas la même signification pour nous que pour un groupe qui doit absolument sortir quelque chose de nouveau pour reprendre la route. Pour nous, c’est pas nécessaire parce qu’on fait seulement un spectacle par pays. On en fait un au Canada, pas 15, puis on en fait un en Allemagne alors qu’on pourrait en faire 20. Aux États-Unis, c’est 2, pas plus. En Amérique du Sud, un par pays. C’est notre réalité. Il n’y a plus grand-monde qui achète les produits, ça ne passe plus à la radio, on joue un peu les vidéoclips, c’est vrai, mais l’impératif de le faire pour organiser une tournée n’est malheureusement pas là pour nous, parce qu’on ne fait pas de tournées.

MU : Est-ce que c’est votre décision de faire seulement 10 shows par année ou c’est à cause des promoteurs?

Jay Jay : Non, c’est le groupe qui ne veut pas en faire plus. Le groupe veut seulement jouer devant des grosses foules et le seul moyen de faire ça, c’est avec les festivals. Alors on donne 10 gros spectacles par année. On aime pas jouer devant moins de 30 000 personnes. Notre moyenne est de 50 000 ou 60 000. Le groupe est à l’aise avec ça et déteste jouer dans des petites salles. On jouera pas dans un bar ou quelque chose du genre. On haït ça, c’est un cauchemar pour nous. Je fais tellement d’autres choses, tout comme Dee [Snider], que c’est difficile de faire entrer ces spectacles dans nos horaires. Je donne des conférences de motivation, j’écris de la musique pour des artistes country, j’ai une rubrique dans le magazine Inc., Dee compose pour des spectacles et il travaille toujours sur de nouveaux projets, alors c’est difficile de faire un calendrier et l’été est d’autant plus important pour nous.

MU : De quels moments êtes-vous le plus fier dans votre carrière avec Twisted Sister?

Jay Jay : Eh bien, c’était toute une réussite que Stay Hungry soit certifié or. C’était formidable! Malheureusement, la journée où il a été certifié platine, mon père est décédé, alors ça n’a pas été facile. C’était le 21 octobre 1984 et mon père est mort ce jour-là. On savait qu’il était mourant, alors la maison de disques lui a apporté l’album avant qu’il meure et j’ai une photo de lui qui le tient. Mais on était en tournée mondiale, les vidéoclips de We’re Not Gonna Take It et I Wanna Rock jouaient partout… On se rappelle pas vraiment des shows parce qu’on en a fait 9000, alors c’est difficile de dire lequel a été le meilleur, mais quand quelqu’un me demande lesquels m’ont le plus marqué, il n’y en a pas un des années 80. Celui que nous avons donné à Montréal [ndlt : il voulait sûrement dire Québec] m’a marqué. Quelques-uns des énormes festivals en Europe, comme Graspop, en Belgique, m’ont marqué. Le Hellfest, en France, m’a marqué. Download, à Donington, en Angleterre, m’a marqué. C’est pas facile à répondre parce que le groupe existait depuis tellement longtemps avant qu’on signe avec Atlantic Records et qu’on connaisse le succès avec Stay Hungry… Il y a tellement de choses complètement folles qui sont arrivées et sans lesquelles certaines choses ne seraient pas arrivées. Ce sont plein de petites choses qui, ensemble, ont fait de grandes choses. Un jour, Dee était dans son auto et il a entendu We’re Not Gonna Take It à la radio, il a changé de poste et c’était la même chanson, puis encore à un autre poste. Alors il s’est dit : « Oh mon Dieu, on s’est rendus jusque-là! » Ça doit être ce jour-là.

MU : Même si les spectacles plus récents sont ceux dont vous avez le meilleur souvenir, vous ne pourriez pas en profiter sans le succès que vous avez connu dans les années 80…

Jay Jay : C’est tout à fait vrai! En fait, sans le spectacle pour le 9/11 [11 septembre 2001] que nous avons donné à New York, rien de tout ça ne serait arrivé. C’est probablement un des moments de ma vie qui passeront à l’histoire. Le show qu’on a fait au Hammerstein Ballroom a conduit à la réunion du groupe, c’était un événement bénéfice pour les veuves et les orphelins des policiers et des pompiers de New York. C’est probablement un des spectacles qui ont été l’élément déclencheur. Si c’était pas arrivé, rien d’autre ne serait arrivé. Encore là, après ça nous avons été en tête d’affiche au Sweden Rock et c’était la toute première fois qu’on était en tête d’affiche d’un festival. Ensuite c’était le tour de Bang Your Head!!!, en Allemagne, puis Wacken devant 60 000 personnes, et c’était la première fois qu’un groupe était en tête d’affiche à Bang Your Head!!! et Wacken la même année. Fait intéressant : nous avons joué après Slayer ce week-end-là et c’était jamais arrivé. Alors c’était extraordinaire aussi!



MU : Est-ce qu’il y a des choses que vous auriez faites différemment pendant les jours glorieux du groupe?

Jay Jay : Eh bien, oui, absolument! Je crois que la sortie de Leader of the Pack a été notre plus grave erreur.

MU : Oh! Pourquoi?

Jay Jay : Parce que ça a complètement détruit notre carrière. Et tout le monde s’entend là-dessus. C’était notre pire erreur. On avait pas prévu que ça nuirait autant au groupe. Après le succès de Stay Hungry, les gens ne comprenaient pas ce que nous étions et pensaient qu’on était un groupe pas sérieux et, au lieu de revenir avec quelque chose de plus « hard », on est revenus avec cette chanson et une image qui n’a fait que confirmer un côté « comic book » qui a sonné la fin du groupe à l’époque. Je suis heureux que le groupe ait gardé contact et soit revenu à la vie pour en parler, mais ça a presque tué notre carrière.

MU : Alors, selon vous, est-ce que la première pièce de l’album aurait été un meilleur single?

Jay Jay : Ouais… je pense que The Fire Still Burns aurait été le meilleur single. Ça aurait été mieux, c’est certain. The Fire Still Burns aurait été un meilleur choix, plus « tough », au lieu de notre image très « cartoon ». Ça a été une erreur de jugement et on ne peut rien y changer, mais on peut aller de l’avant et apprendre de ses erreurs. Nos fans nous ont clairement dit que c’était une erreur. Mais l’eau a coulé sous les ponts… ça fait déjà 28 ans.

MU : Quelle est la chanson que vous aimez le plus jouer live de nos jours?

Jay Jay : J’adore vraiment la musique. J’ai une grande capacité à répéter et je peux jouer quelque chose toute la journée. J’adore Shoot 'Em Down et You Can't Stop Rock 'n' Roll, j’adore Stay Hungry, j’adore S.M.F., j’adore We’re Not Gonna Take It parce que j’adore voir la foule capoter! Vu de la scène, c’est Wow! Je suis toujours étonné. Les gens me demandent si on se tanne de ça et je leur dis : « Non, man! Je regarde et je suis émerveillé! » Dans tous les pays, quelle que soit la langue, il suffit que la batterie commence… C’est vraiment à voir, c’est d’une grande beauté! Et savais-tu qu’il s’est vendu plus d’albums par habitant au Canada qu’aux États-Unis? Je crois que Stay Hungry a été certifié six fois platine au Canada, alors tout le monde connaît cet album. Et MuchMusic a beaucoup poussé cet album à l’époque, comme tu t’en rappelles peut-être.

MU : Justement, à l’époque vous étiez reconnus pour vos vidéoclips uniques, comme We’re Not Gonna Take It, I Wanna Rock et You Can't Stop Rock 'n' Roll. Est-ce que les idées pour ces clips venaient du groupe ou de l’extérieur du groupe?

Jay Jay : Tout venait du groupe.

MU : Et saviez-vous à ce moment-là que ces clips allaient presque changer la vie des jeunes de l’époque?

Jay Jay : Je pense pas que quelqu’un pouvait en être certain. On peut espérer, mais il y a rien de garanti. Quand ça arrive, on le réalise, mais au moment où on les faisait, on ne savait pas. Tant que les consommateurs n’ont pas accepté le concept, je pense pas qu’on puisse dire sans équivoque qu’on a trouvé la recette. Mais la réaction a été presque immédiate et on n’en revenait pas. C’était incroyable!

MU : Et les parents vous détestaient, évidemment!

Jay Jay : Oui, mais tu sais quoi? On n’avait pas 22 ans, on en avait 32 et on a entendu ce que les parents disaient. On sait qu’il y a eu des lois qui ont été votées pour empêcher Twisted Sister d’aller dans certaines villes – je sais pas si tu en as entendu parler. Il y en a eu un peu partout au pays et les gens qui les ont votées étaient un peu stupides parce qu’ils ont pas compris que toutes ces lois n’avaient absolument rien à voir avec Twisted Sister. Ils pensaient que nous étions le diable incarné. Il y a des villes qui se sont ramassées avec des lois bizarres interdisant les groupes qui présentent des activités sexuelles avec des enfants, des morts ou des animaux sur scène, en pensant que ça s’appliquait à nous! C’est une des choses les plus ridicules qu’on peut entendre dans sa vie! Y’a personne qui fait des choses pareilles, mais ils nous trouvaient tellement dégueulasses et méprisables qu’ils étaient certains que nous faisions tout ça. Il y a donc eu ces lois, mais personne n’a annulé nos spectacles parce que ces lois sont stupides. Mais ça n’a pas empêché la controverse et je savais pas s’il fallait en rire ou en pleurer tellement c’était au-delà de la stupidité! Maintenant, quand on regarde nos clips qui étaient si révolutionnaires, on se rend compte à quel point c’était rien, c’était inoffensif. Un jour on est le diable en personne et le lendemain on est des gars corrects. Crois-moi : Eminem va jouer à Vegas un jour! Et 50 Cent est pas loin, et Snoop Dog est à la Maison-Blanche avec sa famille, et Jay-Z était dans l’héroïne et le gangstérisme, maintenant il côtoie les hauts dirigeants. Quand on y pense… Ça me rend cynique. C’est ridicule, c’est juste du marketing.

MU : Mais quand on regarde l’histoire de la musique, probablement depuis Alice Cooper, tout le monde a besoin d’une victime. Chaque décennie, chaque mois, la « saveur du mois » va devenir la cible des parents. Même Kiss à l’époque et maintenant Slipknot ou d’autres groupes… et vous avez été un de ceux-là.

Jay Jay : Oui, à un moment donné, c’était nous. Nous étions Alice Cooper, nous étions Kiss, Slipknot a été comme nous. À un moment donné, Twisted Sister était la cible. Nous faisions la une des magazines, les parents nous détestaient et tout le reste. Alors je regarde ça avec une certaine tendresse. Mais nous savions tous que c’était ridicule, alors je dois admettre que je suis partagé là-dessus.

MU : Quels sont les projets à venir pour Jay Jay French et Twisted Sister?

Jay Jay : Pour Twisted, je sais pas. Chaque année, à notre dernier show de l’été, on se dit à l’an prochain et c’est tout. À ce moment-là, je sais pas quand je vais les revoir. Je vais les revoir en septembre pour l’événement bénéfice parce que tous les membres du groupe sont assez gentils pour soutenir mes efforts de levée de fonds pour la recherche sur l’uvéite, une maladie de l’œil qui peut rendre aveugle et dont ma fille est atteinte. La recherche sur cette maladie est sous-financée, surtout parce qu’elle n’a aucun lien avec d’autres maladies. Elle n’est pas aussi connue le cancer du côlon ou le cancer du sein, mais des milliers d’enfants en sont atteints, surtout des filles. J’essaie de sensibiliser les gens pour qu’ils fassent passer des examens à leurs enfants pour avoir un diagnostic, surtout pour les filles de 6 ans et plus. Si vous faites passer un examen à votre enfant de 6 ans et que l’uvéite est diagnostiquée à ce moment-là, le jour où je vous ai donné ce conseil sera le plus beau jour de votre vie parce que vous pourrez commencer un traitement et vous sauverez la vue de votre enfant. Si le diagnostic se fait trop tard, les dommages sont irréversibles. Je me suis donc donné pour mission de guérir l’uvéite. C’est très important pour moi. Les conférences, notamment de motivation, sont importantes pour moi. Je le fais pour diverses entreprises. J’ai une rubrique dans le magazine Inc. que je vais bientôt commencer à écrire. Et je compose de la musique country avec un ami de Nashville. Alors voilà ce qui m’occupe et je n’ai aucune idée de ce qui s’en vient pour Twisted. Est-ce que nous serons encore là l’an prochain? Peut-être! Peut-être pas! Certains me demandent quand nous ferons notre tournée d’adieu et je ne sais pas. Si vous nous voyez live, ce sera peut-être la dernière fois. Le mystère est entier.

MU : J’ai vu le groupe quelques fois sur DVD et une fois en personne, et vous jouez toujours comme si c’était votre dernier spectacle.

Jay Jay : Merci beaucoup! Nous sommes des « entertainers » et les spectateurs sont importants pour nous. Quand il y en a qui viennent de loin, le show est mieux d’être bon! Si on est pas bons, y’a quelque chose qui cloche. Nous faisons de notre mieux pour donner le meilleur spectacle que nous pouvons, pour vous, nos fans. C’est une règle de vie, une discipline professionnelle que le groupe s’est donnée depuis l’époque où nous avons joué dans une multitude de bars. Chaque spectacle est le dernier, chaque spectacle a une telle importance. Merci de me dire ça, c’est tellement important pour nous! Nous ne prenons jamais nos fans pour acquis.

MU : C’est sincère! Merci beaucoup de nous avoir accordé ce temps, Jay Jay! J’ai très hâte de voir le show du 10 août à Heavy Montréal et je prie pour que ce ne soit pas le dernier ici, mais comme vous le dites : qui sait!



Jay Jay dans le Magazine Inc : http://www.inc.com/author/jay-jay-french

Le Twitter de Jay Jay : https://twitter.com/jayjayfrench

Le site officiel de Twisted Sister: http://www.twistedsister.com/