Vous écoutez quoi en ce moment ?

J'ai bien aimé le show de Def Leppard... samedi dernier !!!! En fait je leur donne la note 10 sur 10 ...

j'écoute Pyromania, Hysteria...


Aussi 90125 de YES remasterisé....

J'attendais Floor, j'ai Annecke , le Storm, en boucle !

YES - 90125


"Comment en est-on arrivé là ?" se demandera l’amateur. "Serait-ce la faute au punk ? Au public ?" Et si c’était simplement parce que la majorité des groupes de prog n’avait plus grand-chose à dire lorsque les années 80 sont arrivées… Toujours est-il que les amateurs de Yes avaient plus ou moins vu le coup venir. Tormato montrait déjà de grands signes de faiblesse et sa succession, Drama, signa même la fin du line-up « classic Yes » pour de bon (même si cet album est bizarrement excellent). La cohésion du groupe était donc au plus bas et la grande purge sonore des années 80 commençait gentiment à s’imposer… Oui, ça sentait clairement le sapin.

Pour survivre, Yes a donc dû s’adapter… logique. Et pour sa transformation, Yes va faire appel au talentueux Trevor Rabin qui guidera le groupe sous les traits d’une simple formation pop rock. Et ça va marcher ! Car cet album sera un énorme succès, notamment grâce au meta multi archi connu "Owner Of A Lonely Heart" et son riff reconnaissable entre mille. 90125 est donc un album de pop bien léchée, bien produite et souvent très efficace. Le disque s’écoute donc sans trop de peine. Oui mais voilà, si l’orientation du disque permettra au groupe de survivre, ne fallait-il pas plutôt le laisser mourir en paix ? Car c’est tout de même diablement lisse, formaté et consensuel. La pop n’est pas un vilain mot, elle peut être même parfois très agréable, je suis le premier à le reconnaître. Mais, diantre, il ne s’agit pas de n’importe quel groupe mais des parents de Close To The Edge ! La pilule est forcément difficile à digérer pour les amateurs. On tente de rester objectif, de ne pas être obtus mais "It Can Happen", c’est tout mou ! et que dire d’un morceau comme "Our Song", certes bien rythmé mais aux mélodies d’une niaiserie sans fond ! Et ce n’est pas les sympathiques parties de Rabin (qui se débrouille tout de même très bien… mais Howe nous manque) qui me feront changer d’avis.(leséternels.net)

Sonicboom a écrit:

INCROYABLE!!! L'album n'est pas disponible au Québec...

Ricardolanglois a écrit:

Sonicboom a écrit:

INCROYABLE!!! L'album n'est pas disponible au Québec...

Bah si :

http://www.amazon.ca/s/ref=nb_sb_ss_i_2_27/192-7799197-0764009?url=search-alias%3Dpopular&field-keywords=scorpions%20return%20to%20forever&sprefix=scorpions+return+to+forever%2Caps%2C238

Bon en même temps, c'est un album gentillet mais franchement pas indispensable...

Pour les oreilles de ces dames ah ah

MUMFORD & SONS - Wilder Mind

j'ai beaucoup aimé leurs albums folk-rock... celui-ci amorce une nouvelle direction...
pour l'audace 8 sur 10 !!!



Finie la musique à l’ancienne, délicieusement cowboy et subtilement farwest. Savant mélange de rock alternatif type Noah and the Whale, de bluegrass style B.O. d’ Alabama Monroe, et de folk-rock façon The Lumineers. Adieu banjos, lignes de basse violoncelle/contrebasse et cuivres en tout genre.

Voici venu le temps de l’expérimentation pop/rock et de la démocratisation musicale. Mumford vient se frotter, via ce dernier opus, aux synthés, riffs longs de guitares électriques et batterie conventionnelle, au sein d’une atmosphère quelque peu assombrie et tendue. Exit Marcus Dravs à la production des 2 premiers albums, parti s’attaquer au nouveau projet de Florence + the Machine. Bienvenue à James Ford, qui lui, était des 2 premiers projets de Florence -chaise musicale dites-vous ?- et qui participe à l’instru, notamment, en tant que percussionniste.

Le virage artistique ne tarde pas à se faire sentir. Dès l’entame de Tompkins Square Park, résonnent les coups sur la caisse claire en réponse à la basse ultra-simpliste d’une pop stéréotypée. Mélodie facile, minimaliste. Retravaillée avec plus de matière sur Wilder Mind -piste 4-. Véritable sentier en extérieur à arpenter au son d’une guitare sauvage et de claviers discrets, enveloppés dans une pop aérée, nous voilà rassurés.

D’autant plus lorsque l’on attaque le joli test rock que constitue Believe. Voix allongée à la reverb, intro façon Violet Hill (Coldplay), bridge diablement efficace et riff nerveux. Assurément une belle compo modelée pour la vente mais non moins jubilatoire. Only Love est en quelque sorte sa petite sœur. Une ambiance empreinte d’émotion, de mélancolie, qui se conclue tout en force avec un redoublement guitare-percussions. Ce rock-là aux percussions étouffées, voit en The Wolf une répartition beaucoup plus homogène dans la durée, en termes d’énergie et de son de guitare ...