Vous écoutez quoi en ce moment ?

ce groupe est génial

RUSH Signals 1982



Si Moving pictures a prouvé que Rush était un groupe voué à évoluer, Signals marque un véritable tournant musical : au lieu de jouer la carte de la prudence en proposant des titres dans l’esprit de leur précédent album, les trois Canadiens continuent d’incorporer de nouveaux éléments à leurs compositions. Le clavier est devenu une pièce maîtresse, qui grignote petit à petit le terrain de la guitare de Lifeson et les paroles s’éloignent de la science-fiction pour aborder des thèmes plus contemporains. La production est toujours aussi irréprochable et Terry Brown participe pleinement à l’évolution du son “Rush”.

Les huit titres proposés, bien que tous formatés pour un éventuel passage radio, reste percutants et modernes, à l’image du classique “The Analog Kid”, seul titre de l’album où la guitare reste maîtresse du jeu. Après un premier essai réussi sur Permanent Waves (“The Spirit of Radio”), Rush décide de remettre un peu de reggae sur les deux hits que sont “Chemistry” et “New World Man”, et continue l’exploration musicale sur “The Weapon” en y incorporant des éléments new-wave. On retiendra également l’excellent “Countdown” en clôture de l’album ou le bizarre “Losing It”, l’un des rares morceaux de Rush sans la moindre note de guitare.

Indémodables, inoubliables, inégalables, le Boss et cet album par lequel j'ai découvert cet immense artiste il y a 35 ans...

Sonicboom a écrit:

Indémodables, inoubliables, inégalables, le Boss et cet album par lequel j'ai découvert cet immense artiste il y a 35 ans...

MERCI!!!! GÉNIAL!!!!! C'est triste de constater que les jeunes (15-20 ans) ne connaissent pas du tout
ce grand poete-chanteur-musicien de l'AMÉRIQUE !!!!

AH si ! Mon fils adore (il n'écoute pas que du death metal ahah )

Vinyle, double live.
Groupe énormissime sur scène que j'ai eu la chance de voir en concert en 1ère partie des Stones au début des 80's

Tout bonnement GENIAL, j'ADORE

Sonicboom a écrit:

Vinyle, double live.
Groupe énormissime sur scène que j'ai eu la chance de voir en concert en 1ère partie des Stones au début des 80's

Un grand live !!!!!!!




puis



puis


LP

Obligatoire ce soir à l'annonce du décès de Phil "Animal" Taylor....

c'est cet album qui m'a fait découvrir motorhead ...

J'aurais dû l'écouter hier pour les 30 ans mais bon....

RUSH Hemispheres 1978



Bon au programme quatre titres pour une durée total d’environ trente-six minutes. Oui cet album est court, mais n’oublions pas qu’à l’époque le groupe sortait presque un disque par année. Court mais… exceptionnel car, ô allons-y gaiement, ce disque est l’un des sommets du prog. Si si, n’ayons pas peur des mots, il faut savoir être objectif ! Donc que dire si ce n’est que tout ce disque, c’est rien que du bonheur en barre pour tout proggeux qui se respecte. De plus, affirmer que la musique de Rush était innovante, passionnante et influença des millions de musicos est un doux gag tellement c’est en dessous de la vérité. Oui, je tempère peu mais c’est ainsi. Donc premier titre, première grosse baffe. "Cygnus X-1 book II", dix-huit minutes génialissimes qui font suite au titre de A Farewell To The King. Première remarque, c’est plus lumineux que la première partie.

YES Going for the one





En 1977, le paysage musical n'est plus le même qu'à l'époque de Relayer (1974). C'est désormais l'heure du punk, du reggae, du soft rock (Fleetwood Mac, Elton John) et de l'arena rock (Boston et compagnie). Yes décide donc de faire des efforts d'adaptation (si si!), mais sans toutefois dépasser les bornes des limites. Le punk prône un retour vers les valeurs brutes et fondamentales du rock 'n' roll? Qu'à cela ne tienne! Le rock progressif de Yes peut également régresser, "Going for the One" d'Anderson en est la preuve avec son riff qui fleure bon les années 50. Le résultat est initialement déstabilisant mais ce titre n'est pas si ringard qu'il n'y paraît et reste loin d'être mauvais, notamment le refrain presque hurlé par Anderson (chose rare). On reste toutefois loin des sommets d'antan.

"Turn of the Century" est lui plutôt un retour dans l'esprit majestueux et éthéré, beaucoup plus typique du groupe, mais il faut le dire : terriblement barbant et sans le moindre charme. Sans jamais décoller, préférant promener et perdre l'auditeur dans un néant créatif prétentieux, à vocation de beauté harmonique, il provoque l'endormissement ou l'irritation. L'absence de section rythmique y est pour beaucoup dans cette impression renouvelée de Tales from Topographic Oceans, composée bien sur par Anderson et Howe (et White!).

"Parallels" est en revanche bien plus séduisant! Composé par Chris Squire (pas étonnant), ce titre est semble-t-il une version revisitée du "Hold Out Your Hand" de son album solo Fish Out of Water (1975). Il renoue avec le caractère incisif et plus immédiat de "Going for the One" mais de manière tout de même plus subtile, laissant la part belle à sa ligne de basse et à l'orgue magnifique de Rick Wakeman pour un titre d'arena rock aux parfums très baroques. Malgré ce bel exercice de style, la musicalité globale est loin d'y être aussi savoureuse que sur sa version originale.

"Wonderous Stories" est étrangement choisi comme single et bénéficie d'un succès étonnant. Dans un style lent et pseudo-médiéval rappelant "Turn of the Century" en moins mou et globalement plus mélodique, ce sont les claviers de Rick Wakeman qui parviennent à lui donner un minimum de charme sans toutefois éviter l'effet soporifique et caractéristique à ce genre de composition.

Mais Yes ne pouvait pas revenir sans proposer une longue suite ambitieuse. C'est chose faite avec le "Awaken" d'Anderson et Howe, encore considéré aujourd'hui par Anderson comme le plus grand titre de sa carrière (inquiétant). Si ce titre reste plutôt une bonne surprise comparé à ce que le Religionnaire attendait, sauf qu'il ne mérite vraiment pas le quart d'heure qu'il occupe. Le riff principal est effectivement quasi-miraculeux étant donné la baisse d'inspiration d'Anderson et Howe évoluant depuis plus de quatre ans. Mais la noyade cette fois prévisible de ce riff fabuleux dans un dédale de constructions pseudo-symphoniques et d'interludes plats et barbants ne lui est pas bénéfique. Toutefois, sans trop faire la fine bouche, ce titre inattendu est presque source d'un espoir que le Religionnaire croyait perdu à jamais.

Considéré comme le dernier grand album de Yes, Going for the One symbolise un retour presque honorable de la part d'un groupe dont la gloire réside plus que jamais dans le passé. Si Yes ne retrouvera jamais sa créativité magique, Anderson et Howe semblent enfin y accepter le talent de compositeur de Chris Squire et le jeu exubérant de Rick Wakeman, tout deux ayant toujours été plus ou moins sous-exploités à ce niveau (leur fallait-il une expérience concluante en solo pour convaincre Anderson et Howe?). Donc avec un minimum d'adaptation mais tout en restant ce qu'il est, Yes s'apprête désormais tout simplement à survivre.

i love it loud ......
FLO71 tu vas adorer ....

Sur mon portable: FRANCE BLEU Gascogne...

Deep Purple : Paris, Zénith, 11/11/15

Paul Mc Cartney - Ram



Comme sur son précèdent essai, il confectionne un disque qui sent bon le fait-maison, comme une bonne viennoiserie chaude et odorante qui se mange avec plaisir. Mais cette fois, l'inspiration est entièrement retrouvée. McCartney convie à ce qu'il sait faire de mieux au monde : de la pop bien troussée aux mélodies imparables.

Le disque commence fort avec la charge "Too Many People" et son solo de guitare démentiel. Le magnifique "Dear Boy" ou le splendide "Uncle Albert/Admiral Halsey" (sorte d'odyssée pop) n'aurait pas démérité à figurer sur Abbey Road (elle sera reprise par le trompettiste Freddie Hubbard dans




une version jazz sur son album First Light) de même que "Long Haired Lady", chanson en forme de medley aussi bien ouvragé que le morceau susdit. D'autres chansons pop sont particulièrement attachantes car elle respire la campagne et l'ambiance cajolante et tendre, propice au repos qui peut y régner ("Heart of The Country", "Eat At Home", "Ram On"). S'ajoute à cela des moments plus musclés qui donnent la pêche comme le blues-rock tout en nuances "3 Legs", "Smile Away" ou encore le bonus track "Oh Woman, Oh Why" rappelant Let It Be dans la forme et préfigurant les Wings. "The Back Seat of My Car" cloture majestueusement l'album, McCartney arrivant à joindre une influence Beach Boys avec son propre sens mélodique. L'autre bonus track, le magnifique "Another Day", single sortie juste après le premier album, vaut à lui tout seul l'achat du disque tant il évoque avec joie les années folk des Beatles de Rubber Soul et Revolver

bof...