kissloloCo-AdminMessages : 17745 Date d'inscription : 10/04/2010
Sujet: Re: Reviews de concerts Dim 26 Oct - 8:40
HOLY CROSS, MASTERPLAN, EDGUY au Transbordeur, Lyon le 14 Octobre 2014
Ce soir c’est le groupe Edguy qui vient nous rendre visite pour défendre leur dernier album Space Police - Defenders of the Crown sorti au mois d’avril, je retrouve Laurent « thelols666 « du forum Iron Maiden à l’entrée et allons déguster une bière en parlant de notre musique favorite. Il est à peine 19h30 quand le groupe stéphanois Holy cross attaque les hostilités devant un parterre clairsemé, le combo nous délivre un set dynamique et vitaminé qui ravi une bonne parti du public, mission accompli pour le groupe français qui a chauffé la salle pour Masterpan. Nous croisons et saluons Paul du groupe Heavylution, Masterpan s’invite sur scène sans esbroufe et nous déroule sur show sympa, punchy et mélodique, mais sans réelle magie et passion , c’est vrai que j’ai abandonné le groupe depuis longtemps ,trop difficile à suivre avec ses changement de line up incessants , Rick Altizi le chanteur At Vance s’en sort avec les honneurs et Roland Grapow est très bon mais très effacé , dommage ! Ce qui n’empêche pas le public de rendre une belle ovation au groupe. Il est 21h50 quand Edguy monte sur Scène devant une assemblée en ébullition, le groupe a une grosse cote à Lyon et Love Tyger mais tout le monde d’accord , la partie est déjà gagné , Tobias Sammet est très en voix et son charisme fait le reste ! Out of Vogue, Ministry of Saints, Superheroes défilent à vitesse grand v, le groupe est comme à son habitude, heureux et hilare, comme nous les avions laissé lors de leur dernier passage en octobre 2011, même les morceaux du dernier album comme Defenders of the Crown ou Space Police font l’unanimité, alors que dire des classiques comme Vain Glory Opera ou Tears of a Mandrake qui électrise le transbordeur finalement très bien rempli ! Le solo de batterie de Felix Bohnke n’est pas ennuyeux avec le thème de star wars et l’ovni Rock Me Amadeus est un bon moment, mais que dire de Babylon avec un Tobias a l’apogée de sa folie avec La Marche des Gendarmes puis un couplet de The Trooper, nous avion déjà eu un refrain de running free plus tôt dans la soirée ! Le groupe revient nous achevé avec Lavatory Love Machine et King of Fools, Tobias prend déjà rendez-vous pour la prochaine tournée avec une date à Lyon devenu incontournable ! Edguy est vraiment un groupe à voir sur scène, leur prestation son à chaque fois remarquable, alliant blague, humour, joie d’être là, mais surtout une qualité musicale hors norme avec deux guitariste de premier plan Jens Ludwig et Dirk Sauer en symbiose lors de leurs interventions en twin guitare ! Felix Bohnke et Tobias "Eggi" Exxel dresse une rythmique de feu et Tobias Sammet est le mec qui a compris que rock ‘n’ roll et autodérision était un tout, alors oui il en fait des tonnes mais quel bonheur, et quel chanteur doublé d’un sacré show man, Voilà c’est Edguy groupe honnête sur disque mais phénoménal sur scène !!! Rendez-vous est pris pour la prochaine tournée, merci !!!!
Masterplan
1. Enlighten Me 2. Heroes 3. Crimson Rider 4. Keep Your Dream Alive 5. Crystal Night 6. Spirit Never Die 7. Soulburn 8. Kind Hearted Light 9. Crawling From Hell
Edguy
Intro 1. Love Tyger 2. Out of Vogue 3. Ministry of Saints 4. Superheroes 5. Defenders of the Crown 6. Vain Glory Opera 7. Drum Solo 8. Space Police 9. Babylon 10. Rock Me Amadeus 11. Land of the Miracle 12. Tears of a Mandrake Encore:
13. Lavatory Love Machine 14. King of Fools
kissloloCo-AdminMessages : 17745 Date d'inscription : 10/04/2010 Age : 57 Localisation : Grenoble
Sujet: Re: Reviews de concerts Dim 26 Oct - 8:41
Hellorwine , Rising Steel , Sleekstain , Sister Sin , salle EVE , Grenoble le 24 octobre 2014
Sister Sin à Grenoble, un rêve, seulement 2 malheureuses dates en France organisé de plus grâce à des associations, quelques tourneurs devraient avoir honte !!! Mon pote Domm me retrouve à la maison et nous voilà parti à l’aventure à Grenoble, nous avons droit aux célèbres bouchons de la rocade Grenobloise et arrivons sur le campus ou se trouve la salle. Superbe petite salle au passage, nous croisons et échangeons quelques mots avec Yves Campion le bassiste de Nightmare et avec le chanteur de Restful qui nous relève que l’album devrait arrivé vers fevrier , mars .Discutions métal avec pas mal d’habitué croisé au fil des concerts , il est 20 h00 et Hellorwine ,tribute band de Maiden nous concocte un set ou les morceaux d’anthologie de la vierge de fer font merveilles , a noté que c’est David Amore le batteur de Nightmare qui est derrière les futs .Excellent façon de lancer la soirée ! C’est au tour de Rising Steel groupe de heavy métal typée 80 de nous servir une belle prestation teinté d’influence de nos idoles , le chanteur a des intonations a la Dio dans la voix , pas d’ennuis et bon set vigoureux , un agréable moment ! Sleekstain prend la suite dans un registre différent, là c’est un ersatz de Guns ‘n roses , ne pas le voir ou l’entendre serait compliqué , ça joue bien ,le chanteur déjanté fait le show , Slash ,pardon le guitariste assure même si c’est pas trop ma tasse de thé , c’est plaisant ,pas impérissable, mais sympa ! C’est ce que j’adore dans ce genre de concert, c’est que c’est à la bonne franquette, pas de chichi c’est les membres de Sister Sin qui mettent en place leur matos, quel bonheur de voir des mecs simple et que Liv la chanteuse passe à 50 cm de vous pour se préparé ! Ce groupe progresse à chaque album et c’est avec une grande impatience que j’attendais de les voir en live, le moment est enfin arrivé ! Le groupe arrive simplement sur scène et tout de suite la dimension bascule, les musiciens presque timide qui installaient leur matériel se transforme en bête de scène, Jimmy Hiltula nous assène des riffs ravageur et mélodique, Dave Sundberg a la batterie et Strandh à la basse dresse un mur rythmique impressionnant et les mots me manque pour parler de Liv Jagrell , petit bout de femme ,mais monstre scénique , captivant son public et doté d’une voix incroyable , puissante et sans faiblesse , quel baffe mes aïeux !!! End Of The Line ouvre les débats, One out of Ten enchaine puis nous avons droit au nouveau single Chaos Royale de l’album Black Lotus qui sort le 27 octobre, le morceau ne dépareille pas avec le reste du répertoire , nous aurons droit à 2 autres nouveaux titres Desert Queen et Sail North, puis c’est une succession de classique Fight Song , Outrage, 24/7 la cover d’Udo ,Hearts of Cold, On Parole, le groupe s’amuse et heureux d’être là , et le bonheur est réciproque ,et le public leur rend au centuple , Sound of the Underground et Better Than Them clôture le show , puis reviennent pour achever les fidèles avec Beat 'Em Down de feux !Oubliez la nostalgie ,le heavy métal est vivant et Sister sin en porte fièrement l’étendard ! Fini me dite vous , oh que non , 2 minutes après la fin de ses 1 h 30 de bonheur , Liv arrive au stand merchandising pour signé autographes , se faire prendre en photo , discuté , bientôt suivit du reste du groupe ,45 minutes de folie ou gentillesse , simplicité , disponibilité avec les fans ou le bonheur est non fin des 2 cotés , combien de groupes pourrait en prendre de la graine et redescendre de leur pied d'estale , la musique ne s’emporterait pas plus mal ! Un grand merci à Rock Brigade pour cette soirée de bonheur simple, le retour fut une formalité tant le bien être nous avait enveloppé, Domm et moi avions pleins d’étoiles dans les yeux ! Merci Liv, Jimmy, Strandh, Dave et vivement votre prochaine tournée !!!
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PhilModérateurMessages : 7408 Date d'inscription : 21/04/2010 Age : 62
Sujet: Re: Reviews de concerts Ven 31 Oct - 15:10
VANDEN PLAS : Paris, Glazart, 30/10/14
Mon regretté père avait de la chance aux jeux de hasard et aux jeux en général. Il y a donc quelques jours, décidant de marcher sur ses traces, je participai au concours mis en place par Hard Force consistant à envoyer son nom et son prénom (vachely difficile, des fois je me demande parfois qui je suis.....) via le net afin de gagner une invitation pour le concert de Vanden Plas au Glazart à Paris, une salle que je ne connais ni d'Eve ni d'Adam. Quelques jours, plus tard, je reçois un mail m'annonçant que j'avais gagné l'invitation.
Je m'y rends donc hier soir en compagnie de la vaillante Punto, Mme Phil étant partie au resto avec ses collègues et me dis que la soirée sera quand même plus sympa que de rester tout seul comme un naze sans télé (puisque ces derniers temps, la connexion déconne à plein tube mais bon, je ne suis pas là pour vous raconter ma vie qui n'intéresse personne).
Direction donc le Glazart situé près de la Porte de la Villette, une salle dont je soupçonnais à peine l'existence. Je me pointe vers 17h30 bien sûr, personne n'est encore là. La salle est ornée de tags, c'est sans doute voulu pour marquer à quel point le lieu en question, limite glauque quand même, est tourné vers toute forme de Culture avec un grand "C". Je me suis demandé si véritablement un concert pouvait s'y tenir.
Moyennement rassuré, je retourne vers la Punto car m'étant garé sur un emplacement "Livraisons" avec ceci dit une ligne discontinue, je ne suis peut-être pas à l'abri d'un PV qui pourrait gâcher ma soirée et qui finalement pourrait me faire dire que le concert de Vanden Plas n'est plus une invitation....En chemin, j'avais pris soin de demander au flic qui était en faction à l'entrée de ce qui pouvait être une caserne de gendarmerie. Incapable de me renseigner au sujet des emplacements "Livraisons". Quand les flics sauront quelque chose, faudra me prévenir...J'aurais peut-être dû me servir de ça :
Je patiente donc quelques temps jusqu'à 18h30 dans la Punto, écoutant le double live de Status Quo enregistré au Civic Hall de Wolverhampton le 13 mars 2013, bref le genre de musique qui vous met le baume au coeur et qui vous fait oublier toute inquiétude superflue.
Le temps se passe puis je me redirige vers la salle aux alentours de 18h15. Les gens rentrent vraiment au compte-gouttes. Je présente donc mon invit' que le "contrôleur en chef" m'échange contre un ticket qui ressemble bien plus à un ticket de courses qu'à tout autre chose.
Je retrouve donc Suzy77 (du BSF et Facebook), en fait Suzanne et ses amis dont je fais la connaissance. Après avoir emprunté un long couloir, nous entrons dans la salle toute en longueur, la scène est à gauche et tout au fond à droite se trouvent le bar et le merchandising des 3 groupes qui vont se produire ce soir à savoir Symphobia et Amon Sethis.
Symphobia débarque donc sur la scène. Le ton est donné grâce à un métal complexe, énergique, lourd (parfois sabbathien sans pour autant disposer du même talent) et puissant le tout chapeauté par la voix gutturale et insupportable du guitariste chanteur. Perso, je n'accroche pas du tout. A force de répéter "Vous êtes toujours là ?", on est à même de se demander si notre ami n'a pas la crainte de voir son auditoire se diriger vers le bar tant la musique proposée par le groupe est si spéciale. Par contre, le bassiste fait preuve d'une étonnante virtuosité. Le supplice se termine pour moi après 40 minutes.
Le groupe suivant se nomme Amon Sethis et donc comme son nom l'indique, base sa musique autour de l'Egypte ancienne. Les cinq compères ont manifestement sorti un 2ème album dans l'indifférence générale. Après une longue intro épique, Amon Sethis investit la scène confinée du Glazart et propose un répertoire alambiqué certes de qualité mais qui ne m'interpelle pas. Le chanteur, portant au départ, ce qui ressemble à un masque mortuaire, évolue dans un registre vocal criard sans aucune espèce de chaleur et ce, malgré une occupation de la scène assez intéressante. Le bassiste qui a l'allure d'un Chabal exilé de ses terrains de rugby, martyrise sa basse comme personne tandis que le guitariste plâtré au bras droit, assure tant bien que mal le rôle qui lui est alloué. Ca joue bien, c'est bien en place mais franchement je n'accroche pas plus que ça, en fait pas du tout. Je ne vais pas être sympa mais le seul moment qui m'a véritablement captivé, fut la reprise de Maiden, Seventh Of A Seventh Son fort bien exécutée à mon humble avis où d'ailleurs le chanteur se la joue Alex Harvey sur Vambo. Le public offre une véritable ovation au groupe. Pour ma part, je suis bien content que cela se termine.
Passons donc maintenant aux choses sérieuses. Pour faire court, Vanden Plas, je ne les avais pas vus depuis 1999 au Ziquodrome à Compiègne alors qu'il faut bien le dire, le groupe avait à cette époque-là, atteint une certaine popularité culminant avec la sortie de l'album Far Off Grace. Auparavant, il s'agissait davantage à la fin des 90's d'un succès d'estime avec les albums Accult (album acoustique) et The God Thing. A Compiègne, le groupe qui avait donné une prestation remarquable, était venu accompagné de deux groupes, Chinchilla et Headline. Je reconnais avoir beaucoup apprécié cette période qui fut magistralement couronnée par l'album live Spirit Of Live où figure en plein milieu de Far Off Grace, une reprise pleine d'émotion de Ne Me Quitte pas du grand Jacques. Et puis, pour une raison que je ne saurais définir, j'ai décroché...Bah oui, je ne m'étais pas procuré Beyond Daylight, album qui, malheureusement, à mon humble avis, n'a pas permis au combo de franchir un échelon supérieur.
Les lumières s'éteignent. Apparaissent sur une longue intro dans l'ombre le batteur Andreas Lill et le claviériste Gunther Werno. Thorsten Reichert le bassiste, Stephen Lill le guitariste et Andy Kuntz le volubile vocaliste déboulent sur un percutant Holes In The Sky extrait de The Seraphic Clockwork. D'entrée de jeu, le son se veut être puissant sans être toutefois assourdissant. Son passé prestigieux n'étant pas en reste, Vanden Plas interprète avec efficacité et émotion le désormais classique dans le répertoire du groupe, à savoir Far Off Grace dispensé, ceci dit, de Ne Me Quitte Pas. Dommage, j'aurais bien voulu l'entendre comme à Compiègne...
Pour prendre des photos, les conditions ne sont pas idéales car les lights ne sont pas très performants. J'évite au minimum d'utiliser le flash car il n'est pas forcément agréable pour un chanteur de se le prendre dans les yeux toutes les deux minutes.
Second extrait de The Seraphic Clockwork puisque le groupe nous dévoile un Scar Of An Angel interprété par un Andy Kuntz survolté qui n'en finit pas d'arpenter la minuscule scène du Glazart en long en large et pas en travers (car là, c'est un peu problématique). Un groupe qui fait preuve d'une réelle cohésion et où sévit une véritable complicité entre les membres du groupe qui, malgré la complexité de certains morceaux, se plaisent à plaisanter ensemble.
Actualité oblige, le dernier album Chronicles Of The Immortals, défini comme un concept-album a droit au chapitre puisque les fans font preuve d'un enthousiasme réellement communicatif à l'écoute de Vision One enchainé de fort belle manière à Vision Two : The Black Knight (avec un "K"), Godmaker et Soul Alliance.
Retour sur The Seraphic Clockwork, un album qui semble leur être cher. En effet, c'est au tour de Frequency qui nous est proposés dans une version remarquable. Silently de Christ O vient clore la première partie des hostilités et ce, sous les vivas d'un public très chaud.
A peine le temps de souffler car nos cinq gaillards reviennent quasi immédiatement pour nous remercier de l'accueil qu'ils ont reçu. Paris a toujours été une date particulière pour eux. D'ailleurs à ce moment-là, un spectateur s'écrie : "Faut v'nir plus souvent !!!!", ce qui déclenche l'hilarité générale. Pour conclure, nos amis interprètent deux morceaux encore extraits de Christ O à savoir le morceau-titre ainsi que Postcard To God.
Une set-list de fort belle facture qui eut le mérite de tabler sur des morceaux post Spirit Of Live sauf donc Far Off Grace. Pour ma part, j'aurais voulu entendre des morceaux plus anciens comme Soul Survives, How Many Tears (initialement prévu sur la set-list mais abandonné à la dernière minute), I Can See, Iodic Rain, Into The Sun et Don't Miss You mais bon, le groupe semble tourner vers l'avenir, ce qui semble une qualité en soi. Le concert fut, ceci dit, intense de bout en bout et à aucun moment ennuyeux.
Pour couronner le tout, après seulement quelques minutes de pause, les cinq Teutons se rendent disponibles pour signer massivement des autographes et se prêter aux photos de rigueur. Vraiment des mecs sympas et ce, malgré la fatigue qui se lit dans leurs yeux. On a affaire notamment à un Andy Kuntz qui a envie de s'amuser avec ses fans. Les autres moins exubérants, sont, ceci dit, tout aussi dispos. Bravo Messieurs !!!!!!!!!!!
kissloloCo-AdminMessages : 17745 Date d'inscription : 10/04/2010 Age : 57 Localisation : Grenoble
Sujet: Re: Reviews de concerts Ven 31 Oct - 19:36
Urgent / Manigance au Brin de zinc le 29 octobre 2014, Chambery
Apres l’ouragan Sister sin de vendredi, voilà que RockBrigade Asso remet le couvert ce soir avec Manigance pour cette unique date en Rhône-Alpes au Brin de Zinc pour défendre son nouvel album "Volte Face», qui est une bien belle réussite ! Je suis pour la circonstance accompagné de mon pote Stephane, premier concert et pas vraiment amateur de hard rock, beau baptême ! A notre arrivé, premier constat, la foule des grands jours ne s’est pas déplacé, et nous tombons sur Didier Delseaux, le chanteur de Manigance à l’entrée, nous entamons la conversation et il espère un peu de public pour la soirée car visiblement les dates corses se sont déroulés devant un public plus que succinct pour ne pas dire plus ! , Toulon a été plus correct, on sent beaucoup de fatalité dans ses propos, pas de retour des médias, peu d’aide, le groupe n’intéresse pas grand monde, son quotidien depuis 15 ans nous confit il. Et pourtant volte –face est un album des plus abouti et réussis ! C’est le groupe Urgent qui ouvre pour chauffer les maigres fidèles, dans un hard rock classique et bien vitaminé, le groupe nous délivre un set de 50 minutes alternant leurs compos et quelques reprises comme le Billion dollars d’Alice Cooper, ou le red hot & heavy de Pretty maids ou Didier vient en guest star , un bon groupe a découvrir d’urgence ! (ok elle était facile !) Il est 22 h15 quand Manigance prend place et attaque comme à la maison par pur sang du dernier opus et la, péché d’orgueil ou de gourmandise, le volume a été augmenté de façon inconsidéré et c’est un déluge de décibels qui s’abat sur nos pauvres oreilles , quels dommage car Didier est en forme et sa voix fait merveille , François et Bruno les 2 guitaristes envois du lourd , volte –face suit ,les nouveaux titres passent superbement le cap du live , nous aurons également droit à leader , planeta zemlya et ultime atome , le problème du volume persistera malheureusement tout au long du show , 1 h30 ou le groupe se donnera à fond malgré un public clairsemé , marque des grands ! Il est minuit moins le quart et le boulot nous attend le lendemain, nous prenons congé et repartant content, malgré le volume qui un peu atténué le plaisir ! Juste un grand coup de gueule contre un certain public qui se déplace en masse pour voir Scorpions et consort et qui ne daigne pas sortir pour manigance, c’est franchement pathétique, aux médias et Magazines incapables de faire la promotion des concerts, sans parlé des tourneurs absent !!!
Merci à RockBrigade car avec Sister sin et Manigance vous nous avez offert du bonheur , du plaisir et de merveilleux souvenirs , et messieurs et dames qui étiez au show devant la télé lors de ses 2 évènements , un conseil plutôt que de sortir 60 à 80 euros pour voir Scorpions faire un show pour ménagères de plus de 50 ans ,mettaient 10 euros pour des groupes qui en valent vraiment la peine , les 80 fans d’hier soir remercient Urgent et Manigance , long live rock ‘n’roll !
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Did'yeahAdministrateurMessages : 8906 Date d'inscription : 06/04/2010 Age : 60 Localisation : kissvillage.
Sujet: Re: Reviews de concerts Ven 31 Oct - 20:20
Merci les gars
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SonicboomMonsterMessages : 11448 Date d'inscription : 30/09/2012 Age : 60 Localisation : 94
Sujet: Re: Reviews de concerts Ven 31 Oct - 22:03
J'admire la ténacité de tous ces musiciens qui jouent vraiment par passion dans des conditions parfois décourageantes et continuent la route. bravo à eux
Et merci Laurent pour ce report !
Dernière édition par Sonicboom le Sam 1 Nov - 10:49, édité 1 fois
kissloloCo-AdminMessages : 17745 Date d'inscription : 10/04/2010 Age : 57 Localisation : Grenoble
Sujet: Re: Reviews de concerts Ven 31 Oct - 22:16
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PhilModérateurMessages : 7408 Date d'inscription : 21/04/2010 Age : 62
Sujet: Re: Reviews de concerts Sam 1 Nov - 12:48
STRATAGEME : Paris, Quartier Général, 31/10/14
Le temps passe vite car cela faisait près d'un an que je n'avais pas vu mes potos de Stratagème. Le groupe se produisait au Quartier Général, un bar situé dans la rue Oberkampf à Paris. Nos quatre compères viennent clore une tournée importante dont le principal temps fort aura été le Festival Confluences à Montereau en juin dernier.
Le cadre du Quartier Général est agréable et surtout cet endroit est très spacieux. Même si au départ, nos amis rencontrent quelques soucis pour régler le son lors du soundcheck. C'est Halloween, les gens sont pour la plupart maquillés en zombies, vampires etc...Y en a même un pour lequel j'ai cru que cétait Alice Cooper qui était venu incognito tant le maquillage était superbement réalisé. Ensuite, je présente à JP et à Gégé l'album Mannderly qu'ils s'empressent de me signer non sans émotion d'ailleurs voire même une petite larme....(je plaisante...)
Les Strataboys ont faim et ils le font savoir. Ils me proposent de les accompagner dans un petit restaurant au demeurant très convivial qui jouxte le Quartier Général. On y sert des salades très copieuses et des hamburgers fort appétissants. Comme j'avais déjà dîné, je ne me suis pas laissé tenter mais la prochaine fois, je pense que je cèderai à la tentation. Je me contente d'une petite mousse. L'ambiance est à la déconnade mais nous causons également musique. D'ailleurs pour ce qui est du concert qui approche, Philippe, le guitariste, m'annonce tout de go : "On va faire ça à l'arrache !!!!!!!!!" Ce que confirme Gégé, le bassiste. Enfin, j'immortalise ces instants de bonne humeur et d'ailleurs le patron de l'établissement tient absolument à ce que je lui fasse parvenir les clichés.
Ce n'est pas tout mais le groupe a un concert à assurer. Il ne leur faut pas plus de 10 minutes pour mettre tout en branle et v'là ti pas que le combo entame un Highway Star survitaminé du Pourpre. Le son est puissant pour un lieu confiné comme le Quartier Général mais clair. Sans doute l'un des meilleurs sons qu'il m'ait été d'entendre de la part du groupe. Je me demande si les vitres du bar vont tenir. Finalement, le fait de prendre plus de temps à le régler fut totalement bénéfique. Rhythm Of Love et Big One sont enchainés l'un à l'autre sans temps mort. Pendant le repas précédant le concert, Philippe, Alex le vocaliste et Gégé firent remarquer qu'ils ne voulaient pas trop bavarder entre les morceaux. Bah là, c'est le cas... On est toujours dans la promotion de ce superbe album intitulé Highway qui, je l'espère, aura un successeur et c'est donc au tour de I Feel The Heat et Sweet Little Girl d'être interprétés avec brio, efficacité et harmonie. Bref tout ce qui rend la musique de Stratagème attachante.
Je sais nos amis fans des trois barbus de ZZ TOP et c'est donc un Gimme All Your Lovin' très enlevé qu'ils nous accordent avec générosité. Retour sur Highway duquel seront extraits trois morceaux d'affilée à savoir Believe, Never Say Goodbye et son riff pachydermique ainsi que Gimme Gimme nous sont envoyés en pleine face. Encore une fois, Philippe nous délivre un solo céleste ce qui stupéfie encore aujourd'hui les trois membres du groupe.
Le quart d'heure qui suit est consacré aux reprises si chères au groupe. Ainsi, Smoke On The Water du Pourpre, Panama de Van Halen avec au milieu une impro sur Beat It de Michael Jackson puis reprise de Panama sont revisités avec professionnalisme et réglés comme une horloge suisse. Certains fans n'hésitent pas à participer très activement aux morceaux pré-cités.
Le moment que j'attends et que la plupart attendent ici, c'est Eruption toujours de VH que notre Philippe exécute parfaitement note pour note. Même Georges Bodossian d'Océan qui est présent, ne boude pas son plaisir. A chaque fois, le sieur Kalfon nous bluffe de par sa virtuosité étonnante. La première partie du set se termine sur un Jump de haute volée.
Après je dirais, une toute petite demi heure de pause, le groupe, rejoint par un jeune batteur qui, au pied levé, remplace JP et deux jeunes filles enthousiastes, vient nous délivrer un Highway To Hell d'AC/DC particulièrement percutant. C'est en effet l'anniversaire de l'une d'entre elles. Un beau cadeau !!!!!!
"Y en a qui connaissent le Serpent Blanc ?" s'écrie Alex. Réponse timide de la part du public. Pas grave car le groupe nous balance un Give Me All Your Love Tonight qui suscite un réel enthousiasme notamment chez le fan qui se trouve à côté de moi.
Le morceau suivant proposé par les Strataboys se veut être une interprétation très réussie de Cryin' de Joe Satriani extrait de son magnifique album The Extremist publié en 1992 que je m'étais empressé d'acheter à l'époque. Naturellement, étant un instrumental, Philippe s'en donne à coeur joie. On continue sur Little Wing d'Hendrix et pendant le long solo de guitare, Alex marque une pause en s'allongeant devant le premier rang. Il faut dire qu'il s'est sacrément démené, le gaillard.
Je vous l'avais dit, c'est "à l'arrache" puisque Little Wing devait apparaître légèrement plus tard mais bon, on s'en fout un peu. A ce propos, je note sur le prospectus du resto tous les titres interprétés. Le groupe enfonce le clou avec 3 titres de Highway en l'occurrence Dangerous, Dreamin' et la jolie ballade mid-tempo Together. Une jolie dame en profite pour montrer au public que le cd du groupe est en vente dans toutes les bonnes crèmeries en l'occurrence le Quartier Général...mdrrr
Gégé s'adresse à moi et me dit que le prochain titre va me faire plaisir. En effet, c'est un Wishing Well de Free que le groupe interprète avec puissance et détermination. Suivent sans attendre Leave Me et son rythme saccadé puis Highway et sa rythmique de feu.
Le public en veut encore. Sous ses vivas, nos quat'zamis qui pensaient en avoir fini, réattaquent un sur classique de Toto à savoir Hold The Line.
On pensait tous que c'était vraiment la fin mais un membre du public s'improvise chanteur puisqu'Alex a quitté la scène. Philippe passe à la basse car un autre guitariste ressemblant quelque peu à Warren Haynes que j'avais déjà vu jammer avec Natchez à la Brasserie Biron de St Ouen, assure la fonction fort brillamment notamment sur la jam qui va suivre puis sur un Black Night de Deep Purple, morceau qui conclut définitivement ce magnifique concert qui a duré près de 3 heures et demie peut-être quatre.
Là, nous avons donc eu droit à du "Stratagème longue durée" qui nous a tous ravis. Ce soir, ils sont au Shooter's de Vaires sur Marne....
kissloloCo-AdminMessages : 17745 Date d'inscription : 10/04/2010 Age : 57 Localisation : Grenoble
Sujet: Re: Reviews de concerts Sam 1 Nov - 14:05
Merci Phil !
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PhilModérateurMessages : 7408 Date d'inscription : 21/04/2010 Age : 62
Sujet: Re: Reviews de concerts Dim 2 Nov - 15:50
STRATAGEME : Vaires sur Marne, Shooter's, 1/11/14
Ce concert du Shooter's se voulait être pour l'année 2014 le dernier d'une longue liste pour Stratagème. "On fera plus court qu'hier" nous fait le Gégé au reste du groupe alors que je les retrouve confortablement installés à la pizzeria d'à côté. S'est ajouté Laurent un fan de la première heure que j'avais déjà aperçu lors de concerts précédents en ce lieu. L'ambiance est joviale malgré la fatigue qui se lit dans les regards. Eh oui, après un concert notamment celui de la veille au Quartier Général qui fut particulièrement long, il n'y a pas de roadies pour vous démonter tout le matériel. Mais bon, ça va l'faire quand même.
Ca démarre pied au plancher sur un Highway Star de Deep Purple qui de toute évidence suscite une vive réaction enthousiaste chez le modeste public massé dans le très confiné Shooter's. Il est clair qu'il faut se faire une place pour bien voir. Manifestement, la setlist va s'articuler autour de celle de la veille au soir puisque sont expressément envoyés Rhythm Of Love et un Big One dont j'aime particulièrement la lourdeur du riff.
Dignes représentants de l'album Highway, I Feel The Heat et Sweet Little Girl nous sont proposés dans des versions efficaces à souhait. Le public est relativement attentiste puisqu'il faut qu'Alex s'y reprenne à deux fois pour l'inciter à réagir. Sans doute ceci est dû à une méconnaissance de l'album. C'est reparti comme la veille sur un Gimme All Your Lovin' tonitruant qui fait l'unanimité. Puis Believe, Never Say Goodbye (un titre que j'aime vraiment bien....Ah je l'ai déjà dit ????? mdrrrr) et Gimme Gimme insistent sur la découverte de Highway. Les "quelques" (parce que c'est vraiment "quelques") spectateurs apprécient.
Les reprises effectuées lors de ce concert du Shooter's sont identiques à celles qui préfiguraient la veille à savoir Smoke On The Water du Pourpre qui, bien évidemment, recueille une ovation de la part du public, celui-ci désirant chanter le refrain mené par notre Gégé national mais Philippe conclut le morceau.... Dépité, Gégé le fait savoir :
"-Je voulais leur faire chanter le refrain........ -Ah bon, pas vu.....répondit le guitariste avec taquinerie.
Un spectateur propose au groupe de faire une reprise d'un titre de Johnny Hallyday. Etant fan depuis longtemps, Gégé s'exécute brièvement en chantant quelques paroles de Toute la musique que j'aime.
Il est temps pour Alex de s'éclipser puisque notre ami Philippe va nous interpréter l'instrumental Cryin' du Satch encore une fois de fort belle façon. L'enchainement Panama de VH/Beat It de "Bambi" puis re-Panama est imparable. Son talent est absolument phénoménal surtout lorsqu'il enchaine Eruption à la note près suivi de You Really Got Me des Kinks repris par VH en 78 sur son incontournable premier opus. Jump vient clôturer cette deuxième vague de covers mais aussi cette première partie de set. Le groupe en profite donc pour souffler quelques minutes mais aussi pour discuter avec les "quelques" spectateurs venus les voir.
22h10, les hostilités reprennent sur un très bon Dangerous et un remarquable Dreamin'. Nos compères font l'impasse sur Highway To Hell d'AC/DC et Give Me All Your Love Tonight de Whitesnake préférant se concentrer sur Together, une ballade qui remporte toujours un franc succès. Puis notre JP martèle ses futs sur un Wishing Well de Free tandis que la basse de Gégé vrombit tel un rouleau compresseur octroyant au morceau une puissance supplémentaire. Le "quart d'heure émotion" entamé par Together, se poursuit avec un Little Wing du plus bel effet mais qui se voudra plus court que le concert au Quartier Général. L'auditoire est attentif voire même transporté par la mélodie de ce morceau qui nous démontre à quel point le Voodoo Child était un compositeur hors-pair.
Le groupe parachève son concert sur deux titres de Highway à savoir le très enlevé Leave Me et le puissant morceau-titre. A l'issue de Highway, Gégé interpelle le public et lui demande s'il veut un titre supplémentaire. La réponse ne se fait pas attendre puisque c'est un "oui" franc et massif qui lui est adressé. Du coup, c'est un Hold The Line de Toto qui conclut notre affaire de fort belle façon. Encore un très bon concert à ajouter au palmarès de Stratagème qui, comme le disait Philippe, a vraiment gagné en cohésion et en efficacité. Vraiment superbe.
kissloloCo-AdminMessages : 17745 Date d'inscription : 10/04/2010 Age : 57 Localisation : Grenoble
Sujet: Re: Reviews de concerts Sam 10 Jan - 18:42
SISTER SIN / SEVENTH VEIL / URGENT au Brin de zinc, Barberaz, Chambéry, le 08 janvier 2015
Que demandé de mieux pour commencer l’année qu’une belle soirée rock au Brin de zinc avec une belle affiche !Ce soir c’est mon groupe fétiche depuis 2010 ,Sister sin , combo fort mésestimé ,que notre belle presses spécialisé métal ignore superbement , l’album toujours pas chroniqué (alors qu’il a été unanimement bien reçu un peu partout dans le monde) , pas d’interview et plus lamentable encore ,aucune dates relayé alors que c’est déjà le deuxième passage en France après celui d’octobre , mais il vaut mieux en faire des tonnes avec Ac/dc ,jimmy Page , Métallica ou du brutal underground !!!!(Fin du coup de gueule, lol)
Mon pote Stéphane m’accompagne pour l’occasion, pas fan de hard rock, il était impatient de découvrir le groupe après les moult vidéo que je lui ai envoyé, le dernier album lui a beaucoup plus et de découvrir sur scène la tornade Liv Jagrell !
C’est le début de l’année et après la multitude de vœux échangé avec les familiers des concerts de la région Rhône-Alpes (lol), Roger ,Manu etc …nous allons au stand merchandising du groupe ou il y a des vendeurs de luxe, Strandh et Jimmy respectivement bassiste et guitariste du groupe, 25 minutes a échangé comme de vieux potes de leur musique, de leur projets ,de la joie que le groupe soit la dans un anglais basique et très incertains mais suffisant pour nous comprendre !Merveilleuse apparition quand Liv vient cherché une boisson au bar pour repartir se préparé !
Il est un bon 21h 15 quand Urgent monte sur scène, toujours un pur bonheur de les voir et de les entendre, quel bonheur que ses 45 minutes ou leur hard rock vitaminé nous vide la tête, 10 très bon morceaux avec un into the fire monstrueux, et les reprises de Feed My Frankenstein du grand Alice Cooper et le live forever de Sixx AM en guise de clôture , quel interprétation de Yvan au chant sur ce titre , magnifique ! Superbe esprit famille comme à la maison avec le remplacement de l’ampli de Didier le bassiste en cours de route et le petit discours de Yvan plein d’émotion pour dire que ce soir nous étions tous Charlie, repris par le public à gorges déployés!!! Avant le concert Yvan nous avait dit qu’il était grippé et que Stéphane l’un des deux guitaristes avait très mal au dos, et qu’ils avaient peur pour le show de ce soir, chapeau les gars, merci et a très vite !!!
Puis c’est le tour du groupe Italien SEVENTH VEIL, 30 minutes plaisantes dans un bon heavy métal agrémenté de gros refrain, c’est bien fait, malheureusement beaucoup entendu on a l’impression à l’écoute de chaque titre de l’avoir déjà entendu c’est dire !mais le gros point faible c’est l’attitude froide et hautaine du combo sur scène avec leur look dandy ! C’est dommage car pour avoir discuté avec le soliste après le concert, il est loin de l’image qu’il donne ! Indemne pour le groupe !
Il est 23h05 quand Sister sin débute, enfin presque car au bout de 2 minutes Dave brise la pédale de sa batterie, remplacement dans l’allégresse général, par Dave le bricoleur, le show aurait pu partir en vrille et la cela confère au contraire une magie de plus à cette soirée, et une osmose du public avec le groupe ! On repart à zéro et c’est Food for Worms du dernier album qui ouvre le bal pour 1h25 de folie ,le son est nickel et Liv au sommet de son art avec cette voix époustouflante , elle tient le public a bout de bras ,c’est une furie , une véritable diablesse de Tasmanie et c’est sans temps mort , dans une chaleur étouffante et une salle très bien garnie que outrage suit !Bonsoir Barberaz ça vas nous crie Liv , en se coiffant de sa casquette comme dans le clip pour Chaos Royale ,ce titre est une véritable gifle en live , One Out of Ten, Fight Song, Heading for Hell et 24/7 la cover d’Udo s’égrainent aux fil des minutes de pur bonheur auditive !
C’est au tour de Desert Queen, du dernier opus en date le bien nommé black lotus de saisir les fidèles du soir, ce morceau est magnifié sur scène avec une Liv qui montre toute l’étendue de sa voix, On Parole titre emblématique de Sister sin est comme un loukoum qui fond dans la bouche avec gourmandise ! Sail North, est le quatrième titre joué du nouvel album joué ce soir, Dave Sundberg et Strandh sont impressionnants dans une rythmique de feu et que dire de Jimmy Hiltula impeccable tout au long du show délivrant de sublime solos, toujours pour sublimé le titre joué, sans esbroufes, sans fioritures, sans superflues !!!
Avant d’attaqué Hearts of Gold, Liv prend un petit moment pour nous parler de ce qui passé mercredi et de la liberté d’expression et de déclaré en français je suis Charlie repris en Cœur par le public aux anges, merci Liv, merci Sister sin, les suédois ont du cœur ! End of the Line et Better than them suivent et font chaviré de plaisir le brin de zinc et c’est sur une version dantesque de Sound of the Underground que le spectacle s’achève!
Le show de Grenoble en octobre n’avait enchanté, celui de ce soir était encore 2 crans au-dessus !!!
30 secondes après le concert Liv est déjà à pied d’œuvre pour signer, Cds, vinyles, discutés avec les fans et les traditionnelles photos, rejointes par le reste du groupe quelques minutes plus tard , 45 minutes de joie intense ! (Stéphane est heureux d’avoir vécu ça et la photo qu’il a faite avec Liv va lui hanté quelques nuits, Nathalie va être contente !!! et elle n’a pas encore vu les tees shirts qu’il a pris ! lol)
Merci Strandh, Dave, Jimmy et Liv pour votre musique et la passion avec laquelle vous le faite, le dévouement et la disponibilité auprès de vos fans (certains pourraient en prendre des leçons), un idiot a dit que le rock’n’roll était mort, mais il est bien vivant et Sister sin en est la preuve vivante ! 3 petite heures de sommeil et retour au boulot, mais que la nuit fut belle !!!
- Food for Worms - Outrage - Chaos Royale - One Out of Ten - Fight Song - Heading for Hell - 24/7 - Desert Queen - On Parole - Sail North - Hearts of Gold - End of the Line - Better Than Them - Sound of the Underground
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DOMMMonsterMessages : 13780 Date d'inscription : 19/05/2010 Age : 61 Localisation : digoin
Sujet: Re: Reviews de concerts Sam 10 Jan - 19:52
merci LOLO pour la review .... la j'ai les boules ....mais toi t'as pris ton pied .cool. T'as encore mitraillé a donf la superbe créature qui t'avait déjà scotché a Grenoble .... ton pote a du en bavé pour t'inciter a rentrer a la fin du show ....... dis moi PHIL tes potes de stratagème ont ils des projets pour la suite de leur album ? et merci a toi aussi pour tes superbes reviews .
SonicboomMonsterMessages : 11448 Date d'inscription : 30/09/2012 Age : 60 Localisation : 94
Sujet: Re: Reviews de concerts Sam 10 Jan - 22:29
Ah bah j'allais demander à Phil de nous prévenir via le topic Vos prochains concerts quand il y a des plans comme ça sur Paname...mais dans le coup...comme je vois que Lolo est en bonne compagnie et visiblement ne s'ennuie pas... ... mais ça fait une trotte Paris Chambéry...
kissloloCo-AdminMessages : 17745 Date d'inscription : 10/04/2010 Age : 57 Localisation : Grenoble
Sujet: Re: Reviews de concerts Mar 17 Mar - 20:16
Lordi, Hollywood Groupies, Dirty Passion, Dimanche 15 Mars 2015, au Ninkasi Kao, Lyon
Lyon est dans la grisaille quand je rejoins mon pote Domm en ce milieu de journée dominicale, nous refaisons le monde autour d’un café et d’une bière avant d’aller cassé une petite graine, puis nous retrouvons Quentin (superbe bouclette, lol) et son binôme, la charmante Elisa pour un travail à faire sur le concert (vive la fac !)
Avec Domm nous nous approprions le balcon, pour avoir une superbe vue sur la scène, accompagné d’Elisa qui délaisse Quentin pour les 2 groupes d’ouverture !
Il est 19h30 quand le groupe Suédois Dirty Passion prend possession de la scène du Kao, 45 minutes énergiques dans un gros hard rock brut, sans finesse ! C’est bien fait mais sans réel génie ou malheureusement l’originalité n’est pas de mise !
Rapide changement de matériel et c’est au tour du groupe Italien Hollywood Groupies de venir tenter de charmé nos oreilles ! Le combo de La Spezia évolue dans un hard rock fortement orienté sleaze, le quintette emmené par la chanteuse Foxy fait le spectacle mais des larsens récurrents, un son a l’emporte pièces et la guitare lead de la blonde Kelly (Domm est encore tombé amoureux) sous mixé n’aide pas le groupe, 35 minutes malgré tout sympa, bien plus que pour Dirty Passion.
La lumière s’éteint et un God of thunder menaçant à souhait retenti et après une attente un peu longue Lordi arrive sur scène, la salle n’est pas pleine loin de la ! Transbordeur en 2009, Ninkasi Kao en 2015, l’effet eurovision s’est dissipé et ne reste que quelques fidèles et quelques curieux ! Le décor est particulièrement kitch,en décalage avec l’image que le groupe féru d’horreur véhicule ! Le groupe attaque pied au plancher avec Nailed by the Hammer of Frankenstein du dernier album, puis This Is Heavy Metal vitaminé ravi le public ! L’hymne qui a fait leur gloire Hard Rock Hallelujah déboule tôt dans le show, mais c’est du bonheur, le son est clair, 1h 35 de plaisir ! Il ne faut se fier à leur déguisements, ce sont de très bon musiciens et les classiques que sont Blood Red Sandman, It Snows in Hell, Devil Is a Loser enchantent le public ! Scare Force One, Who’s Your Daddy? et le culte Would You Love a Monsterman? Viennent Conclure cette bien belle soirée, dommage que des solos de batterie, clavier, basse et guitare viennent entrecouper le show, 1, ou 2 titres de plus à la place aurait été préférables ! Nous ne parlerons pas de 2 ,3 mises en scènes risible comme le crane volant !
J’espère juste que le groupe retrouve un élan créatif un peu plus prononcé et sorte enfin un album de qualité car les dernières productions du combo le font glisser vers la 2 eme division ! Reste la scène ou le groupe est dans son élément et procure beaucoup de plaisir !!
Avec Domm nous prenons congé d’Elisa et Quentin et traçons la route, les monstres Finlandais veillant sur nous ! lol
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kissloloCo-AdminMessages : 17745 Date d'inscription : 10/04/2010 Age : 57 Localisation : Grenoble
Sujet: Re: Reviews de concerts Ven 8 Mai - 17:05
Arch Enemy + Unearth + Drone + Scritikall, le Fil, Saint-Etienne le 07 mai 2015
Apres la baffe monumentale qu’Arch enemy m’avait mise en novembre dernier en guest de Kreator, je n’avais d’autre choix que de me rendre au Fil pour les voir en tête d’affiche ! Pour m’accompagner dans ce périple et cela en est un, mon fidèle pote Stéphane, toujours pas fan de métal mais toujours partant pour découvrir et élargir son univers musical ! Aller à Saint-Etienne en fin d’après-midi tiens de la gageure, c’est les bouchons a en plus finir, et a près 2 h00 de voiture, nous voilà enfin au Fil, superbe salle que je découvre, nous arrivons pour les 2 derniers morceaux du groupe local Scritikall.
C’est au tour du groupe Allemand Drone, mélange de Thrash, Metalcore d’investir la scène, un show bien meilleur et que j’ai mieux apprécié que celui du Transbordeur en novembre dernier, 35 minutes de bonne facture.
Puis enchaine les américains de Unearth, la fini la poésie et place au brutal, 30 minutes de fureur, un des 2 guitaristes a un peu trop regardé la gestuelle de Scott Ian et le mimétisme est singulier !
La salle bien remplie commence à trépigner d’impatience et il est un peu plus de 22h20 quand débarque le groupe avec l’intro Khaos Overture, suivie de Yesterday Is Dead And Gone, la salle explose, nous sommes au troisième rang, posté ou évoluent le guitariste Michael Amott et le bassiste Sharlee D'Angelo, le son est nickel et c’est un délice pour les oreilles, Burning Angel, le monstrueux War Eternal s’enchainent, Alissa White-Gluz est envoutante ,quel voix , petit bout de femme a la chevelure d’un beau bleu captive l’assemblé et pour nous , c’est un bonheur quand de sa belle voix ,elle communique avec le public en Français avec son charmant accent Québécois !
Ravenous, le nouveau single Stolen Life et My Apocalypse font bouillir le fil, le mélodique You Will Know My Name met en lumière quel fabuleux guitaristes que sont Jeff Loomis et le pilier du groupe Michael Amott ! Bloodstained Cross, Taking Back My Soul, As the Pages Burn, et Dead Eyes See No Future font headbanger un public chaud bouillant! Sharlee D'Angelo et le batteur Daniel Erlandsson sont impressionnants, c’est un déluge, un mur rythmique en véritable acier trempé !
Cadeau du groupe pour la soirée, Avalanche est interprété, première pour ce morceau du nouvel opus ,7 titres de War Eternal dernier né de Arch enemy seront joué ce soir ! Ça c’est défendre ses nouvelles créations !!! Vient le tour d’un énorme No More Regrets, puis Alissa nous annonce No Gods, No Masters ou jumpé est le mot d’ordre ! La salle dans son ensemble saute sur ce morceau véritable hymne, c’est jouissif, j’ai de nouveau 20 ans lol !!! We Will Rise venant conclure le spectacle avant les rappels.
Le groupe revient avec l’ouverture du dernier disque suivit par le féroce Never Forgive, Never Forget, Snow Bound, Nemesis et Fields Of Desolation du premier album datant de 1996 conclu cette tuerie d’ 1h30 !
Le retour fut plus rapide, et Stéphane néophyte de ce genre de musique a survécu et a passé un agréable moment !
Arch enemy est un groupe à découvrir d’urgence, même si vous appréhendé le chant extrême avec growl, mais ce mélange de mélodie avec l'agressivité de la voix est quelque chose de magique ! Peut-être que vous détesterez ou pas ! Mais essayez, vous n’avez rien à perdre, juste l’audition ! LOL
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PhilModérateurMessages : 7408 Date d'inscription : 21/04/2010 Age : 62
Sujet: Re: Reviews de concerts Lun 18 Avr - 9:18
DOMM a écrit:
merci LOLO pour la review .... la j'ai les boules ....mais toi t'as pris ton pied .cool. T'as encore mitraillé a donf la superbe créature qui t'avait déjà scotché a Grenoble .... ton pote a du en bavé pour t'inciter a rentrer a la fin du show ....... dis moi PHIL tes potes de stratagème ont ils des projets pour la suite de leur album ? et merci a toi aussi pour tes superbes reviews .
Ils tournent pas mal mais ils ont commencé à travailler sur quelques idées. Désolé pour la réponse tardive.
LIZZY RIDERS : St Ouen l'Aumone, Place des Motards, 16/4/16
Aller écouter de la musique lizzienne au fin fond du Val d'Oise, département que j'ai bien connu en des temps immémoriaux, enfin du moins, pour moi, pourrait s'apparenter à une sorte de "chemin de foi", une foi inébranlable et ce, depuis toujours, depuis le temps où courant 1979, j'ai posé le mythique Live And Dangerous sur le vieil électrophone RADIOLA qui doit aujourd'hui prendre la poussière quelque part chez ma maman.
Lizzy Riders s'acquitte de cette tâche depuis un certain nombre d'années et j'avais donc promis à Erick que je sillonnerais la région parisienne en Punto (vous savez, l'espèce de bagnole de couleur verte qui nous a transportés en famille en Irlande, il y a de cela 2 ans). Le groupe est composé de Dragi au chant, d'Erick à la guitare, de Hervé à l'autre guitare, de Franck à la basse et de Jean-Yves à la batterie, ce dernier ayant sévi, il y a quelques années au sein de Live And Lizzy, autre excellent tribute lizzien que j'avais pu voir à de nombreuses reprises.
La Place des Motards est initialement un bar pour bikers situé dans le Parc d'activités des Béthunes à St Ouen l'Aumône. Quand on arrive là, ce n'est pas très rassurant car tout est presque éteint. Je finis par apercevoir la façade (enfin ce qui semble être une façade) de la Place des Motards qui, étrangement semble fermée. J'ai même pensé que le concert était annulé. En fait, on y accède par l'arrière, on traverse une sorte de grand hangar qui pourrait serait idéal pour réparer des bécanes et donc la salle est juste à gauche.
Il est 21h10 lorsque je gare la Punto avec au loin les accords très reconnaissables d'Emerald qui viennent me chatouiller les oreilles. Fait chier, j'ai loupé Jailbreak. Le groupe semble parti pour respecter le tracklisting de Live And Dangerous puisque suivent Southbound (pas souvent interprété live par Thin Lizzy voire jamais par la suite) et Rosalie, l'incontournable reprise de Bob Seger. Les Lizzy Riders, dans l'interprétation de ces morceaux souvent complexes, sont bien dans le ton et maîtrisent parfaitement leur sujet avec un Dragi dans une forme vocale olympique, un Erick, un Hervé qui nous gratifient de magnifiques soli, un Franck sérieux comme pas un et bien concentré sur les parties de basse lynottiennes et pour finir un Jean-Yves déchaîné sur son kit de batterie. On se demande d'ailleurs s'il (le kit...) va tenir jusqu'au bout.... Pas évident lorsque le quintet attaque Warrior dans une version très respectueuse de l'originale et donc forcément survitaminée. Dragi pose magnifiquement sa voix sur ce titre ô combien complexe soutenu par un groupe dont les seuls mots d'ordre sont cohésion et efficacité. Still In Love With You, ZE ballade de Lizzy, calme le jeu de fort belle façon pour repartir sur un Johnny The Fox Meets The Weed particulièrement groovy et percutant à souhait. Ca déchire grave. Les amis, y avait quoi à bouffer à la Place des Motards ? Du chili con carne dans lequel on aurait laissé tomber par inadvertance toute une palette de piments ? Tout le monde sait que Dragi avec ses faux airs du regretté Jean-Pierre Coffe est un fin gourmet.................................................. de musique lizzienne. Il y a du talent chez ce chanteur. Parce que là, une version comme celle-là, ça m'a littéralement scotché. Tout comme Dragi qui m'en parlera à la pause, il y a dans Got To Give It Up une émotion palpable quand on connaît l'issue fatale du grand Phil, une version touchante nous a été proposée hier soir et les quelques spectateurs, présents hier soir, l'ont, j'en suis sûr, ressenti ainsi. La fin de première partie du set va s'avérer être énorme. On balance un Are You Ready en pleine face enchaîné de fort belle façon à un Genocide interprété uniquement sur la tournée Chinatown. Sa rythmique de plomb cloue la modeste assistance sur place. Je ne sais pas comment fait notre Jean-Yves pour distinguer ses futs avec ses longs cheveux dans les yeux mais en tout cas, ça bastonne sévère notamment sur le lancinant passage répétitif où Dragi martèle sans faiblir "The Killing Of The Buffalo". Une bien belle surprise de la part des Lizzy Riders qui osent prendre des risques en s'attelant à des titres moins connus du répertoire lizzien. L'enchainement Are You Ready/Genocide, je n'en reviens toujours pas.... . Don't Believe A Word dans la foulée, met tout le monde d'accord et clôt efficacement ce premier set.
Sur le temps de la pause, Jean-Yves me rejoint et donc je prends le temps de faire connaissance avec les autres membres du groupe en l'occurrence Dragi qui m'explique comment lui est venue la passion Thin Lizzy, une discussion à bâtons rompus qui tourne autour des morceaux qu'ils aimeraient interpréter ou qu'ils interprètent déjà. Hervé nous rejoint peu de temps après. Un pur moment de convivialité. Vraiment.
La deuxième partie du set démarre sur le mid-tempo Waiting For An Albi, Erick et Hervé se délectant l'un et l'autre dans l'interprétation des passages de twin guitars. S'enchaînent alors Suicide et Bad Reputation prolongé du furieux solo de batterie exécuté par un Jean-Yves en état de grâce....Sa batterie, il la "cuisine" avec application, avec tendresse, allez, osons l'écrire, AVEC AMOUR.... En attendant, le kit lui, il souffre....Epuisé qu'il est le Jean-Yves à l'issue de sa performance, on lui donne donc l'opportunité de "se reposer" sur The Sun Goes entamé par la basse vrombissante de Franck et chanté avec émotion par Dragi. J'attendais la montée de voix sur "Won't someone save us sinners ?" et je l'ai eue....Renegade délivrée version Life que je viens de réécouter (à savoir avec la longue intro à la basse exécutée par un Franck très concentré) résonne dans la salle et là, je suis content parce que notre ami Hervé joue quelques temps plus tard les deux petites notes très mélodiques juste après le passage basse/batterie que l'on trouve par contre sur la version studio....Il m'en faut peu mais moi, je suis content..... Malheureusement, toujours d'actualité, Holy War, extrait de Thunder And Lightning que présente Dragi avec gravité, dénonce le fanatisme religieux sous toutes ses formes. La basse rumine, la batterie turbine, les guitares fulminent et le chant culmine offrant ainsi un rendu tout à fait fidèle à l'original. Morceau ô combien difficile à interpréter, ce Holy War avec son rythme chaloupé voire syncopé...Lizzy quoi.... Impossible de faire l'impasse sur The Boys Are Back In Towm, "l'hymne lizzien" par excellence, hymne qui nécessite un débit de parole particulièrement élevé et là, pour le coup, Dragi s'en tire particulièrement bien. Y a pas à dire, c'est magnifiquement interprété. Le public reprend le refrain. Bref, tout le monde est heureux....J'adore Opium Trail. Fait partie de mes morceaux préférés avec Emerald, Massacre et Black Rose. Une très belle interprétation soit dit en passant....Eh oui, on a toujours droit aux classiques lizziens, là au moins, on a un tribute band qui s'aventure, prend des risques (Genocide, Opium Trail et Johnny The Fox Meets Jimmy The Weed), bref qui fait plaisir aux fans......Ca "envoie également du pâté" sur Baby Please Don't Go, morceau ultra rapide qui est expédié en mode TGV Paris-Lyon...Pause nécessaire de quelques minutes car le quintet s'est bien donné jusque-là.
C'est ensuite un Whiskey In The Jar enjoué qui nous est proposé et bien évidemment, on ne peut pas y couper, Dragi nous exhorte à participer activement sur le refrain, titre au terme duquel il nous demande quelle chanson, nous voulons entendre. Black Rose remporte la palme.
Il n'y a pas plus belle conclusion que Black Rose. Une version haute en couleur autant le dire, les deux guitaristes se livrant une bataille de riffs celtiques incisifs qui s'inscrivent dans la gradation dramatique de ce morceau. Bravo !!!!!!
Tout le monde pense qu'il s'agit là du terme de ce superbe concert mais non....Après la célébration très brève de l'anniversaire d'une jeune femme, le groupe se lance dans une version dépouillée de Sarah, tellement dépouillée que Dragi en oublie les paroles, les autres sont goguenards face à la situation..... :mrgreen: Situation cocasse, vous en conviendrez. Les Lizzy Riders ne font que maintenir cette musique en vie, un héritage certes lourd à porter mais reconnaissons que dans ce domaine, ils tiennent la "Dragi haute".....
PhilModérateurMessages : 7408 Date d'inscription : 21/04/2010 Age : 62
Sujet: Re: Reviews de concerts Dim 24 Avr - 19:18
LIZZY RIDERS : Ris Orangis, Le Plan, 23/4/16
Deuxième épisode des aventures Lizzy Riders puisque le groupe se produisait dans une salle un peu plus grande à savoir le Plan à Ris Orangis en version "club". Le Plan, ce n'est quand même pas à côté puisqu'il m'a fallu une bonne heure pour m'y rendre, bravant les quelques ralentissements de l'A6. Encore une fois, j'avais peur de ne pas être à l'heure. Ce ne fut pas le cas.
Nos cinq compères se produisaient donc en compagnie de Custom en première partie que j'aurais sans doute dû aller voir mais les discussions avec mon ami Jean-Yves et ses amis furent tellement conviviales que finalement j'ai raté le coche.
Une assistance bien fournie a déjà investi les lieux lorsqu'à notre tour nous pénétrons dans la salle. Le groupe est déjà en place puis entame un tonitruant Jailbreak suivi d'un Emerald et d'un Southbound sans temps mort. Une nouvelle fois, le quintet fait preuve d'une cohésion respectant minutieusement à la note près l'oeuvre du grand Phil avec un bassiste "sérieux et concentré" (mdr) répondant au nom de Franck puis la paire de guitaristes Erick et Hervé qui à tout moment, ne cessent de se renvoyer les soli incisifs à tout va et le batteur, Jean-Yves qui n'a de cesse de martyriser son solide kit de batterie et pour finir, Dragi qui, en véritable professionnel qu'il est, aligne les phrasés lynottiens avec verve et talent. Bref, tout ceci pour dire, que nos cinq gaillards enchaînent les titres sans répit. Ce sont coup sur coup Rosalie, Genocide (manifestement, le groupe tient à conserver ce titre complexe au sein de la setlist qui, je le précise sera plus courte que celle ayant servi au concert de la semaine dernière, Still In Love With You et Johnny The Fox Meets Jimmy The Weed passant à la trappe pour des raisons liées à des contraintes horaires, et c'est tout à fait louable de leur part).
Ca fait plaisir aussi de constater la présence de nombreux jeunes qui connaissent même les paroles d'un titre comme Don't Believe A Word dont la version délivrée hier soir fut absolument apocalyptique.
Retour ensuite sur cet album légendaire qu'est Black Rose avec le single Waiting For An Alibi puis Bad Reputation qui débouche sur un furieux solo de batterie exécuté pendant cinq bonnes minutes par un Jean-Yves transcendé. Bref, il n'est plus avec nous, le Jean-Yves, "sérieux et concentré" qu'il est sur sa prestation. Ils sont tous "sérieux et concentrés" dans ce groupe. Mais aussi souriants, il faut bien le dire.
La setlist est bien rôdée car c'est un Opium Trail d'excellente facture qui nous est proposé. Suivent The Boys Are Back In Town dans une interprétation expéditive avec beaucoup de shuffle selon Jean-Yves et un intermède particulièrement émouvant dédié à Prince récemment parti vers d'autres cieux sous la forme d'une interprétation a capella de Purple Rain par Dragi visiblement très ému lui aussi, accompagné par un public qui l'est tout autant. Je ne sais pas si le grand Phil et Prince se sont rencontrés mais je pense qu'ils auraient eu des choses à se dire en termes de créativité musicale.
Whiskey In The Jar qui incite toujours l'assistance à participer, Baby Please Don't Go (quelle interprétation !!!!!) et Black Rose scellent ce concert de fort belle façon, concert qui, il faut bien l'avouer, est allé droit à l'essentiel. A la prochaine, chers amis pour de nouvelles aventures lizziennes.
Setlist
Jailbreak Emerald Southbound Rosalie Genocide Don't Believe A Word Waiting For An Alibi Bad Reputation+Drum Solo Opium Trail The Boys Are Back In Town Purple Rain (a cappela) Whiskey In The Jar Baby Please Don't Go Black Rose
PhilModérateurMessages : 7408 Date d'inscription : 21/04/2010 Age : 62
Sujet: Re: Reviews de concerts Lun 4 Juil - 3:53
ZEPSET/FIREBOX : Cergy, Pacific Rock, 2/7/16
C'était donc la deuxième fois que je m'apprêtais à revoir Zepset au Pacific Rock, lieu auquel ils semblent bien habitués puisque dans l'intervalle séparant le premier concert de celui-ci, le groupe s'était de nouveau produit dans cette salle cergy-pontaine dans le cadre notamment de la Satan's Fest. La nouveauté pour moi résidait dans le fait que le groupe juste avant de s'attaquer au répertoire zeppelinien ô combien si complexe, enfilait un manteau "européen" sous le nom de Firebox. Rappelons donc la composition du groupe : Franck Flachez au chant, Yann Bourhis à la guitare, Fabrice Raboutot aux claviers, Fred Jullien à la basse et Thierry Scarlatti à la batterie.
Bravant donc les éléments naturels (il s'est mis à tomber des cordes en chemin) mais aussi les bouchons devenus "légendaires" (ceux qui les pratiquent, confirmeront) au niveau du Stade de France sur l'A 86 (même eu le temps de prendre une photo, c'est pour dire), j'atteins enfin mon but après plus d'une heure de route.
Pas grand monde lorsque j'arrive au Pacific Rock à tel point que je me demande si le concert n'est pas annulé même si je sais pertinemment que les gens ont tendance à arriver plus tard. Mais bon, là, c'est le désert de Gobi......mdr. Je n'ai que mon bracelet vert pomme comme compagnon....
Une chorale nommée Sauvage et Clandestine ouvre les hostilités entre autres sur un Don't Stop Me Now très original de Queen mais après ça se gâte avec des covers de Gilbert Montagné et JJ Goldman. Ca me saoûle vite et du coup, je m'en vais taper la discute avec Frank (chanteur de Zepset), Mario (guitariste de Rosie Never Stops) et Jean-Michel, le caissier du Pacific Rock. On cause de plein de choses telles que la difficulté pour trouver des concerts, les frais que ça représente, le statut précaire des intermittents mais aussi de foot puisque est en train de se jouer le 1/4 de finale de l'Euro entre l'Allemagne et l'Italie.
Mario et Franck
Donc, c'est Firebox qui monte en premier sur scène sur un très lourd War Of Kings, morceau-titre du dernier opus des Suédois, un morceau que j'ai fini par aimer à force de l'écouter et là, le quintet nous en offre une très belle version qui, elle-même, est suivie d'un Days Of Rock 'n' Roll d'excellente facture. Groupe bien en place, son parfait et des lights très variés, des paramètres qui vont faire de ce concert, une réussite totale.
Réussite d'entrée de jeu car Last Look At Eden et son écrasant tempo déboulent sans coup férir sur la modeste assistance du Pacific Rock. Je regarde Lolozep, présent aussi qui approuve immédiatement. Firebox, extrait du très décrié Bag Of Bones nous est même proposé dans une version qui irait presque jusqu'à supplanter la version originale avec un Franck très en voix ce soir. Yann nous gratifie de soli particulièrement inspirés tandis que Fred (qui sur le set d'Europe à des airs à la Tony Levin) et Thierry, en tant que solide section rythmique, effectuent leur job avec efficacité. Il en est de même pour Fabrice qui effectue des prouesses sur son clavier Hammond. No Stone Unturned, Prisoner In Paradise, Girl From Lebanon (tous deux extraits de l'album du même nom paru en 1991) passent de fort belle façon le cap du live. Bien évidemment, Rock The Night et The Final Countdown qui viennent clôturer ce premier set, remportent à n'en point douter un succès franc et massif auprès du public qui est sollicité par un Franck très en verve. 15 minutes de pause pour Franck et ses compagnons d'armes, ce dernier en profitant pour aller jeter un oeil furtif au match diffusé sur un petit téléviseur fixé en hauteur au dessus de Jean-Michel, le caissier. Le score en était à ce moment-là à 1-1 et les prolongues n'étaient pas loin de débuter.
La chorale Sauvage et Clandestine ayant quelque peu débordé en ouverture, Zepset se voit donc dans l'obligation d'entamer très rapidement son set qui débute par un In The Evening fidèle à l'original suivi d'un Rock And Roll endiablé. Les postures de Franck sont tellement déroutantes que oui, on y pense, on a l'impression d'avoir en face nous, notre ami Percy. Le chant est excellent, l'attaque du morceau l'est tout autant, attaque qui permet d'enchaîner sur un Celebration Day interprété DANS L'ESPRIT (cette expression reviendra un certain nombre de fois dans la discussion que m'accordera Franck après le concert) de la version live qui figure sur le double live The Song Remains The Same. Par contre sur le début du concert, je trouve les lights plus sombres, sans doute dû au caractère plus obscur de la musique du Zep. Beaucoup de bleu donc pas pratique pour réaliser des photos de qualité.
A chaque fois, je le dis. J'ai 54 balais et je deviens un peu plus sénile mais à chaque fois que j'entends The Rover, un titre que le Zep n'a jamais interprété live dans son intégralité, ça m'fout un putain de frisson rien que pour l'intro épaisse, "râpeuse" et rugueuse, bref, tous ces qualificatifs définissent parfaitement bien le 2ème morceau de Physical Graffiti. Interprétation, à mon avis, magistrale.
Les accords de No Quarter retentissent sous l'impulsion d'un Fabrice très concentré, relayés par la batterie de Thierry, la guitare de Yann avec sa coupe pagienne très 73, la basse de Fred et le chant de Franck. Le groupe s'embarque ainsi dans une version étirée (une bonne dizaine de minutes) virant sur un solo de clavier très jazzy à aucun moment ennuyeux pour finalement retomber "sur les cordes" de la trame principale du morceau. Très belle version. Black Dog est là pour nous rappeler, et cela Zepset l'exécute parfaitement, que le Zep savait composer des titres à la fois percutants et mélodieux comme Over The Hills And Far Away mais aussi s'aventurer dans des contrées plus alambiquées sur fond de blues notamment par le biais de cette interprétation beaucoup plus courte que d'habitude (normal, ça n'allait pas durer une demi-heure...) de Dazed And Confused où comme Jimmy Page, Yan se plait à réutiliser le gimmick de l'archet.
Pas de temps mort observé et c'est un Immigrant Song bien plombé que l'on se prend en pleine face....Une version à défriser un mouton des Highlands....Notre ami Yann se saisit de sa Gibson SG blanche et non bordeaux double manche pour interpréter The Song Remains The Same. Tout le monde dans l'assistance pense que ce morceau sera couplé avec The Rain Song mais non, c'est un émouvant Stairway To Heaven qui nous est interprété en lieu et place, le groupe prêtant une attention toute particulière à l'exécution parfaite de ce titre légendaire.
Servi par un son particulièrement puissant notamment au niveau de la batterie de Thierry, c'est au tour de Kashmir d'être revisité avec précision et rigueur, titre sur lequel nos cinq amis décident de conclure leur show. Tous les contre-temps de ce morceau sont scrupuleusement respectés afin de pérenniser l'esprit zeppelinien. "On fait tout pour et c'est là, notre seule préoccupation" me dira ensuite ensuite Franck avec passion et détermination.
A la demande générale, et ce, juste après que Franck ait taquiné Thierry sur la défaite de l'Italie face à l'Allemagne ("Ca y est, il fait la gueule....."), le groupe repart pour deux titres supplémentaires à savoir All My Love extrait d'In Through The Out Door, une chanson écrite par Plant et Jones en hommage à son fils Karac décédé d'un virus très rare en juillet 1977. Fabrice me dira à l'issue du concert que cette chanson l'émeut tout particulièrement à chaque fois qu'il la joue et ce, par rapport à ce qu'elle véhicule bien évidemment. Belle version gorgée d'émotion. Et c'est donc tout logiquement que Whole Lotta Love et son riff légendaire (le côté légendaire chez Zep est quand même supérieur à la moyenne par rapport à d'autres groupes) viennent conclure ce concert de haute volée. On a droit à tous les ingrédients : le fameux solo de Page, le thérémine, la voix aigüe de Plant reproduite à l'identique par Franck, ses postures suggestives, le gros son de batterie exécuté par Thierry et la basse vrombissante assurée par Fred. On ne pouvait pas rêver mieux comme final. Bravo, les amis....Je pense qu'après ce concert, la porte du Pacific Rock leur sera toujours verte.
PhilModérateurMessages : 7408 Date d'inscription : 21/04/2010 Age : 62
Sujet: Re: Reviews de concerts Lun 31 Oct - 12:23
BLUES PILLS : Paris, Trianon, 30/10/16
Un joli package en cette veille d'Halloween au Trianon à Paris. Blues Pills vient promouvoir Lady In Gold, album un peu moins réussi que les précédents selon certains. Perso, je ne l'ai pas écouté par conséquent, je ne me prononcerai pas. Dans ses valises, le groupe a emmené deux autres combos à savoir Stray Train et Kadavar que je voulais absolument voir.
Supposé commencer à 19:00 tapantes, alors que j'arrive vers 18:40 sur place, le temps de trouver une place pour la Punto, le concert de Stray Train a déjà commencé............depuis je dirais un bon quart d'heure puisque je n'entendrai que quatre titres au demeurant très pêchus et accrocheurs avec un chanteur particulièrement volubile. Je les reverrai dans de meilleures conditions. Un groupe très prometteur qui vient de publier un excellent album selon les dires de certains.
Au tour de Kadavar que je voulais absolument voir depuis quelques temps de fouler la scène du Trianon bien garni, admettons-le. Kadavar qui, dans sa musique, mêle une grosse poignée de Black Sabbath, période Ozzy et parfois une légère pincée de Led Zeppelin et d'Hawkwind, déboule sur un torride Come Back Life. Ce qui frappe, c'est ce batteur Christopher "Tiger" Bartelt qui me fait irrémédiablement penser au batteur fou du Muppet Show, Animal. Et là, je vais utiliser mon expression favorite : il martèle vraiment ses futs voire les martyrise, à se demander même si le kit de batterie va tenir jusqu'au bout. Il fait le show à lui tout seul. IL EST LE SHOW A LUI TOUT SEUL !!!!!!!! Jean-Louis du BSF m'enverra même un SMS me disant de "prendre le temps de l'admirer". Ca pour l'admirer, je vais l'admirer mais pour le prendre en photo, cela relève de l'exploit.....
Les autres membres que sont le guitariste-chanteur Lupus Lindemann et le bassiste Simon "Dragon" Bouteloup qui a remplacé Mammut en 2013 (putain, ils ont de ces noms eux.....) sont presque transparents voire inexistants (surtout le deuxième cité) tant le batteur dont le kit qui est placé en hauteur au centre de la scène, se démène comme un beau diable durant TOUT LE CONCERT surtout que chez Kadavar, point de ballades pour marquer une pause. Sinon, le son est puissant, clair et donc parfait pour restituer la lourdeur de leur répertoire.
Après un Pale Blue Eyes, extrait du dernier album intitulé Berlin, le trio enchaine sur ce qui commence à devenir un standard dans son répertoire à savoir Doomsday Machine. La fosse s'anime bien évidemment et plus le concert avance, le Trianon s'improvise comme un 4ème membre du groupe en participant activement et en répondant aux sollicitations de Lindemann et Bartelt. Le bassiste, lui, est impassible, j'ai envie de dire comme tout bassiste mais bon, je suis méchant car il y a des bassistes particulièrement exubérants.
Les titres défilent à un rythme d'enfer mais quelle santé, ils ont nos trois gaillards parce qu'il faut le dire, ils n'arrêtent pas un seul instant. Juste un p'tit "bonsoir Pariiiiiiiiiiiiis" avant Doomsday Machine puis parfois quelques mots très brefs pour présenter un morceau mais c'est vraiment tout. On conclut sur un Helter Skelter des Fab Four délivré dans une version percutante. La seule morale de l'histoire c'est que Kadavar et ce, malgré des lights minimalistes, a "mis le feu" hier soir au Trianon !!!!!!!!!!
Setlist
Come Back Life
Pale Blue Eyes
Doomsday Machine
Living in Your Head
Last Living Dinosaur
Black Sun
Forgotten Past
The Old Man
Thousand Miles Away From Home
All Our Thoughts
Creature of the Demon
Helter Skelter (The Beatles cover)
Je sors quelques minutes pour aller voir le merchandising des trois groupes bien achalandé. Le batteur de Kadavar est déjà là ( ) en train de signer des autographes. Du coup, il me signe mon vinyle du Live In Antwerp dans la foulée. Malheureusement, je ne parviendrai pas à voir les deux autres membres du groupes même au terme du concert de Blues Pills.
Passer après Kadavar n'a pas dû être simple pour Blues Pills. Après les riffs puissants et pachydermiques du trio allemand qui ont littéralement atomisé la salle, Blues Pills, rappelons que le groupe est suédois à part le guitariste soliste, Damien Sorriaux qui est Français, investit la scène du Trianon sur le morceau-titre particulièrement décapant, Lady In Gold. La jeune et très belle vocaliste Elin Larsson, sautille en permanence. Pas facile donc pour les photos non plus....Mais alors quelle voix !!!!!! Surtout sur un répertoire 70's assez complexe, ce n'est guère évident. Le son parfois trop fort du bassiste Zack Anderson, à mon goût, ce qui d'ailleurs, me vaudra un SMS de Jean-Louis d'une élégance rare ("Mets du PQ dans tes p'tites zoreilles !!!!!"), laisse parfois une impression de confusion.
Mais bon, ça déménage à un point qu'on ne saurait imaginer. C'est un fait. Little Boy Preacher, Bad Talkers et Won't Go Back envoient du bois. C'est bon pour l'hiver qui s'annonce froid, paraît-il. Ce qui contraste avec l'exubérante chanteuse, c'est le calme olympien des quatre mecs du groupe notamment notre Damien Sorriaux national, extrêmement concentré sur son jeu de guitare. Ils font tous un peu enfants de choeur à côté d'Elin. Ca joue extrêmement bien notamment sur High Class Woman et Devil Man, deux titres que l'on pourra qualifier d'incontournables dans les setlists du groupe. Dans la fosse, ça commence à pogoter sévère et je sens que ceux qui en sont victimes ne vont pas supporter ça longtemps en particulier un type qui était vraiment sur le point d'en découdre avec les pogoteurs. En effet, à un moment donné, il s'est brusquement retourné et en a repoussé un très violemment vers l'arrière.
En face de moi, deux caméramen dont l'un posté de temps à autre non loin du batteur André Kvarnström, filment professionnellement le concert ce qui peut supposer qu'il y aura peut-être "quelque chose" qui sortira ultérieurement.
Grand moment d'émotion où l'on retrouve la belle Elin seule au piano sur I Felt A Change extrait de Lady In Gold qui s'achève sur une véritable ovation du public qui réclame à corps et à cris deux titres supplémentaires. Le groupe leur accordera un Rejection et un Gone So Long de très bonne facture qui clôtureront cette excellente prestation de nos cinq Suédois.
Mais putain, Kadavar que c'était bien !!!!!!!!!!!!!!!!
SonicboomMonsterMessages : 11448 Date d'inscription : 30/09/2012 Age : 60 Localisation : 94
Sujet: Re: Reviews de concerts Lun 31 Oct - 20:54
PhilModérateurMessages : 7408 Date d'inscription : 21/04/2010 Age : 62
Sujet: Re: Reviews de concerts Dim 11 Déc - 12:59
THE ANSWER / THE DEAD DAISIES : Paris, Trabendo, 8/12/16
The Answer, j'en suis à la 4ème fois.....Souvent habitué des premières parties "de luxe", le groupe s'est notamment illustré sur la tournée Black Ice d'AC/DC, puis avec Kiss en 2015 et la récente tournée de Whitesnake qui est passée par l'Olympia le 19 juillet dernier. Invité par François27 du BSF qui ne jure que par le dernier album Solas, un album qui, malgré tout, semble diviser, j'étais parti dans l'intention de me réconcilier avec les Dead Daisies qui, donc, ne m'avaient pas laissé un souvenir impérissable lors de ce passage parisien en compagnie de Kiss.
Il faut préciser que nous sommes dans le cadre d'un co-headlining. Donc shows de durée égale pour les deux formations. L'intro est particulièrement originale puisqu'elle mixe Whole Lotta Love du Zep et War Pigs du Sab (Whole Lotta Sabbath (Whole Lotta Love / War Pigs mashup intro). C'est donc sur le très rythmé Long Way To Go issu dernier album intitulé Make Some Noise que le quintet investit la minuscule scène du Trabendo, scène qui a l'inconvénient quasiment d'être au même niveau du public. Donc, quand on est derrière, on ne voit rien. Ca ne vaut pas le gros pilier de feu l'Arapaho mais on n'en est pas loin. L'éclairage du Trabendo, franchement pas terrible et d'entrée le son me paraît un peu fort en particulier sur l'opener du premier album Revolucion, à savoir Mexico. John Corabi chante magnifiquement bien, avouons-le.
Depuis la fois où je les avais vus au Zénith, il faut quand même savoir que Richard Fortus, l'un des deux guitaristes a cédé sa place à Doug Aldrich, évadé de la multinationale Whitesnake qui s'est parfaitement intégré au groupe. Le volubile Marco Mendoza est toujours là pour inciter le public parisien à être plus participatif.
Make Some Noise ("Faites du bruit") est tout à fait dans cette optique puisque comme un seul homme, l'assistance se manifeste avec enthousiasme. Un excellent morceau au demeurant. On passe ensuite à la première cover (car il va y en avoir) à savoir Fortunate Son de Creedence Clearwater Revival délivrée sur un tempo plus rapide que l'original. Je me souviens que 38 Special en avait fait une en live particulièrement réussie au milieu des années 80. Elle figure sur cet excellent bootleg intitulé Eldorado Road.
The Last Time I Saw The Sun vient nous rappeler l'excellence du deuxième album Make Some Noise avec un Corabi toujours dans une forme vocale impressionnante. Brian Tichy s'acquittera d'un superbe solo de batterie pas trop long, bref juste ce qu'il faut.
Allez hop, une deuxième reprise !!!!! Il s'agit de Join Together des Who délivré aussi dans une version accélérée. Sympa mais pas aussi attachante que la version originale. Suivent ensuite With You And I, Mainline et Helter Skelter des Fab Four, ce dernier morceau étant interprété à la sauce Mötley Crüe.
Le combo sort de scène pour revenir de suite pour interpréter une dernière cover à savoir une extraordinaire version de Midnight Moses du Sensational Alex Harvey Band. J'étais presque zému à l'écoute de ce dernier titre. Pour conclure, l'impression mitigée de 2015 s'est évaporée en une fraction de seconde.
Très rapidement, les membres de Dead Daisies sauf John Corabi, se retrouvent dans la salle à la rencontre du public surtout l'ami Mendoza qui adore se faire prendre en photo avec les plus jolies jeunes filles qu'il enlace voluptueusement. Je lui fais signer les deux albums du groupe puis un selfie en compagnie de nombreux fans s'improvise spontanément. Par contre, alors que je rencontre un pote surommé Blin Blin, nous demandons tous deux à un type de nous prendre en photo en compagnie de Marco Mendoza. Le mec merde lamentablement et v'là que ça donne.....Puis surgit des coulisses, notre ami Doug Aldrich avec qui, je prends un air ahuri..........
Après ce magnifique concert, nous nous sommes tous dits que la partie ne serait pas facile pour The Answer. Ainsi que je l'ai écrit au tout début de cette review, le nouvel album Solas fait débat. Je ne l'ai pas écouté donc, je n'exprimerai aucun avis sur la question.
Le morceau-titre du nouvel opus ouvre les hostilités suivi de Beautiful World et de New Horizon. Là, je rencontre le grand Steph du BSF qui me fait l'éloge de nos quatre Irlandais qui se produisent devant nous. Le groupe, avec les années, se bonifie, mixant au cours du concert, des titres punchy à des ambiances peut-être plus intimistes voire presque bucoliques. Cormac Neeson, très en voix, occupe la scène de façon remarquable. On enchaîne avec Demon Driven Man, Tunnel, Waste Your Tears et Untrue Colour.
Le grand Steph, grand par la taille mais aussi grand par la gentillesse !!!!!
On arrive ensuite sur le quart d'heure acoustique, "bucolique" diront certains, à l'influence zeppelinienne évidente et ce, grâce à deux superbes titres que sont In This Land (qui se veut être un hommage appuyé à l'Irlande du Nord qui, comme chacun sait, est une sorte de "volcan" qui peut se réveiller à tout instant) et Thief Of Light. Un grand moment d'émotion. Retour sur le tout premier album du groupe, Rise, par le biais de l'excellent Come Follow Me puis Being Begotten extrait du nouvel opus, Solas pour finir sur Spectaculer du non moins excellent Raise A Little Hell. Promotion oblige, c'est Battle Cry qui clôt ce superbe gig bien différent de ceux que j'avais pu voir jusqu'à maintenant. Bravo, Messieurs !!!!!!
PhilModérateurMessages : 7408 Date d'inscription : 21/04/2010 Age : 62
Sujet: Re: Reviews de concerts Dim 5 Fév - 17:47
GLENN HUGHES : Vauréal, Forum, 4/2/17
Date unique en France pour 2017, le Glenn venait enfin (après l'annulation d'octobre dernier) se produire dans l'étuve du Forum de Vauréal en cette journée pluvieuse de février. Venir là, et cela, je l'ai écrit à de nombreuses reprises, relève de l'expédition non pas punitive mais de l'Expédition tout court avec un grand "E". En effet, que le trajet est long pour y parvenir. J'arrive à destination aux alentours des 17h10-15. Trois personnes seulement (?????) sont là devant la salle à tel point qu'à un moment donné, le doute quant au maintien du concert, m'a subitement envahi puisqu'il y a quelques jours, Glenn Hughes avait perdu sa maman. François27 du BSF puis Ronan, deux amis de longue date me rejoignent autour d'un doux breuvage houblonné suivi d'une pizza généreuse consommée dans cette pizzeria ô combien accueillante "La Provençale" (y a quand même mieux comme nom pour une pizzeria...).
François27 et Ronan
Avec François27
Avec Ronan
La file s'étire quelque peu avec un Lylian enthousiaste (que je n'avais pas revu depuis presque un an et demie, sans doute depuis le dernier concert parisien du Pourpre) et un Lapin du BNF (Blackmore's Night Forum) que je salue. Sont présentes également de nombreuses connaissances.
La première partie est assurée par Stone Broken, un combo britannique originaire de Wallsal. Délivrant un rock lorgnant du côté de Nickelback, le quatuor obtient une réaction globalement enthousiaste de la part du public nombreux massé dans le sauna du Forum. Je déteste vraiment cette salle....Faut dire que le show de Glenn Hughes est sold out donc il y a de la température.....
On le comprend vu la version de Flow extrait de Resonate qu'il nous balance en opener et ce, grâce à un son très épais et très puissant. Et puis la voix, elle est déjà là, j'insisterais même jusqu'à dire qu'elle est DEJA là dès le départ. Ca se confirme sur Muscle And Blood extrait de l'album-culte de Hughes & Thrall. Juste derrière c'est un Gettin' Tighter d'au moins 15 minutes qui nous démontre à quel point le Glenn a toujours été un excellent bassiste. Un bass guitar hero, moi, j'vous l'dis. Son backing band se veut être d'une redoutable efficacité avec ceci dit un Soren Andersen un peu trop en retrait à mon humble avis. Dommage car ce type est vraiment bourré de talent. Concernant le batteur, Pontus Engborg, il nous a confirmés qu'il avait été "bûcheron" dans une autre vie tandis que le claviériste dont j'ai oublié le nom puisque ce n'est pas celui qui figure sur Resonate, nous envoie des envolées d'orgue Hammond plus que salutaires. A préciser que je fais le concert aux côtés de Franck qui a effectué le déplacement de Pau pour venir voir le Glenn. Des vrais fans comme lui, il en faut. Resonate est une nouvelle fois mis à l'honneur avec un titre que j'apprécie tout particulièrement, Stumble & Go.
Ne pas oublier que le célèbre bassiste avant d'intégrer Deep Purple, a fait partie de Trapeze dont il reprend ici un des titres les plus emblématiques du groupe à savoir Medusa dans une excellente version. Je pense à ce moment-là que la setlist ne va pas changer d'un iota, le Glenn n'étant pas coutumier du fait et ce, depuis très longtemps. Ainsi, il exhume un très bon Can't Stop The Flood de Building The Machine (2001). Les enchaînements me plaisent bien et c'est donc un de mes morceaux préférés de Black Country Communion, One Last Soul qui est interprété avec une grande classe.
L'instant que j'attends avec impatience, se produit enfin. Après un speech particulièrement émouvant autour du récent décès de sa maman qui quoiqu'il arrivait, lui avait instamment demandé de ne pas annuler les dates de la tournée, Hughes entame un fabuleux You Keep On Movin'. Je ne sais pas vous mais ce titre m'a toujours transporté quelles que soient les différentes versions et depuis la version initiale de Come Taste The Band jusqu'aux interprétations live proposées par la suite. Waouuuuuh, la grande classe, Monsieur Hughes même si le solo d'Andersen est parfois difficilement perceptible. "Where Angels "Phil" To Tread !!!" me lance après coup, le Franck qui, lui aussi, reste bouche bée. Ca dévie ensuite sur une remarquable prouesse vocale très soul de la part d'un Glenn visiblement très ému. Bouche bée aussi sur Might Just Take Your Life qui me ramène plus d'une bonne trentaine d'années en arrière. Version puissante enchaînée de façon magistrale à un excellent Soul Mover.
La messe, parce que le monsieur est un croyant dans l'âme, s'achève sur un très bon Black Country. Bien évidemment le public en veut plus, beaucoup plus et c'est un Heavy fort........... heavy qui vient débroussailler nos canaux auditifs. Déjà que j'avais déjà bien flashé sur ce titre lorsqu'il était sorti avant l'album, mais là, on a eu droit à une version de feu. Performance vocale exceptionnelle du Glenn mais aussi de la part de Pontus Engsborg qui ferait presque oublier Chad Smith. Oui là, c'est du très grand pour ensuite conclure sur un Burn apocalytique. Tout ce que j'attendais d'un concert de Glenn Hughes s'est réalisé hier soir au Forum de Vauréal même si je pense très sérieusement qu'il y avait moyen de caser un titre voire deux de plus issus de Resonate qui, reste pour moi, l'une des meilleures productions du Glenn. ENORME et FABULEUX concert gorgé tout naturellement d'émotion (quel courage quand même !!!!) hier soir. Voilà, c'est dit....
Le tour programme.
Setlist
Flow
Muscle and Blood (Hughes/Thrall song)
Gettin' Tighter (Deep Purple song)
Stumble & Go
Medusa (Trapeze song)
Can't Stop the Flood
One Last Soul (Black Country Communion song)
You Keep on Moving (Deep Purple song)
Might Just Take Your Life (Deep Purple song)
Soul Mover
Black Country (Black Country Communion song)
Encore: Heavy
Burn (Deep Purple song)
PhilModérateurMessages : 7408 Date d'inscription : 21/04/2010 Age : 62
Sujet: Re: Reviews de concerts Mar 14 Fév - 19:44
GRAHAM BONNET : Cergy, Pacific Rock, 12/2/17
Bon voilà, disons-le tout de suite : sur ce début d'année, il y avait, en ce qui me concerne, deux concerts à ne pas rater : celui de Glenn Hughes la semaine dernière et donc celui de Graham Bonnet avant-hier soir au Pacific Rock, deux légendes vivantes de la Purple Family. Le dernier cité n'était pas venu en France depuis, me semble t-il, le 12 février 1980, date d'un concert avec Rainbow sur la tournée Down To Earth.
Mes amis de Stratagème avaient la lourde charge d'assurer la première partie devant un Pacific Rock bien garni. Le groupe a, rappelons-le, connu deux changements d'importance puisque Aurel Ouzoulias a remplacé Jean-Pierre Pollet à la batterie et Boban Milojevic s'est adjugé le micro d'Alex Puiseux.
La setlist sera bien évidemment remodelée et écourtée quoique finalement nous aurons quand même droit à une bonne heure de concert. Ca débute sur un Perfect Strangers suivi d'un Highway Star du Pourpre fort bien interprétés avec un Boban qui, vocalement, a du coffre notamment un peu plus loin sur Mistreated, titre (encore) de Purple. Avec ses airs à la Paul DiAnno, le monsieur fait son job avec application et sérieux notamment sur Highway, morceau-titre de l'album sorti en 2013.
Bref, revenons donc au titre par titre de ce concert de Stratagème. Disposant d'un très bon son, le groupe nous envoie un Believe, extrait toujours de l'album Highway, d'excellente facture puis donc un tonitruant Highway Star pour lequel j'ai toujours apprécié la remontée de solo exécutée avec adresse et efficacité par un Phil Kalfon toujours autant en verve avec ses grimaces plus imaginatives les unes que les autres. Leave Me, délivré dans une interprétation que l'on qualifiera de fidèle à l'original, vient nous rappeler que cet album Highway contenait son lot de pépites très marquées Hard US. Un album à découvrir pour ceux qui ne le connaissent pas. Boban, quant à lui, y apporte une tonalité peut-être encore plus puissante qu'Alex en son temps même si l'on peut considérer que les deux vocalistes évoluent dans un registre différent. Je le rappelle que nous sommes dans une configuration de première partie. Par conséquent, à partir de là, le groupe opte pour une stratégie de covers finement interpétées. Ainsi, nous avons droit successivement à Don't Break My Heart Again de Whitesnake, Crying de Satriani, Mistreated du Pourpre (que je trouve pour ma part, très bien interprétée). On glisse donc au milieu de tout ça un p'tit Highway, le titre-phare de l'album du même nom pour repartir ensuite sur Panama, Eruption (avec le show habituel mais terriblement impressionnant de notre Kalfonito) de Van Halen, You Really Got Me des Kinks, All We Are de Gotthard puis un Give Me All Your Love du Serpent Blanc. Un set bigrement efficace emmené par un Boban, soucieux d'être dans son interprétation, le plus proche du répertoire du groupe.
A peine une demi heure plus tard, le Graham Bonnet Band investit la scène très étriquée du Pacific Rock. C'est en premier l'ami Jimmy Waldo le claviériste d'Alcatrazz puis la charmante bassiste Beth-Ami Heavenstone suivie de peu par le batteur Mark Benquechea, le guitariste Conrado Pesinato et donc Graham Bonnet pour lequel il est impressionnant de constater que le temps n'a pas de prise sur lui. Physiquement, il est toujours aussi svelte et vocalement, nous allons rapidement nous rendre compte qu'il est au toujours au top, arc-bouté qu'il est sur son micro, notamment sur le très exigeant opener Eyes Of The World de Rainbow.
Nous sommes sur du Rainbow donc le groupe poursuit sur un All Night Long de bonne facture suivi de SOS extrait de l'album solo Line Up (1981) et God Blessed Video provenant de Disturbing The Peace d'Alcatrazz, deux titres pas vraiment marquants encore aujourd'hui, des années après les avoir écoutés. La belle Beth aligne les lignes de basse avec application et force tandis que Jimmy Waldo, enfin du moins, c'est mon opinion, ne brille pas toujours par sa virtuosité. Le show semble être bien rodé et l'on sent une réelle complicité dans le groupe et ce, même avec le batteur Mark Benquechea, nouvellement arrivé au sein du combo, qui cogne dur sans pour autant faire dans la taille de conifères alpins. Il est technique, le gamin...
Bonnet présente ensuite le nouvel album The Book (répété au moins trois fois par notre bien-aimé vocaliste) par le biais de Will You Be Home Tonight et Into The Night, un morceau que je trouve, pour ma part, assez anecdotique voire sans relief que ce soit en studio ou même en live. Bref, un morceau pas forcément taillé pour le live malgré une réelle volonté de la part du Bonnet de le faire décoller, ce foutu titre. La gouaille vocale du Graham est bel et bien présente tout au long du set. Cela transparaît sur Dancer du MSG (à mon avis, le morceau plus faible d'Assault Attack) qui sera précédé de deux très bonnes versions de Jet To Jet d'Alcatrazz et Desert Song du MSG. Un très beau moment, ce dernier titre.
Concert fantastique oui, sur les titres du MSG, de Rainbow et d'Alcatrazz (qui, comparativement aux deux premiers cités, ne disposait pas du même statut de reconnaissance, un succès d'estime, dirons-nous) mais pour ce qui concerne la qualité des compos de son album The Book, force est de constater que ces dernières pêchent véritablement par leur manque de créativité et passent assez mal le cap du live. Des compos assez plates qui, au final, font retomber l'intensité du concert qui avait démarré sur un rythme bien soutenu. Rider en est le parfait exemple. Heureusement d'ailleurs que la puissance vocale presque animale du Graham est bien là même si par moment, on sent que notre gaillard peine légèrement, puissance animale qui prend un peu le contrepied de ce que représente sa compagne bassiste à savoir une beauté ô combien naturelle. Comme beaucoup dans la salle, j'attends beaucoup plus de titres du MSG (comme Searching For A Reason (là, je peux encore rêver...), Broken Promises ou l'extraordinaire Rock You To The Ground) ou de Rainbow (comme Love's No Friend interprété sur la tournée Down To Earth). Manifestement donc, notre "brun" (hé non, il n'est plus blond...) vocaliste préfère se concentrer sur cet album, promo oblige. Un peu logique, vous me direz. Y en a qui le trouvent bon, cet album, pas moi. Heureusement pour moi, encore, ce sera encore le dernier titre de cet opus que je trouve bancal et ce, en partie dû à l'absence de titres vraimant marquants. Un artiste comme Graham Bonnet mérite de produire autre chose que ça.........
Night Games et Island In The Sun d'Alcatrazz (morceau dont le thème principal tourne autour de la prison d'Alcatraz) nous rappellent, avec ses nappes de synthés bien kitsch à souhait que le groupe a sévi dans les 80's. L'interprétation s'avère, ceci dit, être irréprochable notamment de la part de la section rythmique qui abat un travail monstrueux. J'avais, pour ma part, au départ quelques doutes quant à la qualité du jeu de basse de la jolie dame en particulier sur les "classics". Eh ben non, elle est bien présente sans pour autant égaler son homologue écossais Chris Glen que l'on ne présente plus ou même l'illustre Roger Glover (là oui, elle en est très loin). Elle est sérieuse et ce, malgré les tentatives de distraction provoquées par son vocaliste bien-aimé. Le batteur, lui, a la patate et n'a de cesse de restituer le plus fidèlement possible les différents répertoires qu'on lui a demandés de jouer. Waldo, (tiens, c'était le nom de mon chat quand j'étais à l'armée et ce à cause du dessin animé Waldo Kitty) meuble tout ce qu'il peut sans en faire trop ou plutôt sans en faire assez. Since You Been Gone que Rainbow a emprunté chez notre ami, Russ Ballard, remet un peu de piment dans ce concert et ce, juste avant une interprétation magistrale d'Assault Attack dépourvu ceci dit du toucher unique du Schenk sur le solo final, toucher dont n'est pas doté indubitablement Conrado Pesinato. Mais bon, la version est excellente. Tout ceci s'achève sur un Lost In Hollywood très sobre sans aucun solo à rallonge (et c'est très bien comme ça).
Donc, je résume : un concert mémorable parce qu'il fallait être là et surtout quel plaisir de ré-entendre ces morceaux incontournables que sont Assault Attack, Eyes Of The World, Lost In Hollywood et Desert Song. Concert parfois ennuyeux sur les nouveaux titres mais ainsi que je l'ai écrit au préalable, la voix de Bonnet parvient à dissiper la réelle faiblesse de ces compos. Sinon concernant Alcatrazz, pourquoi ne pas avoir opté pour un General Hospital, Kree Nakoorie ainsi que les formidables Too Young To Die Too Drunk To Live et Hiroshima Mon Amour (ce dernier ayant été réclamé soit dit en passant par un membre de l'assistance) ? Une setlist assez déséquilibrée à mon sens qui aurait pu faire la part belle aux titres sus cités surtout que le Graham, grâce aux 3 groupes majeurs dont il a fait partie, était largement en mesure de proposer une setlist de rêve autre que celle-ci qui m'a un peu laissé sur ma faim. Bon tant pis. L'essentiel était de le revoir en plus dans le contexte intimiste du Pacific Rock.
Très gentiment, le groupe se livre aux dédicaces de rigueur, Bonnet me signant mes LP's de Down To Earth de Rainbow, No Parole From Rock And Roll et Live Sentence d'Alcatrazz m'apercevant au moment fatidique que j'avais oublié à la maison Assault Attack du MSG pourtant déjà signé par Ted McKenna...Le CD The Book y passe aussi puisque tous les membres du groupe le signent. Un pote juste à côté de moi ira jusqu'à signifier au Graham qu'il avait vu Rainbow en sa compagnie à Paris...................le 12 février 1980. La belle Beth, les yeux hagards, manifestera son enthousiasme de façon très exubérante et ce, par le biais d'un rire également très...........exubérant. Finalement un concert où sévissent la Belle et la Bêthe ne peut être foncièrement mauvais....
Henri, Ponpon, John, Purplexed, Ronan
Ponpon, John, moi, Purplexed, Ronan
Setlist
Eyes of the World (Rainbow song)
All Night Long (Rainbow song)
S.O.S.
God Blessed Video (Alcatrazz song)
Will You Be Home Tonight
Into the Night
Jet to Jet (Alcatrazz song)
Desert Song (Michael Schenker Group song)
Dancer (Michael Schenker Group song)
Rider
Night Games
Island in the Sun (Alcatrazz song)
Since You Been Gone (Russ Ballard cover)
Assault Attack (Michael Schenker Group song)
Lost in Hollywood (Rainbow song)
SonicboomMonsterMessages : 11448 Date d'inscription : 30/09/2012 Age : 60 Localisation : 94
Sujet: Re: Reviews de concerts Lun 17 Avr - 21:38
Samedi 15 avril 2017 - Nightmare & Melted Space - La Boule Noire. PARIS.
1ère Partie :
J'étais curieux de ce savoir ce que pouvais donner en live le Space Opéra de Melted Space, projet du pianiste / claviériste Pierre Le Pape, dont le dernier album en date (The Great Lie) m'avait épaté. Si vous pensez aimer une musique qui se situe entre entre, disons Opeth, Nightwish, Avantasia et Gentle Storm (mais bien d'autres références sont possibles) alors jetez une oreille attentive sur cet album, auquel d'ailleurs le génie Arjen Antony Lucassen (Ayreon, Gentle Storm...) a participé.
Alors sur scène, pas d'orchestre, mais 4 musiciens .. et 4 vocalistes ! 2 chanteurs (1 voix claire et 1 voix death) et 2 chanteuses (plus sympho). A 8 sur une toute petite scène ! La musique est beaucoup plus directe et les aspects agressifs sont mis en avant (logiquement) pour un set de 3/4h. Les cotés prog et plus musicaux laissent la place au metal, il faut dire foutrement bien composé, et le set fait la part belle aux voix. Pour les spécialistes que vous êtes tous, c'est le chanteur du groupe Seth qui assure les vocaux death et celui de 6:33 (jamais entendu parlé) les voix claires. Bon moi perso je préfère les voix féminines, pas parce les chanteuses Lucie Blatrier & Clémentine Delauney sont charmantes, mais ça colle bien avec la musque composée par Pierre Le Pape (qui avec ses claviers installés au fond de la scène est celui qu'on voit le moins !!!).
Un bon moment avec un public réceptif mais sans plus. Il faut dire que dans cette petite salle très sympa aux décors kitch, mais ça sent bon la fête, qui peut accueillir environ 250 ou 300 personnes à vue d’œil, il y avait quoi... 80 à 100 spectateurs max, pas plus hélas...
Dernière édition par Sonicboom le Dim 3 Déc - 17:04, édité 1 fois
SonicboomMonsterMessages : 11448 Date d'inscription : 30/09/2012 Age : 60 Localisation : 94
Sujet: Re: Reviews de concerts Lun 17 Avr - 22:04
Samedi 15 avril 2017 - Nightmare & Melted Space - La Boule Noire. PARIS.
2nde Partie :
Bon comme le disait Napoléon : une bonne video vaut mieux qu'un long discours
Je n'avais jamais vu le groupe auparavant. ce que je peux dire c'est la chanteuse, Magali Luyten, qui a collaboré avec Ayreon le monde est petit, a une sacrée voie, toujours juste et est une sacrée fontwoman ! Ce qui ne gate rien, la belle Magali est tout aussi charmante que ses consœurs de Melted Space et n'hésite pas à dézipper son Perfecto parce qu'elle a chaud et passera le reste du set blouson ouvert sur son sous-tif
Un set assez court d'environ 1h ou guère plus et sans rappel (en même temps j'ai pas regardé ma tocante) ça envoie bien même si les riffs sont à mon goût assez convenus et souvent recyclés... Mais le charisme de la belle Magali nous fait vite oublier ça ! Les musicos des 2 groupes au bar et stand merch, très sympa tout ça !
SonicboomMonsterMessages : 11448 Date d'inscription : 30/09/2012 Age : 60 Localisation : 94
Sujet: Re: Reviews de concerts Dim 3 Déc - 17:51
H.E.A.T & guests - Paris, Nouveau Casino samedi 11 novembre 2017.
Soirée Hard rock mélodique avec ma fille Coline, en ce samedi 11 novembre, pluvieux et malgré tout férié, cela n'étant d'ailleurs pas la conséquence ni la cause de ceci... et ceci n'ayant rien à voir avec le topic, donc je m'égare (du Nord)
Le nouveau Casino est une petite salle sympa, à Oberkampf dans le 11e, genre Boite, avec bar sur le coté et balcon où sont installés les consoles et ingés son ainsi que plusieurs dizaines de spectateurs.
La salle se remplit au fur et à mesure que la soirée avance et sera full pour les têtes d'affiche. Ça doit faire quoi, 4 à 500 personnes à vraiment tout péter ?
On arrive à 19h pour un concert prévu...à 19h mais le 1er groupe est déjà sur scène. Des petits suisses dont le nom (BLACK DIAMONDS) et la musique peuvent laisser penser qu'ils ont beaucoup écouté... KISS mais période fin 80's et donne dans un hard FM sans prétention mais sympa en live, ça donne envie de bouger. Dans le coup, nous on n'a droit qu'à 4 titres, je ne sais pas combien ils en ont joué au total.
Ensuite vient un groupe suédois, DEGREED, chouchous de H.E.A.T. qui donne dans un genre proche, un poil (de c..) plus heavy en live et et un poil (pubien ) moins simpliste.
Place à H.E.AT dont on m'a dit beaucoup de bien en live mais que je ne connais qu'au travers de quelques titres que je trouve agréables, bien chantés et bien balancés dans un genre qui parait peut être un peu désuet, en 2017; mais je n'ai jamais eu l'opportunité, la curiosité (... ou l'envie ?) de me procurer un de leurs albums !!!
Les suédois viennent défendre leur nouvel album, Into the great unknown, aux relents plus pop parait-il que leurs précédents opus. Tout de suite on voit la différence, un groupe rodé, et surtout un chanteur qui maîtrise son espace (certes restreint sur cette scène exiguë ) et son public, bien que malade. Mais à coups de Jack Daniels, ça passe à moins que ce ne soit une tisane dans une bouteille de Jack pour tromper l'ennemi qui sommeille en nous
Les fans purs et durs (enfin tout est relatif) arborant T-shirts du groupe squattent les 1ers rangs et reprennent en choueurs les paroles et les refrains. Nous on reprend avec joie les Ho-Howouoohhh (orthographe non garantie ) qui ponctuent presque tous les couplets et refrains, et rentrent agréablement dans la tête.
Erik Grönwall, puisque c'est du chanteur dont il s'agit s'offrira même le plaisir de slammer jusqu'au bar pendant le titre Beg Beg Beg qui se voit inclure une cover de Whole Lotta Rosie de qui vous savez/DC
Les autres zicos (dont le guitariste qu'on dirait sorti de Blackfoot) assurent le principal, un bon vieux rock AOR bien sympa et sans guimauve, qui donne envie de sauter et se défouler !
Au final une soirée bien sympathique et sans prose de tête, bien au contraire !
Set list :
The Heat Is On (Glenn Frey song) Bastard of Society Late Night Lady Straight for Your Heart Mannequin Show Redefined Into the Great Unknown 1000 Miles We Rule (Vocals and Keyboard only) Time on Our Side Beg Beg Beg (with parts of Whole Lotta Rosie from AC/DC) Crash Drum Solo (with part of Flash from Queen) Breaking the Silence Eye of the Storm In and Out of Trouble Best of the Broken Inferno
Encore: Point of No Return A Shot At Redemption Living on the Run
(Merci à Jérôme de vinylestimes.fr pour les liens YT et pour la setlist)