THIN LIZZY

De passage à Dublin, je ne pouvais qu'aller lui rendre "visite" il y a 4 jours...et ce, malgré un périple épique pour y parvenir.

















Je suis aussi allé saluer le grand Phil dans cette bonne ville de Dublin.











Alors, comment vous raconter ça ? Il est des actes pour le moins insensés qu'il nous arrive de faire. Et celui-ci, je l'avais prémédité sachant que je me rendais à Dublin avec les élèves de 4ème. La seule possibilité qui s'offrait pour moi d'aller visiter la tombe du grand Phil, distante de 13 kilomètres de mon lieu d'hébergement, (Malahide) c'était après avoir raccompagné un lot de gamins dans leurs familles-hôtesses, celles-ci ne daignant pas toutes aller les chercher le soir aux différents points de rencontre. De la marche, on en a fait, je puis vous l'assurer et ce, à chaque fin de journée.

Malgré cela, ce mercredi, je décide de tenter l'aventure, bravant les éléments naturels. Il pleut, il y a du vent. Je m'essaie à l'auto-stop. Ca marche au bout de 10 minutes mais la personne ne m'emmène pas à destination mais l'essentiel est là, j'ai progressé. Il ne me reste que........9 km à parcourir. Le bus, oui pourquoi pas. Justement, il y en a un dans 20 mn. Pas envie d'attendre. Je poursuis, déterminé que je suis, ma "randonnée nocturne", "nocturne" enfin pas tout à fait puisque il fait quand même encore jour. Elle le sera plus tard.

Un bus se pointe. C'est le 42. Il me fallait le 102 qui vient de rejoindre le même trajet à un carrefour, est devant...... Le chauffeur, doté d'un accent ciselé, me fait savoir qu'il n'accepte que les pièces de monnaie, pas les billets.....Il accepte malgré tout que je reste à bord et tente par tous les moyens de rattraper son collègue. En vain...........Il me dépose à environ 3km de Sutton. L'autre bus est déjà bien loin. Je marche hâtivement, le visage fouetté par l'embrun du large. Sensation ô combien agréable mais reconnaissons qu'il ne fait pas bien chaud. Je passe la gare de Sutton. Il me reste 1 km et demie. Puis l'ascension finale jusqu'au cimetière. Là, je rencontre un brave homme qui me demande ce que je fais là à cette heure. Quelque peu transi, je lui fais part de la raison de ma venue. Et là, et ce, malgré la nuit qui tombe peu à peu, son visage s'illumine et le type, il me fait une chaleureuse accolade. 'Long live Thin Lizzy, fuck U2 !!!!!' qu'il me fait tout de go. 'Phil Lynott was a real legend !!!!!!! Rock on, buddy !!!!!!!'

Je touche à mon but. Il est 20h30. Le vaste cimetière est encore ouvert.....Il n'y a pas un chat, bien évidemment. Me fiant à un souvenir vieux de 5 ans, j'éprouve quelques difficultés à localiser la tombe. Après 10 bonnes minutes, je la trouve.......enfin, oserais-je dire. Le vent a renversé quelques bibelots que les fans ont apportés. Je les remets en ordre puis me recueille quelques minutes. Je prends pour finir quelques clichés puis décide de repartir. Là, il fait bien nuit. Ca devient lugubre. Il faut savoir que mes collègues m'attendent dans un resto............à Malahide.

En descendant vers l'entrée du cimetière, j'aperçois quelques poubelles dans lesquelles sont amassées..........quelques roses noires en mauvais état. Philomena, la maman, a dû passer pour faire le ménage. Ne cherchant pas à comprendre et n'ayant pas au préalable pensé à faire les poubelles, j'en prends quand même une (une des plus potables) en souvenir (en plus, c'est le 40ème anniversaire de l'album Black Rose).

Je reprends le chemin inverse. Une voiture élégante stationne en contrebas. A l'intérieur, une très jolie femme est au volant. Elle parle français parfaitement. Elle me dépose ensuite à la gare de Sutton où je m'empresse de prendre l'un des derniers bus.....102 pour regagner Malahide. Tout comme son collègue, le chauffeur n'accepte pas mon billet de 10 €. J'aurais dû penser aux pièces de monnaie. Tête de Lynott un jour, tête de Lynott toujours.

Mes collègues ? Je leur ai dit que j'avais effectué un pèlerinage....

belle détermination , respect .

Phil Lynott : Un teaser de la bande-annonce du documentaire "Songs For While I'm Away"

Un extrait de la bande-annonce du prochain documentaire sur la vie et la carrière de Phil Lynott réalisé par le cinéaste irlandais Emer Reynolds peut être vue ci-dessous. La bande-annonce complète sera disponible le 20 août. "Phil Lynott: Songs For While I'm Away" est produit par Globe Production/Universal Music avec le soutien de Screen Ireland. Produit également par Alan Maher et John Wallace pour Cowtown Pictures et Peter Worsley pour Eagle Rock Films.

"Phil Lynott: Songs For While I'm Away", dont la sortie dans les salles de cinéma irlandaises est prévue cet automne, comprendra des interviews avec Eric Bell, Scott Gorham et Darren Wharton de THIN LIZZY, Adam Clayton de U2, Suzi Quatro, Huey Lewis, James Hetfield de METALLICA et Midge Ure d'ULTRAVOX. Le documentaire est un long métrage racontant comment un jeune garçon noir, du Dublin ouvrier des années 50, est devenu la plus grande rock-star d'Irlande. En tant que chanteur principal de THIN LIZZY, Lynott était un auteur-compositeur, un poète, un rêveur, un homme sauvage. Raconté à travers les paroles de Phil lui-même et en se concentrant sur certaines de ses chansons emblématiques, le film touche le cœur de Philip, le père, le mari, l'ami, le fils, l'icône du rock, le poète et le rêveur.

« Nous sommes ravis que notre film sur le légendaire Phil Lynott arrive bientôt sur grand écran ! Nous avons hâte de le partager avec le public irlandais, et de célébrer Philip, sa vie et sa musique extraordinaires. » a déclaré le réalisateur Emer Reynolds.

Depuis sa mort prématurée en 1986, Lynott a laissé un héritage musical qui continue d'influencer et d'inspirer les musiciens du monde entier. Même le légendaire Bob Dylan a été cité pour ses louanges envers LIZZY. Au fil des ans, les chansons de Lynott ont été reprises par un éventail d'interprètes aussi divers que Henry Rollins, THE CORRS, THE SMASHING PUMPKINS, Randy Bachman, Huey Lewis, METALLICA ou encore THE CURE.
En 2018, la radio et télévision nationale irlandaise, a diffusé sur RTÉ One "Phil Lynott: Scéalta Ón Old Town", l'histoire derrière la réalisation de la vidéo promotionnelle du regretté chanteur THIN LIZZY pour sa chanson "Old Town". Le documentaire a été réalisé exclusivement pour RTÉ.

THIN LIZZY : Rock Legends

Certains s'en souviennent peut-être mais il y a quelques années, je dirais une bonne dizaine d'années, on nous avait annoncé que plus de 200 inédits du groupe "dormaient" quelque part. Cela avait provoqué un certain émoi puis au final, les rumeurs à ce sujet s'étaient gentiment estompées. Les best of en tout genre ont continué à inonder le marché, intérêt relatif sauf sans doute pour un collectionneur invétéré. Je ne dois pas en être puisque je ne les ai pas tous pris préférant me réserver pour des live inédits tel que celui sorti en 2009, Still Dangerous.

Et puis donc courant 2020 en pleine crise sanitaire, est annoncée via Universal Music la parution d'un gigantesque coffret contenant 6 CD's remplis à ras bord d'inédits (un peu plus de 70, 74 pour être précis et un DVD 4 titres issu d'un show télé A Night On The Town un peu maigre). Un coffret agencé par Scott Gorham (étonné qu'il fut lorsqu'il vit le nombre d'inédits à exploiter) et l'expert lizzien par définition. J'ai nommé Nick Sharp.

Le coffret est quand même sacrément bien garni puisqu'il propose un gros livre (qui pèse son poids dans la boite), ouvrage qui fait étalage de tous les tour programmes publiés durant l'existence du groupe (à noter ceci dit qu'il en manque certains notamment celui édité pour leur passage à Slane Castle en 1981). On y trouve également un livret qui lui regroupe certains souvenirs glanés auprès d'artistes renommés comme par exemple Ian Gillan qui lorsqu'il écoutait Thin Lizzy, se sentait beaucoup mieux après une murge à laquelle, tout le monde le sait, il était coutumier. Notre ami Glenn Hughes, le bien-nommé, s'illustre également d'un petit commentaire se rappelant ce jour mémorable de 1979 où Phil Lynott l'a menacé au téléphone de lui mettre un pain dans la gu**** s'il apprenait que Gary Moore s'était réfugié chez lui (Hughes) à Los Angeles suite à une altercation avec lui en pleine tournée américaine. Lynott n'en a jamais rien su auquel cas je n'aurais pas donné cher de la peau de l'ami Hughes. Bref plein de souvenirs tantôt cocasses tantôt émouvants qui montrent à quel point Lizzy fut important dans leur existence.

Quatre jolies lithographies ainsi qu'un recueil de poésies magnifiquement illustré (que je possédais déjà en original), poésies qui serviront de supports à bon nombre de leurs titres les plus emblématiques viennent s'ajouter à ce magnifique package.

Côté CD's, je ne vous conseille pas du moins pour ceux qui connaissent bien le groupe de débuter avec le CD1 (76'29) qui regroupe ce que l'on appelle les Greatest Hits. Pour les autres, bien sûr que oui car il rassemble ce qui doit être connu du gang irlandais via des standards comme Jailbreak, The Boys Are Back In Town, Dancing In The Moonlight, Killer On The Loose et j'en passe.....

Passons donc au CD2 (79') qui débute avec leur premier single The Farmer qui n'a pas marché l'ombre d'une seule minute, suivi de son B-side, un boogie rock bien affûté I Need You que l'on retrouve aussi sur la méga compilation bootleg (8 CD's) What Fate The Future Holds autrefois intitulée The Man And His Music. Intéressantes aussi ces versions pour le moins très brutes de Black Boys On The Corner, Gonna Creep On You et surtout cette démo Baby's Been Missin' qui deviendra quelques temps plus tard le fameux Suicide.

Deux somptueux documents suivent : deux sessions chez RTE Radio respectivement enregistrées le 16 janvier 1973 et le 4 janvier 1974 avec entre tout autre chose ce blues mélancolique à souhait intitulé Broken Dreams, une autre version bien dépouillée de Suicide et Eddie's Blues/Blue Shadows où le grand Phil adopte un registre vocal assez proche de celui d'un Rory Gallagher. Celle de 74 avec Gary Moore, à la six-cordes, débute sur les chapeaux de roue avec un Ghetto Woman (un superbe inédit que l'on trouvait déjà dans une version différente sur la compil bootleg What Fate The Future Holds) et un Things Ain't Working Out Down At The Farm bien percutant. Je ne savais même pas qu'ils avaient interprété ce standard qu'est Going Down maintes fois repris par les plus grands dont Deep Purple sur le double live intitulé Live In Paris 1975-La Dernière Séance. CD2 Over.

C'est parti pour le CD3 Rarities One (57') constitué de démos et là, c'est du document. Des titres couvrant les 3 premiers albums avec Scott Gorham et Brian Robertson (Nightlife, Fighting et Jailbreak), sont superbement interprétés dans leur première mouture à tel point que que le groupe aurait pu les conserver en l'état. Bon d'accord, Dear Heart est un peu sirupeux avec sa section de cordes un peu envahissante. Ce qui est intéressant, c'est le fait de re-visiter Rock And Roll With You, titre déjà présent sur de nombreux boots (notamment le Gary's Jig du 14 avril à Bristol) de la tournée 74.....avec Gary Moore. On a droit ici à une très bonne version instrumentale.



On poursuit avec un Nightlife très proche mais plus longue que la version chaloupée et guillerette qui figure sur l'album du même nom et Philomena, chanson mid-tempo dédiée à sa maman récemment décédée (12 juin 2019, tin, j'aurais dû venir lui faire un p'tit coucou en mai 2019 mais la sachant malade, j'avais préféré ne pas la déranger.....).

On nous assène ensuite Cadillac, un inédit instrumental d'excellente facture issu de sessions début 75 captées aux célèbres Olympic Studios, un titre qui opère une transition avec l'album Fighting que l'on oublie trop souvent car coincé entre Nightlife et le célébrissime Jailbreak. C'est donc la démo de For Those Who Love To Live qui inaugure le chapitre Fighting très proche de la version de l'album suivie d'une superbe Freedom Song honteusement méconnue. Suicide au tempo lancinant accompagné de la voix de Lynott modulée sur une chambre d'écho ne diffère guère de son illustre successeur. D'entrée de jeu, et cela, je l'ai écrit juste au dessus, la démo aurait pu faire office de titre définitif sur l'album en préparation tant ce qui nous est proposé, relève d'une qualité indéniable. Il en est de même pour Silver Dollar.

La curiosité sur ce CD3 vient de ce très bel instrumental intitulé Jesse's Song, sorti de nulle part, basé sur un duo piano (Robertson)/guitare acoustique (Gorham) assez inattendu. Une bien belle surprise qui nous permet de découvrir une nouvelle facette de l'impulsif Ecossais. Par contre, on serait en droit de rester un peu sur notre faim sur le morceau suivant Kings' Vengeance qui, malheureusement, n'apporte rien de nouveau en termes d'interprétation. Ca reste ceci dit un titre de qualité que nul ne remettra en question.
Fort heureusement, le côté surprenant revient en force grâce à Jailbreak et sa subtile mais brève intro au tambourin. Le groupe se ressaisit quasi immédiatement pour reprendre le riff connu de tous. Il en est de même pour Cowboy Song qui démarre sur un roulement de tambour pour retrouver cette trame qui nous est si familière.. Voilà donc pour ce 3ème CD ô combien très intéressant.

Nous en arrivons donc au CD4 (62') intitulé Rarities Two qui comme le précédent se veut être alimenté par des démos bénéficiant de mixes différents et de phrasés quelque peu différents. Cela se trouve être le cas de la part de Lynott sur The Boys Are Back In Town initialement intitulée GI Joe's Back In Town, titre inspirée par la BD GI Joe. Une version efficace et percutante qui, a la malencontreuse idée malheureusement, de s'arrêter de façon quelque peu abrupte. Ce qui semble préjudiciable réside dans le fait qu'aucune indication n'est communiquée sur le lieu d'enregistrement pour la plupart des titres. Après de plus amples recherches de ma part (j'ai un côté archiviste très développé) glanées çà et là dans l'ouvrage de Mark Putterford intitulé The Rocker, ces démos auraient été, semble t-il, finalisées selon l'auteur dans un petit studio dans le Buckinghamshire. Ensuite, c'est un Angel From The Coast dont on remarquera qu'elle est assez proche de la version figurant sur Jailbreak. La démo de Running Back, quant à elle, diffère sensiblement de par la présence d'un solo de saxo (le saxophoniste n'est malheureusement pas crédité dans le livret, je pensais à John Earle mais bon....) sinon, les solos de nos deux six-cordistes préférés restent sensiblement les mêmes. Version au demeurant très captivante et très enjouée voire plus raffinée que l'original. Superbe.
Plus étoffée aussi, c'est cette version de Romeo And The Lonely Girl rarement interprétée live (dommage d'ailleurs...) car il s'agit d'une chanson tout en contre-temps sur laquelle Brian Downey nous gratifie d'une prestation remarquable derrière ses fûts.
Warriors et son riff ultra connu sont aussitôt interrompus par la voix guerrière de Lynott et bien plus monocorde que sur Jailbreak (l'album). Le bridge est émaillé de choeurs pas forcément bienvenus mais bon, ça reste suffisamment court pour qu'on les supporte, ces fichus choeurs. Vous vouliez des alternate versions ? Autant vous dire qu'on est servis.
Emerald, le classique lizzien nous est rappelé à notre bon souvenir via une démo encore et toujours inédite (c'est un peu le principe de ce coffret, non ?) et ce, grâce notamment à un rajout de quelques lignes..........de chant entre les deux couplets où l'on a un Lynott plus plaintif que d'habitude.

C'est au tour de Johnny The Fox de nous livrer ses pépites inédites via cette première mouture de Fools Gold avec un 2ème couplet qui ne reprend pas immédiatement après le premier refrain mais qui fait place à une réactivation du refrain et enfin le 2ème couplet dont la reprise tardive peut s'avérer perturbante et qui, pour le coup, ne se solde pas par le subtil solo final. Weasel Rhapsody, morceau instrumental très aérien très proche d'un riff de Rocky (le titre...). Lynott aborde ensuite Borderline en usant peut-être abusivement d'une chambre d'écho puis sur le bridge, le grand Phil s'acquitte d'une intervention à la basse en lieu et place du solo de guitare de rigueur.
Direction les Ramport Studios pour y enregistrer la démo de Johnny (un super morceau vraiment), l'opener de Johnny The Fox. Robertson nous délivre un solo brillant différent de l'album. Une nouvelle fois, il tape dans le mille grâce à une intervention quasi.........."chirurgicale".. N'oublions pas non plus la remarquable section de cuivres dirigée et menée de main de maître par Fiachra Trench, un compositeur très connu en Irlande. A noter qu'on retrouvera ce dernier sur la partie orchestrale qui figure sur Old Town extrait de The Philip Lynott Album. Sweet Marie, titre extrait de Johnny The Fox, connaît là une version presque plus raffinée que sur album. Un véritable régal tant cette chanson douce vous transporte dans cet univers apaisant si cher au grand Phil. Puis nous passons sur Requiem For A Puffer (aka Rocky). Comme son titre l'indique, cette démo n'est autre qu'une version remaniée de Rocky accompagnée d'un chant différent de la part de Phil Lynott. Très sympathique à l'écoute.

C'est parti pour Bad Reputation avec Killer Without A Cause dont la démo ne diffère pas tant que ça si ce ne sont les absences du solo de Brian Robertson après le 2ème refrain et de l'harmonica en fin de morceau. Are You Ready : les aficionados le savent, il n'y a jamais eu de version studio. Sa première apparition se fera sur le double live Live And Dangerous. La voix grave de Lynott assure bien évidemment le chant principal mais aussi les choeurs (usant d'une voix TRES GRAVE) à tel point qu'il serait intéressant de dénicher à mon avis (for fans only !!!!) de dénicher les multitracks de ce titre en bootleg un peu comme cela a été fait sur le coffret Studio Magik de Led Zeppelin (18 CD's soit dit en passant). Blackmail lui, est un vraiment un inédit puisqu'il ne figurait sur aucun album de Lizzy. Cependant, en furetant dans une discographie parallèle, sa présence était notifiée t dans une version très brute sur la compilation bootleg What Fate The Future Holds. Titre enregistré aux Good Earth Studios le 1er février 1978. La version présentée ici dans ce coffret a été tout naturellement remastérisée. Hate est un outtake qui aurait dû être intégré sur The Philip Lynott Album mais qui sera abandonné par la suite. Deux versions en ont été enregistrées l'une quelque peu aseptisée sur What Fate The Future Holds et ce, à cause d'une nappe de synthés tout particulièrement indigestes à la Yellow Pearl et donc une autre contenue dans ce coffret dans une optique plus électrique où brille un certain Gary Moore.

La plupart des titres de ce CD5 (68'23) intitulé Rarities Three, ont été enregistrés et ce, dans la perspective d'un nouvel album qui deviendra Black Rose, lors de sessions aux Good Earth Studios en février 78 et non pas en novembre après vérification dans le bouquin de Putterford. Ca commence avec un S&M revigorant (sans plus "funky" que celle qui figure sur le titre final) où l'ami Downey nous gratifie de parties de batterie absolument étonnantes. On poursuit sur un Waiting For An Alibi, single de l'album à venir, délivré ici dans une version très propre même si l'on aurait pu se dispenser des backing vocals très dispensables de Moore qui, reconnaissons-le n'a jamais été un chanteur exceptionnel et ce, malgré toute le respect et toute l'admiration que je lui porte. Par contre, le solo en fin de morceau l'est, exceptionnel. Got To Give It Up, titre qui évoque les démons de l'ami Lynott propose une version bien enlevée sur laquelle les deux guitaristes ainsi que Brian Downey (qui se fend d'un court solo) se renvoient deux solos assez inattendus mais ô combien incisifs. Lynott de sa voix plaintive qui résonne via une chambre d'écho, conclut le morceau de fort belle façon épaulé par l'artillerie lourde représentée par Moore et Gorham. Une interprétation superbe.
Get Out Of Here, un morceau qui fut interprété uniquement sur la tournée Black Rose mais qui fut vite abandonné sur les tournées suivantes, connaît là, une interprétation à 100 km/h sans pour autant délaisser l'aspect mélodique si cher à Lizzy.
Titre épique, puis cheval de bataille lizzien en live, Black Rose qui comme chacun sait, se veut être une ode via l'histoire tragique de ce héros légendaire qui avait pour nom Cuchulainn, de l'admiration portée par Lynott à tous ces personnages de la mythologie irlandaise. Le solo de Moore est peut-être moins vibrant que sur album mais déjà lors de ces sessions, on est à même de prendre conscience du fait que le groupe est bien en place dans l'interprétation de cette fresque exigeante.

On passe sans transition sur l'album Chinatown via son opener que j'ai toujours adoré à savoir We Will Be Strong proposé ici dans un premier jet assez analogue à la définitive et ce, malgré un solo plus aseptisé de la part de White. Sweetheart que j'ai toujours trouvé relativement anecdotique, fait partie pour moi des morceaux qui auraient pu rester à l'état de démo puisque interprété ici de façon comparable à celle qui se trouve sur Chinatown sauf que pour le coup après le deuxième couplet, l'ami Gorham se dispense étonnamment du solo tant attendu. Il nous fallait une p'tite démo de Sugar Blues modelée sur La Grange de ZZ TOP pour nous requinquer après l'intermède Sweetheart. Solos différents mais tout aussi inspirés de la part de nos deux six-cordistes. Il en est de même pour Having A Good Time dont la démo proposée ici, n'apporte guère plus que ce qui est proposé sur Chinatown. It's Going Wrong, enregistré on ne sait quand sans doute dans l'optique de Renegade aux Good Earth Studios et totalement inédit nous propose un tempo saccadé agrémenté d'une voix lynottienne qui n'a de cesse de répéter que "ça va mal". Bon titre.
Le titre suivant, on le connait puisqu'il s'agit de Leave This Town. Initialement baptisé I'm Gonna Leave This Town. Une sorte de Sugar Blues bis qui présente des différences significatives avec Leave This Town telles ces étonnantes absences de solos de guitares. Kill, démo que je ne connaissais pas, sortie de nulle part, pourrait s'apparenter à une sorte d'ébauche de Trouble Boys, un 45 tours (avec Memory Pain en B-side) qui sortira en 1981.
Le morceau suivant, In The Delta, dont on ignorait l'existence car ne figurant pas sur The Man And His Music, a été enregistré en 1981 sans doute entre les studios Townhouse, Morgan et Odyssey où le groupe s'est enfermé courant 81. A son écoute, il s'avère évident que l'on tient là la perle de ce CD5. Une intro à l'harmonica assurée par un Huey Lewis très inspiré suivie d'une série de "Oh Oh Oh" de la part d'un Lynott dont la voix finit par être plaintive et vous envoûter de fait. La grande classe pour une émotion garantie. Pour ce qui concerne Don't Let Him Slip Away, cet inédit enregistré en 81 aux studios Lombard à Dublin était connu des aficionados lizziens puisqu'il y a quelques années, on l'avait vu apparaître sur The Man And His Music puis sur Tutube dans une version différente enregistrée un an plus tard.
Ce fantastique CD5 se termine sur une version hispanisante de The Sun Goes Down, version qui déjà figurait sur ce maxi récupéré en 83.



Le CD6 (76'56) intitulé Chinatown Tour 1980 est un album live inédit enregistré sur 2 dates à l'Hammersmith Odeon (la 2ème maison de Lizzy) les 29 et 30 mai 1980 avec une petite incursion à Tralee (pour Don't Believe A Word, 12/4/80) sur la tournée Chinatown. Bref, ce show un peu saucissonné démontre à quel point le line up avec Snowy White que l'on a souvent qualifié de trop statique, était quand même redoutable live, proposant d'excellentes versions de ses standards couplés avec les nouveaux titres qui avaient pour nom Hey You et Chinatown. Etonnamment, pas de Killer On The Loose, Sugar Blues et de Genocide qui, eux figuraient sur les boots de l'époque. Mais bon, on s'en contentera.

Le DVD propose 4 titres (Jailbreak, Emerald, The Boys Are Back In Town et Rosalie/Cowgirl's Song) enregistrés en 76 lors d'un show télé intitulé A Night On The Town afin de promouvoir la sortie de Jailbreak ainsi qu'un documentaire où chacun y va de son témoignage émouvant par moments. C'est est dans l'ensemble bien agencé en dépit du fait que la période Sykes aurait gagné, à mon avis, à être un peu plus approfondie. En effet, on aurait voulu peut-être que l'on insiste davantage sur la part prépondérante qu'a eu le jeune lion à la crinière ensoleillée, redonnant aussi au groupe une énergie peut-être perdue pour certains. Bon sinon, ne faisons pas la fine bouche, cela reste ceci dit un document fort intéressant.

En conclusion, ce que l'on peut espérer, c'est une nouvelle sortie de ce genre car de toute évidence, il reste encore des pépites à dévoiler (plus d'une centaine, si j'en crois les rumeurs). Si cela s'avère être de cette qualité-là, j'en serai le premier ravi. Un must-have. Oui, sans aucun doute.

F]]Thin Lizzy est dans mon panthéon rock depuis toujours !
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Scott Gorham à l'Espace Julien de Marseille le 15 février 2012

http://www.tvrocklive.com/2020/11/15/thin-lizzy-rock-legends/?fbclid=IwAR1YFM0_3YSM3WLn8wWwCrCuqJCanmYgDnQwtDv7Ez2Lbxx6EpwNoVzPG2E

Merci à Olivier Carle et Alex Mitram.

Bon bah voilà, c'est confirmé !!!!!!!

:iro:

THIN LIZZY : Live And Dangerous (45th Anniversary)



Aujourd'hui, je ne sais plus quoi dire si ce live mythique dont on connaît tous la pochette immortalisée par Chalkie Davies (célèbre photographe au New Musical Express) au Municipal Auditorium de San Antonio le 11 octobre 1977. En effet, j'ai écrit tellement de choses en tout point dithyrambiques sur le sujet que lorsque j'ai appris la sortie de ce super coffret, je me suis demandé ce que l'on aurait en plus. 8 CD's, ce n'est pas une mince affaire. 8 CD's en tout dont 7 qui proposent les concerts plus ou moins complets (cela étant dû à des problèmes techniques et de production) selon les cas qui ont servi de "nourriture musicale" au célèbre double live paru le 2 juin 1978 (il aurait pu paraître le 1er et tout aurait été parfait  ). D'entrée de jeu, ce qui frappe, c'est la puissance du son. Clair, limpide et cristallin, il nous ferait presque oublier celui qui figurait sur le double vinyle. En même, ceux qui sont à l'origine de cette production impeccable, se nomment Ben Findlay ( https://www.benfindlay.com/about ), Andy Pearce  ( https://www.discogs.com/artist/397869-Andy-Pearce : un beau CV même si celui-ci n'est pas complet) et Matt Wortham, responsable entre autres du remaster de In Rock du Pourpre en 2018).

On a donc fait appel à des métronomes du son pour mener à bien ce projet pharaonique. Et force est d'avouer que le résultat s'avère être d'une qualité remarquable.

Inutile effectivement de réécouter le CD1 puisque oui, je vous l'avoue, j'en connais la moindre note. Et puis en même temps, je l'ai déjà chroniqué.  

Les CD2/3 et 4 proposent 3 shows captés qui auraient dû avoir lieu au Pavilion, Hemel Hempstead et qui ont été déplacés pour des raisons qui m'échappent à l'Hammersmith Odeon (qui deviendra leur 2ème maison par la suite) les 14, 15 et 16 novembre 1976 sur la tournée Johnny The Fox. Le concert du 14 apparaît complet ce qui n'est pas malheureusement pas le cas des deux suivants. En effet, est à déplorer l'absence de Johnny et It's Only Money (joués la veille). En guise de compensation, le groupe propose un Me And The Boys et un The Rocker survitaminés. Sur ces shows de l'Hammersmith, et cela nous l'avons constaté encore hier après midi avec mes potes de la Bib, Lizzy addicts eux aussi, le tempo de certains titres comme Jailbreak et Massacre semble légèrement plus lent par rapport au live officiel. Pour ce qui concerne celui du 16, retour de Johnny et It's Only Money enchaînés sans temps mort avec de même quelques tempos ralentis de ces deux morceaux. Si l'on compare au bootleg récupéré il y a quelques années capté à l'Hammersmith Odeon le 15 novembre 1976, cette nouvelle interprétation paraît plus fidèle à ce qui fut interprété lors de ces shows.







Les quatre concerts suivants sont le témoignage de la tournée nord américaine 1977 en 1ère partie de Queen jusqu'au 18 mars à Edmonton au Canada.

Intéressant d'ailleurs de voir débuter ces shows sur un titre pas forcément aussi percutant qu'un Jailbreak (par contre, je le répète, le son lui l'est percutant). J'ai nommé Soldier Of Fortune le tout premier titre mid-tempo de Bad Reputation. De cet album, figurera dans la setlist également l'excellent single Opium Trail et Southbound dont on dit qu'il a été enregistré lors d'un soundcheck..

Il convient par la même de noter étrangement que sur le CD5 capté le 20 octobre 1977 au Tower Theater de Philadelphie (sorti sous l'appellation Still Dangerous en 2009) apparaissent successivement une inversion de Jailbreak et Johnny, le premier cité qui, manifestement fut interprété juste avant le second si l'on se réfère au bootleg intitulé Philly 1977 - Complete Edition ainsi que l'absence d'Are You Ready et Me And The Boys qui furent joués ce soir-là. Là, les problèmes techniques mentionnés sur le verso du coffret, ont "bon dos" en ce sens que la qualité de ce bootleg s'avère pour le moins exceptionnelle et aurait pu être utilisé de fait dans son intégralité. Bref encore une fois, je fais la fine bouche mais bon, en tant qu'addict lizzien, je peux me le permettre et je dirais même plus : "J'ose le faire !!!"





Alors Toronto ? Il y a d'ailleurs une polémique concernant ce concert de Toronto. En effet, Peter Nielsen, spécialiste reconnu du groupe, affirme avec conviction qu'aucun titre de ce show n'a été utilisé pour la conception de Live And Dangerous. Après qui croire ?

https://thinlizzyguide.com/tours/tour_ram.htm

771028 Seneca College Fieldhouse Toronto, Canada : On the album Live And Dangerous it says that this show was recorded for the album. No tracks from this show was used on Live And Dangerous.

The shows that were used for Live And Dangerous were :
Hammersmith Odeon, London, UK 761114-761116
Tower Theatre, Philadelphia, US, 771020, 771021
Rainbow Theatre, London, UK, 780329

Ce show presque complet puisque encore une fois Johnny disparaît "de la circulation" pour laisser place à un Are You Ready chanté sans la variation vocale habituelle et à un The Rocker d'excellente facture, offre une facette une nouvelle fois d'un groupe au top de sa forme sur scène.

Le CD8 ? On le connaît tous car il s'agit du fameux concert du Rainbow de Londres enregistré dans un premier temps le 29 mars 1978 et sorti en vidéo à l'époque pour promouvoir Live And Dangerous. Une vidéo qui fut maintes fois rééditée notamment dans l'édition deluxe de ce live (2011) dans un second temps  et qui apparaît pour la première fois en CD audio augmenté de 5 titres sans ceci dit Me And The Boys qui clôturait ce formidable concert. Mais bon, en échange, nous avons droit à un The Rocker dévastateur. Il ne pouvait pas y avoir meilleure conclusion pour ce live légendaire déjà en rupture de stock chez certains disquaires.

N'oublions pas non plus de faire mention du superbe ouvrage contenu dans ce coffret, un livre qui propose quelques photos inédites, des affiches de tournées et des billets de concerts mais aussi quelques coquilles à l'intérieur concernant notamment les dates de l'Hammersmith répertoriées en septembre 1976 au lieu de novembre. On mettra ça sur le compte de l'émotion de la part des concepteurs de ce superbe projet dont on peut certifier qu'il est à lui-seul LA SORTIE DE L'ANNEE.

https://web.digitick.com/thin-lizzy-fest-2023-concert-l-empreinte-savigny-le-temple-10-juin-2023-css5-lempreinte-pg101-ri9496581.html

THIN LIZZY : meilleur groupe irlandais de tous les temps !!!

https://planetradio.co.uk/planet-rock/news/rock-news/thin-lizzy-greatest-irish-band/?fbclid=IwAR3rB11Rth5GqkR60xcMvc_SI_tcnQgAWbsBAIxXSjicEHs7Z0iGevefWz8

Riton Burger (l'organisateur) et la Thin Lizzy Family nous parlent du Thin Lizzy Fest

Amoureux et grands fans depuis les années 1970 du groupe THIN LIZZY, Riton Burger et ses amis ont décidé de célébrer le groupe en FRANCE par un événement exceptionnel le Samedi 10 JUIN 2023 à L’ Empreinte de Savigny Le Temple (77), avec la première édition du THIN LIZZY FEST 2023

Bonjour Henri, peux-tu nous parler de ta passion pour le groupe mythique Thin Lizzy, et nous en faire un bref historique ?

J’ai commencé à écouter ce groupe en 1975, le summum ayant été pour moi l’album « Live And Dangerous » qui fête aujourd’hui ses 45 ans. Thin Lizzy a commencé dans les années 70. Partant d’une musique plutôt traditionnelle irlandaise avec « Wiskey In A Jar », ils ont évolué vers un rock teinté de blues, avec de l’harmonica et même du saxo. L’arrivée de John Sykes a apporté des morceaux plus hard rock et plus construits comme « Cold Sweat » ou « Thunder And Lightning ». Phil Lynott a eu, ensuite, une carrière solo avec « Grand Slam » entre 1983/86. Elle a pris fin avec son décès en 1986. Le groupe a continué à vivre avec Scott Gorham, John Sykes, Ricky Warwick et différents musiciens jusqu’en 2014/2016

Qu’est-ce que ce groupe a apporté au rock ? Et qu’en reste-t-il aujourd’hui ?
Paradoxalement, c’est un groupe « underground » mais mondialement connu ! Très célèbre pendant des années, il continue aujourd’hui à être une source d’inspiration pour les musiciens et pour les fans du monde entier. Il ne se passe pas un mois, sans qu’un magazine n’en parle, ou qu’un groupe interviewé déclare avoir fait une reprise.

Quels sont leurs héritiers, beaucoup de groupes ont repris du Thin Lizzy ?
Ah oui, j’ai au moins une dizaine de CD des reprises que je m’amuse à collectionner !  Les plus connus sont Metallica, en passant par Bon Jovi… Jusqu’à cette vidéo de 4 gamins dans un conservatoire au fin fond de l’Angleterre… On a vraiment cette influence musicale importante et qui perdure encore aujourd’hui.

C’est ce qui en fait un groupe mythique !
Oui, il y a eu, il y a et il y aura beaucoup de groupes rock. Mais on ne retient que ceux qui ont su apporter, comme Thin Lizzy, une sonorité et une approche différente. Avec ces fameuses twin guitares, le fait de jouer à la tierce sur certains morceaux, ces guitar challenges pendant toute la carrière de Phil Lynott… C’est un groupe qui était différent et qui sortait du lot.

Comment t’est venue l’idée d’organiser ce fest ? C’est une première en France ?
Oui, c’est une première en France. Je suis allé à différentes manifestations pour les anniversaires de la naissance, ou de la mort de Phil Lynott.  J’ai participé aussi à des festivals autour de ce dernier et de Gary Moore. C’était de simples concerts à chaque fois. Je me suis dit, que je ferais différemment si j’organisais quelque chose.

Il y aura donc, de la musique, bien sûr, mais aussi : une expo, une émission de radio… Je voulais un festival avec plusieurs expressions artistiques.

C’est important pour toi, qu’il y ait autre chose qu’uniquement de la musique ?
Oui, en effet. Coté expression artistique, il y aura un peintre, Patrick Courtois. C’est un fan, comme nous. Sa spécialité est de peindre les artistes dans la fumée. Il a déjà réalisé des œuvres autour du groupe et fera un portrait en direct de Phil Lynott.

On aura également une radio, Canal 108, diffusée sur le Net, qui fera des émissions toute la journée, avec des interviews et du live

La manifestation la plus importante (hors concerts) sera une exposition. Il y a eu, en 2016 et 2018 à Dublin et à Londres une expo sur Phil Lynott. Celle de Dublin était organisée par l’Université de la ville, dans le Centre Commercial de Grafton Street. Elle a été inaugurée par Philomena et les membres originels du groupe. J’ai récupéré toutes les photos et je m’en suis inspiré pour monter la mienne. Je monterai des pièces de ma collection personnelle :  des blousons, des vinyles et bien d’autres choses encore.

Pourquoi avoir choisi l’Empreinte et comment les as-tu convaincu ?
Je connais ce lieu depuis longtemps, parce que j’habite à côté. C’était pour moi l’endroit idéal, avec d’un côté, la scène et de l’autre « Le Club » où l’on peut boire et discuter. L’extérieur donne sur un lac et il se trouve à 100 m du RER.

Je ne fais pas partie de ce milieu, je suis fan et spectateur depuis une quarantaine d’année, mais je découvre qu’organiser un festival est très difficile.

J’ai envoyé 17 dossiers sur Paris et en Ile de France, pour présenter mon projet. Je n’ai eu que deux réponses, dont une sur Paris avec des tarifs exorbitants. L’Empreinte, ne m’ayant pas répondu, j’ai insisté, me suis déplacé et j’ai rencontré le responsable. L’idée lui a finalement plu et quand on a commencé à lui parler du groupe, j’ai tout de suite vu des petites étoiles dans ses yeux. C’est aussi un grand fan.

D’ailleurs, j’ai vu The Answer (groupe irlandais) lors de leur concert à l’Empreinte et ils étaient très surpris qu’un fan français décide d’organiser ce genre de festival.

Interview de Henri Vaillant, l'organisateur de la Thin Lizzy Fest :

https://www.vinylestimes.fr/2023/05/15/%f0%9f%8e%99-interview-213rock-harrag-melodica-recoit-henri-vaillant-du-festival-thin-lizzy/?no_cache=1684158824&fbclid=IwAR1RYxWLyvxvjye5BkdGkl4dBXk6M65Yf_Hp77EHiZE98G8RyqhcxoIXiMc

THIN LIZZY FAMILY FACEBOOK PAGE
MERCH LOT 5 STICKERS
THIN LIZZY FEST 2023 FRANCE



La THIN LIZZY FAMILY TEAM vous accueille le Samedi 10 JUIN 2023 autour de la musique de THIN LIZZY avec du GROS SON, une EXPO COLLECTORS jamais organisée, du LIVE PAINTING, un RADIO SHOW LIVE, un METAL MARKET, un PHOTOCALL pour faire de belles photos souvenirs et un MERCHANDISING de qualité à petit prix !!!!
le tout à L'Empreinte de Savigny le Temple 77 salle de concerts ROCK mythique à PARIS.
SPECIAL THIN LIZZY LIVE LYON 1982 !!!
DOUBLE VINYLES NOIRS
VENTE EXCEPTIONNELLE TLF !!!!!

[LES HORAIRES] On sait qu'en bon festivalier que vous êtes, vous aimez être au courant de qui passe quand !
17.00 : ouverture des portes du temple dédié à Thin Lizzy
17.30 : Black Rose (a tribute band to Thin Lizzy)
‍ 18.30 : Opium Trail
19.30 : Mister Lizzy
20.30 : Furious Zoo
21;50 : Tombola (ce n'est pas un groupe supplémentaire !)
🤩 22.00 : Marco Mendoza
il reste des places sur le festif lempreinte.net
Madame Be Long Asia Chick'N'Bobun avec son foodtruck
Expo plus que consistante, peinture en direct, photocall, radio live
Pensez aux préventes, toujours moins chères que sur place le jour J !

THIN LIZZY FEST, Savigny le Temple, l'Empreinte, 10/6/23

Une belle aventure humaine s'est achevée en ce 10 juin 2023, un projet qui a impliqué un certain nombre d'acteurs qui ont tout fait pour mener à bien cette Fest qui a rassemblé une quantité d'aficionados lizziens. "Achevée", pas sûr en même temps mais je ne vous en dirai pas plus pour l'instant.

Nous savions que la journée allait être longue et elle le fut mais c'est "bon pied, bon oeil" en ce samedi matin (le titre d'une émission de radio jadis animée par le regretté Michel Touret que mon cher père écoutait de bonne heure avant de partir au travail) que Philippe ("Philty") et moi prenons la direction de l'Empreinte à Savigny le Temple, bravant de fait les bouchons du weekend de l'A104. Enfin, après une bonne heure de route, nous touchons notre but sous une chaleur écrasante (30° déjà aux alentours de midi).

A peine arrivés, nous constatons que la Lizzy Team composée de 11 bénévoles dont Philippe et moi-même est déjà sur le pied de guerre. Chacun sait ce qu'il a faire, Philippe et moi ayant pour notre part à nous occuper de l'accueil des musiciens à savoir les diriger dans cet obscur labyrinthe qu'est l'Empreinte mais également à nous enquérir de leurs desiderata qui vont de la vis de batterie à dénicher pour resserrer une caisse claire à la serviette pour s'essuyer le visage en passant par l'acheminement parfois plus que périlleux de leurs repas compte tenu du terrain qui borde la salle. Pour faire court, nous serons amenés à arpenter en long, en large et en travers cette belle salle qu'est l'Empreinte gérée par Stéphane, un gars super sympa qui, d'entrée de jeu, nous rassure sur le fait que tout va bien se passer.

En pédagogie, on évoque souvent le transfert des compétences dans diverses matières. Eh bien là, il nous sera indiqué et ce, bercés par une ambiance musicale très hard rock de pratiquer une marche à la cadence bien soutenue. En effet, je tiens à préciser qu'il y a des horaires à respecter. S'en défaire mettrait en péril l'organisation de la Fest. Le mot RIGUEUR sera celui qui aura cours pendant toute cette journée.

Les premiers arrivés sont Opium Trail et Mister Lizzy. Les premiers cités, originaires de Dôle que nous ne connaissons pas, s'avèrent être fort sympathiques, nous remerciant de les avoir accueillis. Mister Lizzy ? Toujours aussi amicaux, ceux-ci, d'entrée de jeu, se laissent aller à une chaleureuse accolade à notre égard. Motivés comme jamais, on les sent heureux d'être là, le contact étant basé sur la franche rigolade et la convivialité.

Quelques temps plus tard, c'est Marco Mendoza que l'on annonce fatigué, qui fait son apparition, drivé par Bastien, membre de la Team qui est venu le chercher à l'aéroport. "Fatigué" eh bien que nenni, notre ami dont le précédent concert s'est tenu à Lattes près de Montpellier, semble toujours aussi chaleureux avec les gens qui l'accueillent. Des accolades, des embrassades, en veux-tu, en voilà, le Marco n'en est pas avare. Nous lui montrons sa loge qui, a priori, semble lui convenir. Philty et moi sommes aux p'tits soins avec lui, lui demandant si tout est à sa convenance.

Après un bref temps d'installation, l'ami Marco investit, en compagnie de ses deux comparses la scène de l'Empreinte pour un soundcheck qui va durer une bonne heure. Un soundcheck teinté de bonne humeur et de sérieux en même temps.







Pendant ce temps-là, Philty et moi sommes interpelés par les potos qui, accrochés, à la grille, vocifèrent toute la passion pour Thin Lizzy qu'ils ont en eux. Ils nous faut les contenir et leur rappeler les règles de bienséance inhérentes à tout fan de Thin Lizzy : respect, recueillement (pour le grand Phil) mais aussi de l'énergie et là, il y en a beaucoup trop  



Néanmoins, ces règles précitées plus haut se doivent d'être respectées et il nous faut les refouler contre vents et marées et pour se "marrer", il faut bien avouer que nos joyeux lurons ne sont pas les derniers. "Allez, oust, les zozos, nous nous verrons plus tard", ce qui sera le cas d'ailleurs.

Puis, c'est au tour des membres de Furious Zoo de faire leur apparition. Ceux-ci s'engagent par une porte dérobée qui donne un accès sur leur loge qu'ils partagent avec Black Rose, Opium Trail et Mister Lizzy. Concentrés, ils le sont et Philippe et moi d'un commun accord, optons d'aller les saluer plus tard.

Christian de Black Rose surgit sur les entrefaites via un détonnant "Salut Phiiiiil !!!!" et me fait part de son enthousiasme à vrai dire très communicatif. Etonnamment détendu, le Christian surtout que lui et son groupe seront les premiers à fouler les planches de l'Empreinte. Ne perdant pas de temps, il se dirige tout de go vers la scène pour procéder à la balance alors que Philippe et moi n'avons de cesse d'arpenter la salle pour examiner si tout va bien. Henri, le boss, après avoir été interviewé et ce, dans une ambiance complètement délirante par le Fernando Rock Show, règle de son côté les derniers détails avant l'ouverture des portes prévue pour 17h.



Il est 17h, l'Empreinte s'éveille. Le top départ est donné. Les gens s'engouffrent paisiblement dans l'enceinte, faisant une courte ou longue halte au merchandising où la dynamique Sabine est soudainement sollicitée pour la taille des t-shirts et le son du bootleg proposé, un défi qu'elle relève avec un remarquable brio et une extrême cordialité.
Non loin de là, l'exposition surveillée de très près par des vigiles, attire des curieux, admiratifs qu'ils le sont devant tant de collectors acquis au cours de ces 40 quarante dernières par notre "Chef" bien-aimé. Canal 108 une radio web a également été invité pour accueillir ceux et celles qui souhaitent être également interviewés pour faire part de leurs impressions sur cette Thin Lizzy Fest.






Chemise portée par Phil Lynott avec le certificat d'authenticité.























17h30, il est temps pour nous à savoir Henri, Philippe et moi même de venir présenter cette Fest qui nous tient à coeur depuis tant de mois et qui sera dédiée au regretté Thierry Sucheta parti il y a peu vers d'autres contrées célestes. Le Boss s'acquitte d'une très belle et émouvante allocution qui ne nécessitera aucun rajout de notre part.



Place donc à la musique lizzienne et donc le premier groupe prêt à fouler les planches de l'Empreinte se nomme Black Rose. Originaire d'Arcueil, Black Rose écume déjà le circuit des tributes lizziens depuis de nombreuses années en proposant une setlist fort intéressante à connotation très heavy. C'est ainsi que successivement, nous entendons un Angel Of Death et sa basse qui ressemblent  bien plus à un rouleau compresseur qu'à autre chose. Ca déménage. Puissants également les Are You Ready, Holy War, Hollywood et le terrible Cold Sweat. Black Rose a opté pour un set "rentre-dedans" et cela se confirme avec Suicide et Emerald. La seule accalmie pourrait résider dans l'interprétation de Black Rose, ce morceau emblématique mélangeant des twin guitars si chères à Lizzy et une ambiance celtique.
Accalmie de courte durée puisque l'assistance évaluée à 245 personnes se prend un tellurique The Rocker en pleine face en guise de conclusion. Bref un très bon concert qui n'a fait que confirmer les excellents sets que j'avais vus dans le passé.









Entre chaque concert, les festivaliers ont la possibilité de déambuler dans les travées de l'Empreinte. Or, outre la magnifique expo que j'ai évoquée précédemment, une autre curiosité attire immédiatement leur attention. Celle véhiculée par un peintre de talent nommé Patrick Creton. Ce dernier s'évertue à reproduire des portraits de stars du Rock. A l'occasion de la Thin Lizzy Fest, il s'est attelé à une réalisation représentant le grand Phil.





Soudain, après une petite introduction, les accords de Rosalie fort connus résonnent tels des flèches dégainées rapidement à la manière d'un Robin des bois d'un carquois qu'on ne saurait à peine distinguer tant les riffs de ce titre revêtent une couleur assassine. Eh bien voilà, ce sont nos chers Francs-Comtois d'Opium Trail qui ont décidé d'en découdre avec le public francilien. Et ils le font excellemment bien car ça se poursuit sous les coups de boutoir de Bad Reputation interprété de concert par Jérôme le bassiste et la jolie vocaliste Sandra, ci-devant compagne du guitariste Fabrice qui, de son côté, distille des soli de folie en cascade.

C'est d'ailleurs à ce moment-là qu'à l'extérieur, le temps fait des siennes au moment où Opium Trail fait parler la poudre avec la guitare de Patrice et ce sont....... des cordes qui se mettent à tomber à l'instant même où Philippe et moi étions sortis pour jeter un oeil afin de savoir comment se déroulait le repas pour les autres groupes qu'il fallait à tout prix sauver. Pas les artistes mais le repas.....lol. Arrosé au........rosé et vin rouge, le repas avec au menu du foie gras, de la salade en entrée et un délicieux poulet au curry en guise de plat principal suivi d'un délicieux gâteau, le tout concocté par Willy, un cuisinier dont on ne vantera jamais assez le talent, contentera nos amis-artistes.

Il y a donc urgence. En effet, alors que nous sommes en configuration "Woodstock", la tente, quant à elle, sous le poids de l'eau qui s'accumule sur le toit, donne des signes de faiblesse et menace de s'écrouler. Willy a alors la judicieuse idée d'évacuer l'eau en tapant délicatement sur la toile en plastique pour éviter le pire.

Hey, les Opium Trail, ne vous inquiétez pas, nous avons eu tout le loisir d'accorder une oreille attentive sur le reste de votre set. En effet, comment ne pas se souvenir de cette percutante version de Don't Believe A Word suivie sans temps mort d'un Chinatown qui le fut tout autant ? Johnny, ah quel superbe titre pas interprété depuis 1976 et que reprend Opium Trail de fort belle façon enchaîné sans répit à un Warrior dévastateur. Le groupe connaît bien ces classiques intemporels et s'applique à ne pas trop les déformer. S'ensuit un solo de batterie de qualité où le jeune batteur se démène un beau diable. Vous vous rappelez d'Animal du Muppet Show ? Eh bien, c'est la même chose.
Le très chaloupé Johnny The Fox Meets The Weed vient ensuite nous rappeler à notre bon souvenir de mélomanes accomplis que Lizzy était également capable d'y glisser quelques tempos funk fort bienvenus, tempos que reproduisent admirablement nos talentueux Francs Comtois qui maîtrisent bien leur sujet. Jérôme soutenu par Sandra en délivre une excellente version.

Impossible de faire l'impasse sur les trois titres qui vont clôturer cette excellente prestation. Excusez du peu : Jailbreak, Massacre et pour finir Whiskey In The Jar sur lesquels nos amis s'en donnent à coeur joie notamment sur Massacre où le jeu de batterie de Brian Downey (un batteur honteusement mésestimé) est fidèlement reproduit par ce jeune batteur au potentiel avéré. Le groupe prend congé sous l'ovation d'un public heureux d'avoir assisté à une excellente prestation.
Alors oui, messieurs dames, vous revenez quand vous voulez afin de nous bercer de jolies mélodies lizziennes, nous serons toujours là pour vous accueillir.











Mister Lizzy, on les connaît bien. Ils sont sympas (ah mince, je l'ai écrit plus haut) et tout comme les deux tribute bands précédents, ils s'évertuent à perpétuer l'esprit Lizzy de la façon la plus fidèle possible. Avec eux, on va "droit au but" comme on dit à l'OM et c'est après une courte intro où l'on perçoit quelques notes de The Boys Are Back In Town, qu'un Waiting For An Alibi ouvre ce set qui va s'avérer très punchy. Gros son qui valorise leur performance notamment sur le très saccadé Bad Reputation. Manu, le chanteur à l'apparence très Ricky Warwikienne (l'intéressé s'en amusera lorsque je lui en parlerai) que je verrai lors de l'interview qu'il donnera après le concert à la radio Canal 108, me fera part de sa fierté d'avoir bien enchainé Cowboy Song, The Boys Are Back In Town, l'hymne lizzien par excellence et Don't Believe A Word. Je lui donnerai de fait raison car force est de l'avouer, ce fut en tout point réussi.

Place ensuite à l'émotion grâce à Still In Love With You qui ravit le public qui, à un moment ou un autre s'attendait (espérait ?) à ce qu'il soit interprété. Ce fut chose faite par le biais d'une excellente version très fidèle à l'original.

Chinatown et Cold Sweat font assurément partie du set, incontournables classiques du "groupe-mère" et nous sont délivrés dans un enthousiasme débordant. Les Mister Lizzy, disposant d'un très bon son, concluent sur Got To Give It Up qui, comme chacun sait, évoque les dépendances à l'alcool et autres produits que l'on qualifiera "d'illicites". Une fort belle prestation qui, elle aussi vient confirmer, le haut potentiel de ce tribute band talentueux. A noter qu'ils se produiront le 24 juin prochain au Pacific Rock à Cergy.

















Renaud Hantson est connu pour avoir fait partie de Satan Jokers et avoir participé à la deuxième mouture de l'opéra-rock, Starmania en 1988 puis la Légende de Jimmy, deux ans plus tard puis a fini par se concentrer sur son groupe Furious Zoo. Moults changements sont intervenus depuis sa création. Aujourd'hui outre Renaud, nous comptons sur la présence de Pascal Mulot à la basse, Aurélien Ouzoulias à la batterie et Xavier Paladian à la guitare. Ainsi que le soulignait Henri lors de sa présentation, Hantson avait promis qu'il serait là s'il projetait d'organiser une Thin Lizzy Fest et cet engagement, pris par Renaud il y a presque 40 ans, a été largement honoré.

Articulant son set autour de reprises et de morceaux de son propre répertoire, il est donc logique qu'il débute "à tout seigneur tout honneur" dans le cadre de la Fest par un Bad Reputation de Thin Lizzy fort bien interprété. Le groupe est par conséquent en cohésion parfaite, disposant d'un son remarquable pour ainsi s'atteler à l'interprétation d'un titre de son dernier opus intitulé Fishnet particulièrement percutant. Going Down atomise d'entrée de jeu le public de l'Empreinte.
On ralentit quelque peu le tempo avec ce morceau de Phil Lynott, Dear Miss Lonely Hearts extrait de son 1er album solo, Solo In Soho. Un morceau que Lizzy s'est approprié ensuite sur la tournée Chinatown.

On poursuit avec Rock Messiah et The Furious Zoo dont les versions proposées demeurent assez fidèles à l'original, l'essence même du live lui conférant sans doute un peu plus d'énergie. Perso, j'assiste à ce concert un peu en coup de vent car je suis rattrapé par mes obligations de membre du staff. Je prends cependant le temps de réintégrer la fosse de la salle pour assister à quelque chose qui va s'avérer dantesque et ce, via un Highway Star revisité du Pourpre. Nous allons nous en délecter via une version MAGNIFIQUE EN TOUT POINT grâce au solo final de Xavier Paladian qui frise la perfection.



L'ami Renaud affichant une gouaille reconnaissable entre mille nous fait ensuite redécouvrir ce groupe trop souvent oublié que fut West Bruce & Laing à travers le morceau-titre d'un de leurs albums. Why Dontcha pour ne pas le nommer se voit revisité avec respect et application suscitant ainsi dans le public des applaudissements nourris.

Furious Zoo s'empare une dernière fois du répertoire de Thin Lizzy en "s'attaquant" au groovy Johnny The Fox Meets Jimmy The Weed puis enchaine sans coup férir sur un très beau titre digne des plus jolies ballades déjà composées dans le passé. Intitulée The Day Of Reckoning, cette bleuette véhicule à la fois sensibilité et émotion.

Côté covers, le combo enfonce le clou avec un Foxy Lady des plus réussis et dans la foulée une compo personnelle titrée I Don't Wanna Lose You issu de Wock 'n' Woll, 6ème album paru en 2012. Nos quatre compères parachèvent ce superbe concert avec un percutant Whole Lotta Love du Zep. Un show bourré d'énergie qui, manifestement, a contenté bon nombre de spectateurs venus à la Thin Lizzy Fest.













Sous une belle ovation, voici notre Henri qui réapparaît sur scène pour la tombola qui fera des heureux. En effet, tour à tour, après un tirage effectué par la main innocente de Florence, certains chanceux feront l'acquisition d'objets pour le moins divers issus du merchandising. J'en connais un qui n'aura pas perdu sa journée puisqu'il empochera presque coup sur coup le double vinyle live de Thin Lizzy enregistré à Lyon en 82 et le nouvel album de Marco Mendoza que ce dernier lui tendra quelques temps plus tard lors de son show.



Retournant à mes occupations, je croise l'ami Marco à qui je demande spontanément un selfie.
Alors que dire sur Marco ? Déjà il est la GENTILLESSE INCARNEE. Lorsque qu'on lui demande un selfie, c'est lui qui se saisit de votre portable pour faire la photo et de plus, il n'est pas avare en clichés. Un TYPE EN OR, je vous l'dis !!!!!!!!!






Avec Christian, le chanteur de Black Rose.

Pour une 1ère Thin Lizzy Fest, avoir en tête d'affiche Monsieur Mendoza relevait d'un pari assez fou. Le Boss le voulait et était par conséquent allé le voir lors de son concert parisien à la Dame de Canton pour finaliser son statut de headliner, statut qu'il accepta tout de go avec la sympathie qu'on lui connaît. En plus en tournée dans le sud de la France, le Marco ne s'est pas fait prier pour remonter sur la banlieue parisienne compte tenu du fait qu'en plus, il adore Paris.

Après une courte intro, le set démarre sur les chapeaux de roue avec Viva La Rock pour se poursuivre sur un tonitruant Sweetest Emotions. Du Hard rock bien enlevé avec ce Sweetest Emotions et surtout Take It To The Limit, ce dernier titre étant extrait de l'excellent New Direction. Refrain accrocheur, riffs plombés feront probablement de ce morceau un futur classique.
Sinon, il faut mentionner le fait qu'il y a eu une vie pour Marco avant sa carrière solo. En effet, le voici reprenant Hey Baby de Ted Nugent que l'on retrouvait sur le tellurique live Full Bluntal Nugity paru en 2001.  

Les titres défilent un à un à vitesse grand "V" sur un rythme en mode TGV permettant au trio de faire étalage de leur talent respectif notamment le jeune batteur prénommé Kyle qui s'acquitte d'un long solo de batterie épaulé par Marco aux percussions. Il faut noter que pour la tournée faisant la promotion de New Direction, le line up a changé. En effet, nous avons derrière les fûts, le tout jeune Kyle Hughes qui a joué avec Ron "Bumblefoot" et le guitariste Drew Lowe qui a fait partie d'Inglorious de 2014 à 2018. Tout ce petit monde revisite avec talent le répertoire de l'illustre bassiste notamment cette belle ballade intitulée Leah dédiée à son épouse puis finit par revenir sur du Thin Lizzy grâce à un Chinatown endiablé en compagnie de Sandra, Patrice d'Opium Trail et Renaud Hantson. Epique, l'épisode où Philippe et moi devrons à la demande de Renaud, dénicher les paroles (en version papier), paroles que nous sortira de son escarcelle, cette chère Sandra.

A noter qu'entre-temps, le sulfureux Marco descendra même de scène pour se rendre au beau milieu de l'assistance qui n'en demandait pas tant. L'oeil malicieux, le Marco sait pertinemment qu'il s'est mis le public dans sa poche et il le sait bien, le bougre puisqu'il remet le couvert après un court rappel avec un puissant Jailbreak et pour finir une efficace et excellente version du morceau-titre de son nouvel album New Direction. Un très bon concert du Marco, je vous l'affirme, qui a eu le mérite de clôturer cette formidable première édition de la Thin Lizzy Fest.


















VIVA LA ROCK

SWEETEST EMOTIONS

TAKE IT TO THE LIMIT

HEY BABY

SUE IS ON THE RUN

HOLE IN MY POCKET

GIVE PEACE A CHANCE

ROCKET MAN

LOOK OUT FOR THE BOYS

LEAH

STILL IN ME

WALK NEXT TO YOU with GOD BLESS THE CHILD

HIGHER GROUND

CHINATOWN

JAILBREAK

NEW DIRECTION

Petit bilan donc : une 1ère édition qui à notre humble avis, a comblé toutes nos attentes et tenu toutes ses promesses ce que confirmera le Boss qui remontera sur scène au moment de prendre congé. En effet, le public est venu nombreux et les groupes qui se sont rendus disponibles pour les festivaliers, ont véritablement pris plaisir à venir fouler la très belle scène de l'Empreinte. Aujourd'hui, nous n'attendons qu'une seule chose : c'est de recommencer l'an prochain.

Ca y est !!! Voici la programmation définitive de la 2ème édition du Thin Lizzy Fest qui aura bien lieu 1er samedi 1er juin 2024 à l'Empreinte à Savigny le Temple :

[ENCORE UN FESTIVAL] Et voici le retour du Thin Lizzy Fest avec quatre groupes qui ont pour messie Phil Lynott.
Voici le menu concocté par la Thin Lizzy Family : Grand Slam Rocks • Dizzy Lizzy • That's My Jam Officiel • Charcoal - Rocks
Déjà en vente sur celui qui est de retour en ville lempreinte.net

https://web.digitick.com/thin-lizzy-fest-2-concert-l-empreinte-savigny-le-temple-01-juin-2024-css5-lempreinte-pg101-ri10293177.html

Cool ! tu y vas phil ?

Oui

https://www.lempreinte.net/evenements/thin-lizzy-fest-2/?fbclid=IwAR1ihAUxkYewEPhWyjyysXyGLlWvBslzbEHPfwfvvJklULge9l1SBbR1yEU