Sonic Boom..

Oui un peu trop édulcoré pour moi la prod Sonic Boom...

A mon avis, la seule et bonne raison pour qu'on ne trouve aucun tube sur ces albums.. C'est qu'ils sont nouveaux, c'est dur pour un vieux groupe de faire un vrai vrai tube.. Parce que ce n'est plus la même mode, la même époque, la même société..
Et surtout les gens vous diront "mes préférées sont les anciennes".. Et pourquoi?
C'est parce que pour beaucoup d'entre vous, ces musiques sont les Bandes-Sons de vos vies.. Elles représentent un souvenir impérissable, des amours, des voyages de jeunesse... Ces musiques ne peuvent être remplacée...

Je pense que si à la place de "I stole your love" sur "Love Gun", on vous aurai refilé "Modern Day Delilah" ce serait passer pareil...

Garth a écrit:

Bon album de rock , j' esperais plus et mieux mais bon ce sera pour le prochain

Yann 77 a écrit:

tout n'est pas à jeter sur cet album, mais rien ne m'a marquer non plus, alors peut-être qu'une autre prod aurai pu changer la donne, je l'écoute de temps en temps, allez savoir!!! je finirai peut-être par avoir un déclic un jour!!!!!

+1+1

pour moi All For The Glory
elle aurai mérité sa place en live

Ace-Diamond a écrit:

Oui un peu trop édulcoré pour moi la prod Sonic Boom...

A mon avis, la seule et bonne raison pour qu'on ne trouve aucun tube sur ces albums.. C'est qu'ils sont nouveaux, c'est dur pour un vieux groupe de faire un vrai vrai tube.. Parce que ce n'est plus la même mode, la même époque, la même société..
Et surtout les gens vous diront "mes préférées sont les anciennes".. Et pourquoi?
C'est parce que pour beaucoup d'entre vous, ces musiques sont les Bandes-Sons de vos vies.. Elles représentent un souvenir impérissable, des amours, des voyages de jeunesse... Ces musiques ne peuvent être remplacée...

Je pense que si à la place de "I stole your love" sur "Love Gun", on vous aurai refilé "Modern Day Delilah" ce serait passer pareil...

en faite je voulais dire qu'il n'y a aucun refrains qui marque

Pour moi all for the glory, et Modern day delilah marquent bien

ALL FOR THE GLORY

Pas très original comme vote mais cet air m'a branché dès la 1ère écoute et continue de me plaire !

"Sonic Boom" est une preuve flagrante qu'il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis ! Début 2008, avant la tournée européenne "Kiss Alive 35", Paul Stanley n'hésitait pas à affirmer que Kiss n'était pas prêt de refaire un album. Partant du principe que les fans ne désiraient entendre en concert que des classiques du groupe, pourquoi donc s'évertuer à écrire de nouveaux titres ?!! Sauf que, autant battre le fer quand il est chaud, la tournée "Kiss Alive 35" fut un énorme succès et cela donna au groupe une irrépressible envie de retourner en studio pour enregistrer ce tout nouvel album.

En réalité, on doit "Sonic Boom" surtout à la volonté de Paul Stanley qui s'est largement, et le plus, impliqué dans sa création. En effet, le guitariste a écrit, ou co-écrit avec Gene Simmons ou Tommy Thayer, 9 des 11 titres et a de surcroît produit tout seul l'album. "Sonic Boom" est un album 100% Kiss, sans aucun autre compositeur extérieur au groupe. Cela faisait depuis 1983 que cela n'était plus arrivé !!

Tout cela pour un résultat étonnant et qui peut, dans un premier temps, s'avérer plus ou moins déconcertant. Car le Kiss 2009 fait un sérieux grand bond en arrière avec des compositions qui, tout en conservant une production très moderne, ne sont pas sans rappeler le grand Kiss des années 70 et 80. Il s'agit là d'une volonté manifeste de la part de Kiss, comme peut en témoigner la superbe pochette du disque. Même si le groupe s'en défend, il n'est quand même pas anodin que l'artwork ait été confié à Michael Doret, auteur également de la pochette de "Rock And Roll Over" (1976).

Les albums de Kiss sont devenus tellement rares que la sortie d'un nouvel album du groupe américain est toujours un petit évènement en soi. Et question musique, autant dire que l'attente valait largement la chandelle.

Si la plupart des compositions de "Sonic Boom" sortent tout droit des seventies comme les très rock'n'roll "Never Enough" et Yes, I Know", certaines compositions sentent bons le début des années 80 ("Modern Day Delilah", "Russian Roulette" ou "I’m An Animal"). Il faut reconnaître à Kiss le don des mélodies vocales et instrumentales efficaces avec trois titres fort délectables : "Russian Roulette", "Yes, I Know" et " Stand". Quant à Tommy Thayer et Eric Singer, ils ont trouvé leur place entre Paul Stanley et Gene Simmons et leur jeu n'a rien à envier à leurs prestigieux prédécesseurs que sont Ace Frehley et Peter Criss.

Thayer assure grave avec des soli de guitare tout simplement redoutables comme par exemple sur "When Lightning Strikes". Singer, quant à lui, tape sur ses fûts avec la grâce d'un félin ("Yes, I Know"). Les deux font dorénavant vraiment partie intégrante du groupe et chacun a même le droit de passer une fois derrière le micro : Thayer sur "When Lightning Strikes" et Singer pour "All For The Glory".

Avec "Sonic Boom", Kiss démontre d’une incontestable façon qu’il est capable de nous délivrer encore des albums gorgés de feeling et tout simplement énormes dans leur genre. "Sonic Boom" peut d'ores et déjà s'apparenter à un album classique, dans le sens noble du terme, de Kiss. Pour les avoir vu lors de la tournée "Kiss Alive 35" et avec en prime un album inespéré de cette qualité, Kiss confirme qu'il demeure l'un des plus grands groupes de rock au monde.

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Vu la différence de prix entre l'édition normale et l'édition limitée de "Sonic Boom", il serait vraiment dommage de se priver de cette dernière version. En effet, Kiss nous propose de vrais bonus pour le prix d'un CD normal. Un exemple à suivre !! Outre l'album proprement dit, la version limitée propose :
- un CD de quinze classiques du groupe dans une version moderne jouée par le line-up actuel. Ces titres valent vraiment le détour et sont un parfait best-of pour ceux qui ne connaîtraient pas, ou mal, le groupe : Deuce - Detroit Rock City - Shout It Loud - Hotter Than Hell - Calling Dr Love - Love Gun - I Was Made For Lovin You - Heaven's On Fire - Lick It Up - I love It Loud - Forever - Christine Sixteen - Do You Love Me - Black Diamond - Rock And Roll All Nite.
- un DVD de six titres joués et filmés en live à Buenos Aires le 5 avril 2009 lors de la tournée sud-américaine du Kiss Alive 35... souvenirs, souvenirs... Les titres sont Deuce - Hotter Than Hell - C'mon And Love Me - Watchin' You - 100,000 Years et Rock And Roll All Nite

source de la chronique MUSIC WAVES

Merci Domm pas mal aussi ...

Onze ans après la sortie de Psycho Circus, le "Hottest Band In The World" KISS est de retour avec Sonic Boom,
un album dont plus personne n'espérait la sortie tellement les rumeurs
d'adieu et de changements de line-up polluaient la presse hard-rock
durant ces dernières années.
Suite à la tournée de reformation de 1999, exit donc Ace Frehley (guitariste) et Peter Criss (batteur). Sur Sonic Boom, le démon Gene Simmons et la star Paul Stanley sont désormais entourés de Tommy Thayer à la guitare solo et d'Eric Singer aux fûts.

Enorme surprise qui va rendre fou les fans de la Kiss Army : Sonic Boom est un pur retour aux sources, du KISS
authentique dans le strict même style de hard-rock que le groupe
exécutait à la fin des années 70. Vous avez aimé taper du pied sur Deuce, Strutter, Black Diamond, Calling Dr. Love ? Alors vous allez adorer tous les morceaux de Sonic Boom.

Signalons tout d'abord la présence de 3 véritables tubes qui ne quitteront pas vos esgourdes : Never Enough, All For The Glory et Say Yeah.
Never Enough est basé sur un refrain ultra accrocheur, la voix de Paul Stanley n'a pas changé d'un poil en 30 ans !, on croirait entendre le Stanley de Love Gun.
All For The Glory, démarrant sur un riff rappelant Black Diamond, est la définition même du hard-rock dansant façon KISS rappelant l'époque Destroyer.
Say Yeah est "le" morceau commercial par excellence : un brin de glam, des choeurs, du KISS période Asylum.
Le genre de morceau qui va tout déchirer en live, on imagine déjà les
pyrotechnies à Bercy et le public s'égosiller à reprendre le Say Yeah.

Sonic Boom contient également des morceaux plus lourds, plus sombres, plus heavy. On notera la présence de I'm An Animal, chanté par le démon Gene Simmons avec sa voix très grave, l'ombre sombre de Black Sabbath plane même sur l'ambiance de ce morceau.
Hot And Cold rappelle, quant à lui, le Calling Dr. Love de par sa basse mise en avant et de par la voix si rocailleuse du bassiste.
Modern Day Delilah, qui ouvre le bal, officie d'avantage dans le hard-rock à la sauce Led Zep sur les riffs de guitare.

On trouve également du rock plus soft, notamment sur Stand, au refrain mélodique accrocheur un peu miéleux nous ramenant à la fin des années 80.

Bref, KISS sort là son meilleur album depuis des lustres. Après avoir fait une tentative de modernisation de son hard-rock en 1999 sur Psycho Circus, le groupe américain a décidé sur Sonic Boom
de faire un album pour ses fans de la première heure. Tout bonnement
excellent - c'est simple et hallucinant : rien n'a changé depuis 1975 !!
La preuve la plus évidente est Yes I Know (Nobody's Perfect), morceau authentiquement KISS qui mettra le feu sur scène dont les riffs rock n' roll restent d'ailleurs très proches d'un Detroit Rock City, c'est tout dire !

Sonic Boom
sortira en exclusivité dans la chaine de supermarchés Walmart chez nos
amis ricains et c'est Roadrunner qui est en charge de sa distribution
pour la France. Il s'agit certainement du dernier album studio de KISS alors il ne faut pas manquer ça !
Il fallait une sacrée paire de C****** (ou une sacrée langue Monsieur Simmons) pour oser sortir un album de hard-rock aussi "démodé" et autant teinté années 70-80 en cette année 2009. KISS l'a fait, une belle preuve de sincérité vis à vis d'un public dépassant aujourd'hui largement la trentaine d'années.


C H R O N I Q U E DrRock


Après toutes ces années, j'en suis vraiment à me demander si Kiss n'est
pas la plus grande escroquerie du Rock'n'Roll (?). En tout cas, en
matière de communication et de marketing, ce groupe a depuis très
longtemps compris comment créer le "Buzz" autour de lui. C'est vrai quoi
! Il y a encore peu de temps, juste avant la publication de Sonic Boom, Stanley/Simmons, et même Eric Singer, martelaient à qui voudrait l'entendre que NON ! Il n'y aurait définitivement plus de nouveau Kiss.
Et paf !!! Trois petits mois après ces officieuses et catégoriques
déclarations, déboule dans les bacs celui que l'on n'attendait pas (ou
plus). Que fait le fan ultime dans ces cas là ? Il fonce tête baissée
bien sûr ! Sachant qu'il y aura toujours quelques fines bouches,
quelques récalcitrants, peu enclain à remettre la main au porte-feuille
(ceux qui comme moi c'était fait avoir la dernière fois avec le
gentillet Psychocircus), Kiss propose donc, en
plus de l'album, rien moins que deux galettes supplémentaires pour
mieux nous faire mordre à l'hameçon. Un Hold up en règle comme dirait
l'autre. Ok Gene ! Ok Paul ! Haut la main vous m'avez eu... Je me rends.

De l'empire Kiss je ne connaissais que si peu de
choses que lorsque le groupe réenregistre pas moins de quinze de leur
"Classics", évidemment je cède plus facilement.
Kiss
aime ses fans, il aime aussi beaucoup l'argent en ne jurant (presque)
que par le saccro saint Dollar. Aussi, pour être définitivement sûr que
tout le monde passera à la caisse, et qu'il en aura (pour le coup) pour
SON argent, les Detroit Rock'n'rollers augmentent ce joli packaging d'un
DVD supplémentaire, extrait de leur dernière tournée. Sans rentrer trop
dans les détails, j'ai quand même trouvé ça un un tantinet... Est-ce
que tout ce décorum (ces poses, ce maquillage etc,...) ne sont pas
aujourd'hui un peu grotesque et désuêt... Trente ans (et +) après ? Je
pose juste la question.

Le rimelle, les paillettes, la pochette
qui en rappelle une autre, une écriture qui lorgne ouvertement vers le
passif du groupe, le tout pour un Hard Glam/Rock, plus proche finalement
de The Beatles (dans l'écriture) que de n'importe quel
autre groupe de Hard vraiment saignant. Voyez que pour les repproches,
j'aurais eu tout loisir de me lacher... Seulement voilà !!

Sonic boom n'est effectivement pas l'album de l'année, et Kiss a fait du neuf avec du vieux.... Qu'importe ! Kiss
tient au moins ses promesses (lesquelles au faites ?) en proposant onze
titres très bien écrit, très bien produit aussi, accrocheurs comme il
faut (Stand et Say yeah ! en tête), avec comme seul mot d'ordre me semble-t-il: "Au diable la nouveauté ! Eclatons nous comme bon nous semble".
De la fraicheur et de la fantaisie, rien de plus rien de moins. Parce que Kiss finalement, c'est d'abord et avant tout de l'entertainement.

Mais que demande le peuple à la fin ?!! La tournée des patroooons !
Et comme y disent au pays du Groland, même dans la "Kiss Army": Quand
c'est la fête ! Ben c'est la fêêêête !!!
source aux portes du metal

2009 SONIC BOOM ...CURE DE JOUVENCE...

Plusieurs échos précédant
la sortie de ce disque avaient laissé entendre que le Kiss s’apprêtait à
faire un retour aux sources. En quelque sorte un panoramique sur
quelques 35 ans de carrière. Comme d’habitude avec la paire Stanley /
Simmons si les déclarations méritent souvent d’être relativisées, voire
sujettes à caution, il fallut attendre la confirmation de son titre et
l’apparition de son visuel accrocheur rappelant fortement Rock’n’Roll
Over pour confirmer la donne. Il faut dire qu’à force de se répéter note
pour note, le groupe avait singulièrement perdu de sa superbe ces
dernières années. Certains étaient mêmes allés jusqu’à ranger les deux
acolytes aux rayons peinture et expertise marketing. Et bien autant le
dire sans réserve, Sonic Boom c’est du Kiss dans le texte. Un retour
vers le futur réussi qui possède toutes les caractéristiques de ce que
pouvait espérer les anciens et découvrir les plus jeunes. Attention,
rien de révolutionnaire pour autant, pas même un sans faute, juste un
pur moment de rock’n’roll libéré du superflu.

Production épurée,
Sonic Boom est en fait un kaléidoscope. Et s’il donne une illustration
concrète de la façon dont on peut créer quelque chose de nouveau par un
simple réagencement de ce qui existait, encore faut-il maîtriser son
sujet. A cette question, la réponse fournie par ce disque est explicite
et renvoie dos à dos ceux qui faisait déjà la fine bouche. Oui, avec ses
qualités (Modern Day Delilah), ses clins d’œil particulièrement appuyés
(Russian Roulette - Never Enough), comme ses mauvais penchants à
vouloir jouer dans l’arène (Say Yeah), cet objet plus sage que
tonitruant est un très bon disque. Un album qui ressemble à ses auteurs.
A cette carrière aux volets multiples, heureux ou malheureux, dans
laquelle chacun y trouva sa foi. Bien sur, à l’écoute de plusieurs
titres on pourra toujours trouver à redire quant à une certaine
complaisance. Mais au final, la bouffée rock tendance 70-80 est
tellement vivifiante que l’on aurait mauvaise grâce à ne pas en
reconnaître l’efficacité. On nous avait prévenus, Kiss allait faire du
Kiss. Résultat : l’état d’esprit qui animait Love Gun est de retour.

Néanmoins,
si l’objectif avoué comme la construction de ce disque sont de nous
brosser dans le sens du poil, quitte à nous jouer les versets d’une
certaine nostalgie, il s’avère rapidement impossible de se refuser à
l’énergie communicative qui émane de chaque morceau. L’envie est là.
Retrouvée. Avec ce petit quelque chose qui ressemble au plaisir de jouer
ensemble. En effet, comme sur l’illustre prédécesseur, chacun y va de
son intervention avec un appétit qu’on ne lui soupçonnait plus ou pas
encore. Au titre des nominés, on soulignera le formidable retour de Gene
Simmons sur nombre de compositions, particulièrement lorsque celui-ci
redevient créature. Peut-être le meilleur titre de l’album, demain un
classique, rien de devrait pouvoir se mettre en travers d’un I'm An
Animal auquel on aurait injecté les heures sombres de Destroyer et la
bestialité d’une certaine machine de guerre. Par ailleurs, si on
attendait Paul Stanley au tournant d’un Live to Win plutôt tendre, la
prestation proposée confirme haut la main la le savoir-faire mélodique
de l’homme à l’étoile. Voire même sa science du hit multi générationnel.

Quelque
soit l’époque, si le Starchild a toujours su nous démontrer sa capacité
à faire de son rock un vrai moment de haute couture, cette fois-ci
l’omniprésence de son talent ne soufre aucune critique. Bien sur, on
aura tôt fait de lui reprocher certaines facilités textuelles, mais au
final Never Enough comme Danger Us auront vite raison de toute
réticence. Pour autant, si en solo ou en duo les deux font la paire, les
contributions d’Eric Singer (All For The Glory) et de Tommy Thayer
(When Lightning Strikes) ne peuvent être passées sous silence tant elles
renvoient une fois pour toutes les abonnés absents à leurs chères
études. Très différentes l’une de l’autre, le morceau de Tommy cultivant
allégrement les clichés, celles-ci ont l’avantage de nous confirmer
également que nous sommes véritablement en présence d’un quatuor. Ainsi,
de Dressed To Kill à Revenge en passant par Animalyze, comment ne pas
se laisser emporter par ce vent de fraicheur qui, toutes époques
confondues, ravive un chrome qui commençait à ce ternir.

Une
nouvelle fois, sous les soli particulièrement efficaces d’un guitariste
de moins en moins sous influence, Kiss crée l’évènement en bâtissant sur
son histoire. A bien y regarder de plus près, peu de groupes se
seraient lancés dans une telle aventure. Seulement Kiss s’est autre
chose…
9/10

j'aime de plus en plus cet album..

Alors là, je ne peux que voter pour "Say Yeah" qui est la chanson qui m'a tout de suite plu , un hymne de plus à chanter sous la douche lol .
Un album qui marque le dernier line-up de KISS , bon album , je lui donne 4.50/5

Un excellent retour après de très (et trop) longues années d'absence.
Simple, efficace et direct.
Le chaînon manquant entre "Love Gun" et "Créatures". 4/5.

Après plusieurs écoute, je n'arrive toujours pas vraiment à rentrer dans cette album.
Ca rentre par une oreille ... et ça sort d'une autre.

Si kiss nous joue un album très 70's (avec des relents de la période 80-90 quand même), il se trouve que, qualitativement, elle sont loin les années 70.
Bien sur, un vieux groupe ne peut pas rivaliser avec le meilleur de son passé, c'est évident.

Mais il y a franchement un très grand nombre de titres moyens sur ce disque.
Je dirais que 3 à 4 titres sont bons pour tout le reste qui varie entre le "moyen" et le "pas terrible".

De plus, la production et le mixage, sans puissance et profondeur,  ne met pas grand chose en valeur : on à l'impression d'écouter une bouillie sonore ou rien ne ressort vraiment.
Le problème de beaucoup de production moderne ...
D'ailleurs, on retrouve un peu la même impression dans les derniers maiden mais c'est encore plus flagrant ici.

De plus, il y a le travail de Thayer à la guitare : pour moi, le moins bon guitariste qu'à eu kiss.
Un jeu sans identité, du sous Frehley avec des solos jamais marquant .
Pareil pour Eric Singer.Sur cette album, on ne retient rien, c'est conventionnelle au possible  : on est loin du swing de Criss et de la puissance de Carr.

Enfin, il y a Paul et Gene qui, au fil des ans, ont malheureusement perdu leur capacité vocale .

Un album bien bien trop moyen pour moi, pour ne pas dire médiocre.

Sonic Boom s’enchaîne parfaitement à l’écoute juste après Revenge. les deux à la suite c'est juste epic

Pompe à fric


Kiss, c'est une légende du hard rock et du heavy metal, où quatre super héros venaient faire du putain de rock'n'roll qui filait la banane à un public plus que conquis, enrôlé dans la Kiss Army. Et au fil des années, le groupe n'a pu que bénir sa nationalité, sous l'égide du puissant Dieu Dollar. Plus qu'une formation musicale, c'est un business qui rapporte. Les produits dérivés affluent de toute part, des poupées articulées aux comics, du make up aux cercueils... Depuis la reformation de 1996 avec maquillage, Kiss est à nouveau ultra bankable, et la tournée d'adieux entamée en 1999 s'éternise... A tel point que le groupe sort un nouvel album en 2009, à la surprise générale vu que Paul Stanley avait estimé qu'un tel produit serait inutile vu que les fans viennent aux concerts pour entendre les classiques, pas de nouveaux morceaux. Un revirement étonnant, donc.

La pochette de Sonic Boom fait étrangement penser à Rock And Roll Over, l'un des grands succès de Kiss. La scie est remplacée par des brisures, les visages des musiciens sont placés dans les coins, tandis que logo et titre occupent le centre, voilà pour les grosses différences. L'idée est la même à peu de choses près. Bien sûr, il y a Spaceman et le Chat, même si Ace Frehley et Peter Criss ne font plus partis de l'équipée sauvage. Plus que leur présence, c'est leur image qui est utilisée car c'est ce que veulent les fans. Il n'y a pas beaucoup d'intérêt à créer des maquillages pour Eric Singer et Tommy Thayer comme ce fut le cas pour Eric Carr et Vinnie Vincent en leur temps. Et là, les propos lâchés par Stanley reviennent en mémoire comme un boomerang : il voit toujours Kiss tourner dans 50 ans, mais sous des maquillages identiques, d'autres musiciens. Ou The American Way Of Life revu et corrigé par Kiss.

Que les fans se rassurent, ils seront comblés par cet album qui sent le Kiss 1976-1985 à plein nez, sans détour par le disco ni vers quelque chose de plus aventureux à l'instar de Music From The Elder. Bref, c'est du condensé de hits, dans la plus pure tradition des Love Gun ou Rock And Roll Over, avec quelques choeurs qui ne sont pas sans évoquer Asylum. En revanche, il ne faut pas s'attendre à des perles plus heavy comme sur les excellents Creatures Of The Night et Lick It Up. Non, les membres de Kiss ont décidé de s'attaquer à des mid tempos pépères aux refrains gonflés à bloc, dans la plus pure tradition du groupe. Le jeu de Singer à la batterie se rapproche de celui de Criss, avec un peu plus de lourdeur dans la frappe (il est le batteur idéal pour KIss depuis le décès de Eric Carr). Thayer, malgré une bonne volonté évidente, n'est pas forcément très convaincant à la guitare lead. Les soli n'ont jamais été le plus important chez les peinturlurés, mais il convient d'avouer qu'ils manquent cruellement de feeling.

En jetant un coup d'oeil sur les crédits, on remarque que pour la première fois depuis longtemps, Kiss n'a pas fait appel à des compositeurs extérieurs. Paul Stanley et Gene Simmons se partagent le travail, aidés par Thayer qui a vraiment envie de pallier l'absence de Ace Frehley du mieux qu'il peut. Là encore, pas trop de surprises : Simmons assure les titres lourds, comme Russian Roulette ou Yes I Know (Nobody's Perfect), tandis que Stanley se contente de créer des titres catchy à refrains fédérateurs (Modern Day Delilah)... Et Thayer ? Il essaye de proposer la facette plus électrique et puissante de Frehley justement, mais il n'y arrive pas franchement ; When Lighting Strikes aurait du être une tuerie, il y a les ingrédients pour, mais c'est terriblement convenu, comme presque la totalité de l'album.

Parce qu'il manque un songwriting différent, une écriture plus folle, ou bien plus heavy, comme celle de Frehley ou Vinnie Vincent justement, qui apportaient une réelle gniack aux albums de Kiss. Il n'y a pas de morceaux capables de se hisser au niveau de la folie groovy qu'est Parasite, il n'y en a pas d'aussi jouissif qu'un I Love It Loud, ou la simplicité dans ce qu'elle a de plus efficace. Et là, on se souvient de Revenge qui montrait une très nette hausse du niveau avec le retour de Vincent à la composition...

Comme dit, le disque plaira aux fans qui retrouveront un Kiss classique. Mais peut-être sans folie ni imagination. Sortir un tel disque, ancré dans la grande époque, est un acte commercial à l'état pur. Cela s'adresse aux fans, juste aux fans qui sauront que Kiss compte sur eux. Parce que sur le grand échiquier des productions de 2009, Sonic Boom est juste un pion, un pion qui sera vite renversé par le gambit du roi représenté par le Anomaly de Ace Frehley, bien plus heavy et solide que l'opus de ses anciens compagnons. Bref, un disque que l'on peut assimiler à une pompe à fric et dont les morceaux passeront bien l'épreuve de la scène tant ils se mêleront aux autre classiques du même tonneau. Sortir un tel album pour ce résultat, c'en est presque navrant.
source METALSHIP

Pour ma part je ne partage pas du tout l'avis de cette critique Metalship.
Et je suis très loin  de trouver que Sonicboom est un album mineur de la discographie Kissienne.
Dire que c'est un album sans imagination est juste purement subjectif, des titres comme Stand ou All for the glory illustrant à mon sens -ce qui est tout aussi subjectif -tout le contraire.
Et maintenant l'argument qui tue : un album qui plaira aux fans   Parce qu'un bon album pour l'auteur de cette Cro chez metlship, c'est faire ce qui déplait aux fans  ?
Et je puis je serai vraiment curieux de connaitre les ventes de cet album, au niveau mondial pour contre argumenter l'argument facile vis à vis de KISS : la Pompe à fric (il me vient une remarque 2e ou 3e degré à l'esprit mais par décence je la remet dans mon calbute). Quand quelque chose ne plait à pas à quelqu'un chez KISS, ça y est, on sort vite les mots  "Fric" "commercial..."....
Pour moi Sonicboom est un putain de bon album de Rock'n Roll, et de rock comme ce groupe n'aurait jamais dû cesser d'en faire.

Il y a 10 ans jour pour jour sortait cette merveille de Sonic boom !

chronique d'un des shows sonic 's tour ......d'un mec qui est fan et qui a payé sa place .....