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  KISS/The Last Internationale : Paris POPB, 070622

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LilithLilithRock n roll overMessages : 1422
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MessageSujet: KISS/The Last Internationale : Paris POPB, 070622     KISS/The Last Internationale : Paris POPB, 070622  Icon_minitimeMer 8 Juin - 2:44

L O le forum, ça faisait une éternité !

Vais laisser Monsieur écrire le report, je suis trop dans l'émotion.

La boucle est bouclée : premier concert tout court à treize ans, KISS/Iron Maiden, Paris 1980.
Je les ai revus tant de fois depuis, quasiment à chacun de leur passage à Paris.
& Hier, dernier "concert ever" qui tombe à Paris le jour de mon anniv, immanquable !

Hier soir, au concert, j'avais de nouveau quinze ans, non pas cinquante-cinq comme dans la vie réelle !

...La suite avec le post de Monsieur, bientôt !

ps : rencontré un membre du forum, Loïc, son prénom dans la vraie vie (sorry oublié ton pseudo). C'était super de prendre un verre avec toi & ton pote.


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SonicboomSonicboomMonsterMessages : 11448
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MessageSujet: Re: KISS/The Last Internationale : Paris POPB, 070622     KISS/The Last Internationale : Paris POPB, 070622  Icon_minitimeMer 8 Juin - 21:26

Show toujours plus spectaculaire, enfin encore plus que ce que j'avais vu avant.
Bercy pas complet, mais très bien garni quand même, j'ai l'impression que ça a continué à arriver pendant le concert (faut dire que pour rejoindre la fosse, c'était vraiment mal foutu, à l'extérieur). Côté musiciens, Paul, comme depuis assez longtemps, à la peine, et toujours trop de blablabla entre les chansons... Les autres, fidèles à eux-mêmes, ils assurent. Setlist sans surprise (y'a longtemps qu'on sait...).

Setlist :
Detroit Rock City
Shout it out loud
Deuce
Heaven's on Fire
I love it loud
Say yeah
Cold gin
Lick it up
Dr Love
Tears are falling
Psychocircus
100000 years (final post drums solo)
God of thunder
Love gun
I was made for loving you
Black diamond

Rappel
Beth
Do you Love me
Rock n roll all nite.

Presque 2h de show, plus de voix après mais on est sortis HEUREUX !!!

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SonicboomSonicboomMonsterMessages : 11448
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MessageSujet: Re: KISS/The Last Internationale : Paris POPB, 070622     KISS/The Last Internationale : Paris POPB, 070622  Icon_minitimeJeu 9 Juin - 21:44

Le dernier baiser de Kiss à Paris, c’était du lourd !

Le légendaire groupe de hard rock américain a donné mardi soir son dernier concert à Paris, avant deux dates françaises en festival, au Printemps de Pérouges et à Nîmes. Pendant deux heures, leurs adieux à l’Accor Arena devant 13000 fans ont été forts, dans tous les sens du terme.

 KISS/The Last Internationale : Paris POPB, 070622  Lgnhta10
Kiss, en concert à l'Accor Arena (Paris) ce mardi soir, a enflammé la salle avec dix-neuf morceaux d'anthologie, interprétés dans un déluge de pyrotechnie et d’explosions. LP/Olivier Lejeune

Par Eric Bureau
Le 8 juin 2022 à 18h58

« Vous vouliez le meilleur, vous avez le meilleur. Le groupe le plus chaud du monde. Kiss ! » L’annonce virile, les premiers riffs de « Detroit Rock City », puis le rideau tombe et l’Accor Arena s’enflamme. Dans un incroyable déluge de pyrotechnie et d’explosions apparaissent à 20 m du sol les quatre musiciens du groupe américain, maquillés, costumés, perchés sur des soucoupes volantes. Les superhéros du hard rock descendent parmi nous, pauvres humains, pour célébrer leur dernière messe sonique à Paris. Le son est monstrueux, un peu criard, on est déjà sous le choc !

Depuis cinquante ans, Gene Simmons, le bassiste-chanteur lippu, et Paul Stanley, le chanteur-guitariste poilu, n’ont jamais fait dans la demi-mesure. Alors forcément, leurs adieux – qui passeront le 30 juin près de Lyon au Printemps de Pérouges puis le 5 juillet dans les arènes de Nîmes – sont dantesques.

Sur l’immense scène encadrée par quatre statues représentant les musiciens et deux bannières de la « Kiss Army », la communauté des fans du groupe souvent grimés comme leurs idoles, Paul Stanley a à peine salué ses 13 000 fans – la salle n’affiche pas complet –, qu’il entonne le premier couplet de « La Marseillaise », aussitôt reprise par le public. « Nous venons à Paris depuis 1976, rappelle-t-il. La première fois, à l’Olympia, c’était dingue ! »
« God of Thunder » à 20 m du sol

Kiss s’est produit dix fois dans la capitale, avec des albums plus ou moins réussis – les meilleurs remontent aux années 1970 – et des fortunes diverses, comme lorsqu’en 1988 ils avaient joué démaquillés dans un Zénith de Paris à moitié rempli. Mais à 70 et 72 ans, les deux membres fondateurs – épaulés depuis 1991, avec des interruptions, par le batteur Éric Singer et 2002 par le guitariste Tommy Thayer – ont de beaux restes et des tours de magie noire qui fonctionnent toujours.

Gene Simmons fait toujours gronder les métalleux lorsqu’il crache le sang et le feu et s’élève à 20 m au-dessus du sol pour chanter « God of Thunder », Paul Stanley fait toujours son petit effet lorsqu’il vole au-dessus de la foule sur une tyrolienne pendant leur tube disco « I Was Made For Lovin’You », repris lui aussi par toute la salle.

Pendant deux heures et dix-neuf morceaux de bravoure, avec quelques petites baisses de régime au milieu du show, le groupe en donne pour leur argent à ses fans. Les inévitables solos de batterie et de guitare, les explosions à répétition, les roues de feu dignes d’un 14 Juillet, les ballons lancés dans la fosse, tout y est… « Ils sont shootés à quoi ? demande mon voisin. Ils ont encore de l’énergie ! »

Sous leur maquillage, les Kiss n’ont pas d’âge. Mais ils ont une âme. « Parce que c’est la dernière fois, je peux vous remercier pour tout ce que vous nous avez donné », lance Paul Stanley avant de chanter en rappel les classiques « Do You Love Me ? » et « Rock’n Roll All Nite ». Après un ultime déluge de confettis sur les fans, Kiss envoie ses derniers baisers. « Nous ne vous oublierons jamais. » Le chanteur semble ému. Que dire des fans ? Dans les premiers rangs, leurs maquillages dégoulinent.

https://www.leparisien.fr/culture-loisirs/musique/metal-le-dernier-baiser-de-kiss-a-paris-cetait-du-lourd-08-06-2022-ZE7LRLY3FBEKJF7MMKSH2MFCUM.php
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SonicboomSonicboomMonsterMessages : 11448
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MessageSujet: Re: KISS/The Last Internationale : Paris POPB, 070622     KISS/The Last Internationale : Paris POPB, 070622  Icon_minitimeJeu 9 Juin - 22:06

Même Rock&Folk et Manoeuvre s'y (re)mettent :
Philippe Manœuvre 🖊 : Hier soir, Kiss a donné un grandiose concert à Bercy ! Devant 20 000 fans comblés ils nous ont tout fait, de Detroit Rock City à Rock’n’Roll All Nite, 23 titres dont un solo de basse à trente mètres du sol, avec gerbi sanguinolent…
Depuis 1976, c’était le dixième passage de Kiss à Paris et ce serait donc l’adieu terminal du groupe… qui passera encore par Saint Vulbas et Nîmes avant de raccrocher définitivement (…) hélas !
#kiss #paulstanley #genesimmons #tommythayer #ericsinger #deuce #wickedlester #keeprocking
😎

https://www.facebook.com/search/top?q=rock%27n%27folk
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MessageSujet: Re: KISS/The Last Internationale : Paris POPB, 070622     KISS/The Last Internationale : Paris POPB, 070622  Icon_minitimeSam 11 Juin - 19:30

Hell Oh !
Voici enfin le report (écrit par mon époux), désolée pour le retard, nous sommes malades... On n'assiste pas impunément à un concert de KISS  à notre âge ! Very Happy
Ça sera trop long pour certains, comme le blabla de Mighty Paul live (Madame adore) ! Wink
1, 2, 3, 4, Let's go !


Enfin le retour des concerts ! j'ai regardé, ça faisait...trop longtemps pour nous, une éternité. Et en plus c'est peut-être la dernière chronique de concert pour ce groupe avec cette tournée d'adieu "End of the road". Si on rajoute deux années de report avec le SARS-CoV2 en plus... C'est dire que la KISS Army française attendait impatiemment.

C'est dans le POPB de Bercy (désolé, je ne peux l'appeler du machin d’hôtels) que les troupes françaises attendaient notre quatuor mythique. Depuis quelques années, il a fallu faire le "deuil" de Ace Frehley et de Peter Criss, définitivement remplacés respectivement par Tommy Thayer et Eric Singer avec les mêmes maquillages. Et du maquillage, il y en avait dans tout le quartier autour de ce grand gymnase-salle de concert. L'impression d'une énorme réunion de famille en noir et blanc ! Pour petits et grands puisque selon la formule, on avait de 7 à 77 ans, à vue de nez. Des "boutiques officielles" attendaient même dehors le fan collectionneur en puissance avec les goodies. Par contre Le "Tour Programme", c'est fini ! Snif ! On ne pourra plus le feuilleter dans notre EHPAD pour raconter ce qu'était le Hard-Rock aux arrières petits-enfants !  Alors reste le T-Shirt de cette tournée comme souvenir pour dire : "J'y étais". Madame a été de quasi toutes les guerres de cette armée de fans, quand je n'ai qu'une main pour compter les concerts européens. Bon, les tournées d'adieu, c'est toujours un truc où l'on va avec un pincement au cœur et aussi en y croyant à moitié. Pas grave, j'avais hâte de retrouver du gros son, de la sueur, des cris...Bref un concert live !

Ce qui est sympa dans les concerts, c'est de rencontrer d'autres fans et avec KISS, ça se fait dans la joie et la bonne humeur (qui a dit et l'alcool...?). Ainsi, avec madame, nous avons fait la connaissance de Loïc, un fan depuis les années 90, musicien de son état en plus (Principles of Joy). De la bière...ou un café pour nous les vieux avant une discussion sans concession autour des derniers albums en demi-teinte, mais aussi des souvenirs de concerts et festivals. Ok, ça commence à faire ancien combattants du Hard-rock maintenant. Forcément, sur les derniers groupes des pays de l'est, on est un peu largués. Mais ce soir, en dehors des T-shirt aux 4 lettres, on voyait bien tous les vieux classiques du genre et les vestes à patch de notre jeunesse ...Ou pas :p. Imaginez la difficulté du choix pour le T-shirt qui recevra notre sueur du soir ! La relève est là aussi : Cette année dans la mode enfant, il faudra compter sur le T-shirt KISS qui peut servir aussi de robe si on prend la bonne taille ! La KISS Army de 2022 réunit toujours autant de profils différents, du cadre BCBG à l'ouvrier, du français au hollandais en passant par l’Amérique du sud. On en oubliait presque ce report de deux ans et tous nos disparus.


A l'extérieur, les files d'attente se forment avant que, pour une fois, le POPB laisse entrer la foule en fosse ou dans le hall. La fouille des sacs, les portiques, ouf, on n'a pas vu de CRS de Darmanin ! Ça se mérite les concerts maintenant, quand même. En plus le Métro est annoncé comme fermé à la sortie du concert. Ça promet encore un joyeux bordel à la sortie. Oh, finalement, à 1h du matin, c'est déjà demain! Arrivés dans la salle très en avance, on a le temps de patienter. Le jeu, pour attendre, c'est de reconnaître les titres de la playlist qui est diffusée dans la salle. Une playlist globalement assez américaine et très années 80 tout de même et qui collait bien au groupe star du soir. Je m'améliore à ce jeu avec le temps mais il y a du boulot. Ça fait quelque chose d'entendre Aerosmith, Foreigner, Creedence Clearwater Revival, Cheap Trick, Blue Öyster Cult, Boston... On devait être les seuls cinglés à chanter les titres et à se trémousser un peu pour faire monter l'ambiance. Ils sont si vieux que ça les gens ?...Ok, peut-être que ça bouge aussi en fosse aussi. Enfin là, ce sont les vertèbres qui nous disent de rester assis. Une fosse divisée en deux comme ça se fait beaucoup maintenant pour fourguer les premiers rangs plus chers. 200 balles d'Euros, ça calme mais quand on est fan, c'est "bon marché" quand on voit les tarifs des Meet & Greet...

La salle sera à environ 90% pleine, ce qui n'est pas si mal avec les deux reports et pour un groupe qui n'a jamais fait de grosses recettes en France. Il restera deux rangées vides derrière nous et un gros carré en bas de la tribune. Un peu tristoune, ces sièges noirs. Et je ne donne pas cher de la peau des accoudoirs à l'avenir. On est calme à Paris, ça restera même pas debout durant le concert et ça sautera à peine. Juste les premiers rangs de fosse. La playlist cesse et hop, c'est celle diffusée par le staff qui prend la place. Tiens, deux fois le "American Girl" de Tom Petty, ce n'est pas pour me déplaire. L'heure tourne, le cœur bat au rythme de la batterie. On préserve quand même la voix pour le show. C'est qu'il fait quand même un peu chaud et moite.

Pour ouvrir, nous avons droit à The Last Internationale, un jeune groupe new-yorkais emmené par son guitariste et sa chanteuse. Un groupe plutôt Pop-Rock plein d'énergie qui a agréablement surpris sur son set d'une demi-heure. Par rapport aux clips, ils ont accentués le côté Rock, fidèles à une élogieuse réputation live. Un certain charisme, une bonne voix même si peu originale. Il manque des titres encore plus marquants pour faire son trou...

Mais évidemment, ce que l'on attend, c'est que le grand rideau noir siglé du KISS argenté descende et que nos héros fassent exploser Bercy. Un vieil ami ce rideau, dont je me souviens lors de mon premier concert de KISS. Pas de son d'essai d'instrument. Juste le bruit de la foule qui a enfin rempli la fosse. L'ambiance monte et on a le droit au "Rock and Roll" de Led Zeppelin pour annoncer le groupe, à la place de l'habituel Who. Un peu déçu, j'adore ce riff de Townshend sur "Won't Get Fooled again". Mais bon, Led Zep quand même. Et c'est le grand moment : "On a voulu le meilleur et on va l'avoir ! Le groupe le plus "chaud" du monde !...KIIISSS !!!" Le Rideau tombe, les musiciens descendent des cieux dans un tonnerre d'effets pyrotechniques et de lumières. Waouh, ça va vraiment être chaud bouillant ! Ça me manquait et que dire de madame qui a grandi avec. Et immédiatement la magie opère. Les émotions passées ressurgissent. Le sang coule plus vite dans les veines. A se demander si ça fait pas repousser les cheveux disparus ! Gros son évidemment même si quelques enceintes grésillaient là haut à droite.La setlist reste toujours aussi impressionnante avec pourtant quelques changements :

   Detroit Rock City
   Shout It Out Loud
   Deuce
   War Machine
   Heaven's on Fire
   I Love It Loud
   Say Yeah
   Cold Gin
   (Guitar Solo)
   Lick It Up
   Calling Dr. Love
   Tears Are Falling
   Psycho Circus
   (Drum Solo)
   100,000 Years
   (Bass Solo)
   God of Thunder
   Love Gun
   I Was Made for Lovin' You
   Black Diamond

Rappel :

   Beth
   Do You Love Me
   Rock and Roll All Nite
   et en bande son d'adieux : God Gave Rock 'n' Roll to You

J'avoue que le numéro de "Firehouse" me manque mais sans Ace, ça n'irait pas. Alors Tommy Thayer fait le coup de la guitare qui lance des flammes sur son solo. On garde toujours une équipe qui gagne avec Gene Simmons qui crache des flammes ou du sang sur son solo de basse. Paul Stanley vient toujours sur la petite scène dressée au centre en survolant la foule accroché à son anneau. Deux titres cette fois avec l'habituel "Love Gun" et "I was Made for Lovin' you", un des rares à passer sur les radios froggies. La voix de Paul est globalement pas mal, vu son age, même s'il en abuse en criant, en faisant ses vocalises habituelles. Il nous a même commencé une Marseillaise reprise par le Public qui n'en attendait pas tant ! Les arrangements avec des chœurs et de menus effets aident aussi pas mal à sauver le tout. A 70 ans passés, le groupe envoie tout de même sacrément bien avec les costumes qui n'aident pas non plus (surtout Gene). Ils ont mis le paquet sur le light show entre les projecteurs, les lasers, explosions, confettis et fumigènes. On y ajoute l'écran géant qui projette quelques images d'archive en plus du filmage du concert, plus deux écrans latéraux et c'est une scène impressionnante, même pour quelqu'un d'habitué au groupe. A moins que le souvenir s'émousse avec les mois passés sans concerts ? De jolies cinématiques colorées viennent aussi distraire l’œil, comme le cirque de "Psycho Circus". Les flammes surgissent derrière le groupe en même temps que les feux d'artifices tournoient. On en prend plein les yeux, des yeux d'enfants !

Je suis moins fan des soli de Tommy par rapport à ceux de Ace dans sa grande époque. C'est plus haché, moins fluide ou facile d'apparence. Moins mélodieux à mon goût, tout en reconnaissant la dextérité de ce guitariste. Les guitares ont un peu changé aussi avec le retour de Flying V en plus des Les Paul habituelles (du bleu et du noir sur cette collection 2022) et de l'emblématique Iceman Cracked Mirror de Paul qui avait une petite sœur dorée ! Des petits changements qui n'empêchent pas de chanter, crier, sauter, applaudir à tout rompre et de retrouver ses 20 ans ou moins. C'est fou ce que la musique peut faire quand c'est en live. Si la fosse n'avait pas été pleine, qui sait où nous aurions fini la soirée...Madame a fini le concert debout (impossible de rester assise) devant les barrières... Paul Stanley, lui, en oublie son âge, tentant aussi quelques phrases en français, faisant un concours de mots français avec Gene qui reste fidèle à sa réputation de ... Dr Love, forcément. Classique mais efficace pour que l'on rigole aussi. Les français sont souvent trop sérieux avec le rock...pas les fans de KISS. Alors oui, le déhanché est moins là, mais il assure, notre frontman bouclé ! Un concert de Kiss sans les discours de Paul, ce n'est pas un bon concert, de toute façon !
Le problème c'est qu'avec une telle densité de hits, ça passe assez vite, ces deux heures. J'ai failli y perdre ma voix (qui s'en plaindra :p ). Et à la sortie, on retrouve la réalité de la vie, de notre âge. Vite, il est où le prochain concert ? Ils vont vraiment arrêter ? C'est tout de même plus raisonnable mais on se prend toujours une baffe, et c'est bon signe. C'est que l'on n'est pas encore trop vieux dans la tête ! Alors allez savoir si on ne rempilera pas bientôt..
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MessageSujet: Re: KISS/The Last Internationale : Paris POPB, 070622     KISS/The Last Internationale : Paris POPB, 070622  Icon_minitimeDim 12 Juin - 0:22

Petite anecdote : avant d'entrer dans le POPB, distribution de flyers...pour les vieux guerriers que nous sommes. Blue Öyster Cult (déjà vu, obligatoire !) au Trianon à Paris (31/10/22).
...& surtout affiche ultra nostalgique au Golden Age Rock Fest, en Août à Liège. Parmi tous ces groupes cultes, des gros noms quand même : Diamond Head, Bajon Rojo (Hello Volumen Wink ), Girlschool, Russ Ballard, Ocean, Alcatrazz, Grand Slam, Robby Valentine...etc !
Mais, ce Samedi 20/8, QUI sur scène ??!!  Angel & Mother's Finest !!!
Angel, le groupe US '70s, celui-là même découvert par Gene Simmons, signé sur le même label, Casablanca rec., & dont les costumes, le look, le marketing ont aidé à le "vendre"  comme "l'antithèse" de KISS ! Les anges contre les démons ! Angel, au logo le plus inventif qui soit (pouvait se lire à l'envers), & dont le hard progressif a mué en hard plus pop ensuite. Ces gars, j'ai grandi avec tous leurs lps, recopiant "White hot" des dizaines de fois au dessin. Mon adolescence, c'était KISS, Aero, B.O.C., Angel !
Avec eux à LIège en Août, Mother's Finest, super groupe US de hard soul ?, qui avait sorti un album majestueux début"80s, "Iron age".
Bref la coïncidence, si elle existe, m'a définitivement ramenée à mon adolescence ce soir où je prenais un an de plus !
"Hold on to 18 !", chantait Black n Blue, groupe US signé chez $immons rec, & dont le gratteux partira...remplacer Ace Frehley, son nom Tommy Thayer.  Wink

 KISS/The Last Internationale : Paris POPB, 070622  27ae7ce4609c321acfb47fbd4aacf9e673f660fdbadab220463fe38a3fe7e441-rimg-w960-h540-gmir

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MessageSujet: Re: KISS/The Last Internationale : Paris POPB, 070622     KISS/The Last Internationale : Paris POPB, 070622  Icon_minitimeMar 28 Juin - 14:31

KISS
@ Paris (Accor Arena)
Blogger : Laurent Karila
par Laurent Karila

 KISS/The Last Internationale : Paris POPB, 070622  Ghp-ha10

J’attendais cette date avec impatience. Fan absolu depuis 1984, jour où j’ai vu Gene Simmons aux Enfants du Rock sur Antenne 2 (France 2 pour les non boomers) un samedi soir chez mes parents. Tout a changé lorsqu’a résonné "I Love It Loud" avec ses « Hey, Hey, Yeah » et cette batterie de dingue martelée par feu Eric Carr.

Le 7 juin, KISS, après être passé une dizaine de fois dans la capitale comme nous le rappellera Paul Stanley, joue pour la dernière fois ce soir. La fin d’un chemin ! Un long voyage hard rock...

Retour sur la journée. 15h30 : arrivée près de la salle parisienne pour assister au soundcheck avec une tribu de fans "hardcore". Petite file d’attente. Gene Simmons, Paul Stanley, Tommy Thayer et Eric Singer arrivent, en civil, sur l’énorme scène de l’Accor Arena. Ambiance détendue. Le groupe va jouer des titres qui ne figureront pas sur la set-list de ce soir. Ecouter "Plaster Caster", "Hotter Than Hell", "Got To Choose", "Goin’ Blind" avec un Stanley en pleine forme et Simmons qui jette une tonne de mediators, est un moment particulièrement privilégié. Court moment de questions-réponses avec Stanley. Thayer joue quelques lignes de la partie électrique de "Stairway To Heaven" de LED ZEPPELIN, Singer le suit, Stanley aussi, Simmons n’est pas concentré. Juste une mini-jam pour le fun ! Les leaders semblent heureux d’être à Paris.

Petite tour au Johnny’s Bar le temps de faire une pause sur la terrasse ensoleillée et de croiser les copains et les copines. Ce soir, il y a du monde arborant un T-shirt de KISS !

Après une prestation de THE LAST INTERNATIONALE bien rock retentit dans la sono du bon classic-hard rock comme DEF LEPPARD, AC/DC, BLACK SABBATH, VAN HALEN pour initier une ambiance "hotter than Hell"... Puis "Rock'n'Roll" de LED ZEPPELIN innonde la salle. Le résumé de ce soir en quelque sorte. Les lumières s’éteignent, le classique "You Wanted The Best, You Got The Best" est scandé. Les quatre musiciens sortent des backstage, précédés par leur manager Doc McGhee. "Detroit Rock City" ouvre le bal, Gene, Paul et Tommy descendent du haut de la scène sur des plateformes. Le son est énorme, Stanley est en voix (pour les critiques et sceptiques, il a 70 ans et physiologiquement, il n’aura jamais la même voix que sur « Alive » ou « Alive II »). Ça explose de partout, il y a des flammes et des petits feux d’artifice. Eric Singer est un métronome vivant. Le groupe enchaîne sur "Shout It Out Loud", un second titre de « Destroyer ». Simmons et Stanley se partagent le chant, le public est à fond. Les lights sont magiques.

 KISS/The Last Internationale : Paris POPB, 070622  Ghp-ha11

Le Starchild interpelle le public avec des mots en français, nous évoque la future retraite du groupe. Retour là où tout a commencé pour KISS à New York avec "Deuce" et des images d’archives du groupe en backdrop vidéo. C’est tout bonnement magnifique. Le Demon, du haut de ses 73 ans, est en forme vocalement et assure comme un Dieu le show. Il tire peut-être un peu moins la langue ! "War Machine" et son riff classic-heavy rock poursuit cette fête absolument folle. Sam le serpent, pas loin de Gene, est en ébullition. De plus en plus "Hotter Than Hell" dans l’Arena, KISS nous sert un petit "Heaven’s On Fire" au texte très sexy.

Place au hit de « Creatures Of The Night », celui qui a changé ma vie comme je vous le disais... Stanley introduit "I Love It Loud". Simmons fait chanter le public sur le refrain. Il crachera du feu et les sirènes rouges, qui s’agitaient autrefois sur "Firehouse", retentiront ! Tommy Thayer n’est certainement pas Ace Frehley mais l’ex-BLACK N BLUE est un guitariste hors pair. Paul Stanley présente le titre suivant issu de l’album « Sonic Boom » en entraînant le public avec des « Yeah » pour... un "Say Yeah". Thayer sort sa Flying V avec son manche en fusil à roquettes. Le hit "Cold Gin" avec son riff caractéristique fait suite. Backdrop avec images des années 70. Gene et Paul quittent la scène pour un interlude solo de Thayer qui va éclater une plateforme au-dessus de lui avec ses roquettes.
L’ambiance est fun sur scène. Paul et Gene se mettront à parler en français en se faisant une battle de mots : « tarte aux pommes », « tarte tatin », « crêpe », « Edith Piaf », « Maurice Chevalier » et un petit « salope » de Gene... Stanley aura fait chanter aussi "La Marseillaise" au public en début de show. La fête bat son plein ! « Vous la connaissez celle-là ? » nous dit-il. Le premier hit du groupe démaquillé dans les années 1980, "Lick It Up", avec le passage de "Won’t Get Fooled Again" de THE WHO. Les deux guitaristes se font un petit duo de picking étouffé pour repartir sur le pont de la chanson initiale. La perfection ! Au tour du Dr. Love, appelons-le pour une dose d’oxcytocine heavy rock qui va mettre tout le monde à l’unisson sur le refrain. Le public profite, se régale, crie et ce bonheur homogène exprimé est vraiment quelque chose qu’il fallait vivre. Backdrop rosé avec un logo sucré de KISS pour la ballade "Tears Are Falling". Que de souvenirs !...

 KISS/The Last Internationale : Paris POPB, 070622  Ghp-ha12

La vie est un grand cirque et on sait tout de suite ce qui nous attend. "Psycho Circus" sera partiellement interprété et laissera place à Eric Singer pour un solo de batterie et une ascension dans les cieux de la salle. Singer jouera de sa double pédale, prenant le temps de s’essuyer avec sa serviette marron. Il jouera avec la caméra pour teaser le public. Stanley, sans guitare, revendra avec son micro filaire, jouant avec, se tortillant de façon sexy, KISS terminera sur "100,000 Years".
Quelle soirée ! Lumières vertes, fumigènes, ambiance dark. Au tour de Gene d’y aller de ses lignes de basse dissonantes, de cracher de l’hémoglobine factice, de monter dans les airs pour le heavy "God Of Thunder". Stanley harangue la foule pour savoir si elle veut qu’il vienne les rejoindre. Le public sait à quoi à s’attendre. A 70 ans, un pied sur la tyrolienne, il va traverser l’ex-Bercy et c’est "Love Gun". Gene, Tommy et Eric assurent les chœurs. Paul est en forme et brille de mille feux. Le groupe enchaîne sur son hit interplanétaire disco rock, "I Was Made For Lovin' You”, le public est en furie. Singer assure sur ses fûts, Thayer revisite un peu le solo court de Frehley. Retour de Stanley sur la scène principale qui pose les accords introductifs de "Black Diamond". Singer est parfait au chant principal.
KISS salue les spectateurs et réalise une photo dos au public qui est en folie ! La salle est dans le noir. Un piano sort du sol avec Singer en solo, assis, pour "Beth". Il assure vraiment. Ovation totale ! Stanley rappelle au public le travail qu’ils ont fait avec l’album « Destroyer » en évoquant certains titres et en posant une question au public : « Do You Love Me ? ». Un bon titre hard rock qui claque. La fin approche avec le méga hit festif "Rock and Roll All Nite". Il y aura des confettis, des serpentins violets et argentés, des gros ballons blancs. La fête est à son apogée ! Le public chante à tue-tête. Stanley casse une guitare mais ne jette rien dans le public. La pyrotechnie est en furie également...

Ce dernier concert de KISS, pour ces presque 50 ans de carrière, à Paris, était tout simplement dingue ! Gene, Paul, Tommy et Eric étaient extraordinairement parfaits, en osmose totale avec le public. Quelle énergie ! Un fabuleux spectacle. Une pêche communicative. Un bisou qui sera tatoué à vie pour ceux et celles qui étaient présents. Un public de 7 à 77 ans plus que ravi. Ce n’est qu’un au revoir ! Que d’émotions de se dire que l’on ne les reverra plus et quel au revoir dans la capitale...

KISS fera deux autres dates en France : le Festival du Printemps de Perouges à Saint-Vulbas le 30 juin et aux arènes du Festival de Nimes le 5 juillet. Hautement recommandées ! Bisous •
Set-list
Nos remerciements à Grégory Hernandez (www.greghphotographer.com)

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MessageSujet: Re: KISS/The Last Internationale : Paris POPB, 070622     KISS/The Last Internationale : Paris POPB, 070622  Icon_minitimeMar 28 Juin - 15:01

KISS @ Accor Arena (07/06/22)
Marion DupontMarion Dupont

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KISS tire sa révérence cette année avec la tournée mondiale End Of The Road. L’heure du chant du cygne pour ces icônes qui ont tant marqué l’histoire du rock. La participation à l’étape française était obligatoire pour saluer ce groupe une dernière fois, lors d’un show qui continue de repousser toutes les limites du divertissement.
Une entame new-yorkaise

Le délicat exercice de chauffer la salle revient à THE LAST INTERNATIONALE. Une basse sautillante qui rappelle furieusement Rage Against The Machine et une énergie sans faille. Le groupe avait d’ailleurs acquis une certaine renommée avec le passage d’un certain Brad Wilk entre 2014 et 2015. Sur scène, les musiciens se lâchent devant un public assez timide. Au bout de vingt minutes d’un show intense The Last Internationale remporte enfin les suffrages. La salle acclame le groupe, qui monte l’ambiance d’un cran avec une chanteuse appelant les fans de KISS à donner de la voix. Lorsqu’elle prend sa guitare, c’est tout l’Accor Arena qui frappe des mains en rythme. Encouragée par cette nouvelle ferveur, Delila Paz s’appuie sur un public docile pour chanter. Elle descend ensuite de la scène pour rejoindre les premiers rangs de la fosse et offrir un final ébouriffant.

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Place aux paillettes !

Le mythique “Rock N Roll” de Led Zeppelin se fait entendre, le logo KISS se teinte de rouge sur le drap noir qui cache la scène. Une vidéo montre les musiciens en coulisses, tandis que la voix off annonce “you wanted the best, you got the best” : le show peut commencer. Et quelle entrée en scène ! Les membres de KISS surgissent sur des plateformes, étincelants dans leurs costumes historiques sur l’excellent “Detroit Rock City”. Feux d’artifices, jets de feu, projecteurs, lasers et écrans géants, tout est là pour apporter une dimension dantesque à un set bien rôdé. Une pointe de modernité pour renouveler un spectacle devenu historique.

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Les artistes connaissent toutes les ficelles pour impliquer le public dans le concert. A coups de langue sortie, de doigts pointés, de clins d’œil et d’humour, KISS joue avec une salle acquise à sa cause. L’Accor Arena chante en chœur “Shout It Out Loud” avant d’entamer La Marseillaise à l’invitation de Paul Stanley. Coup de chaud avec les flammes dégagées sur “War Machine” avant de passer au très prenant “Heaven’s On Fire”. KISS en rajoute une couche avec “I Love It Loud”, qui se termine avec Gene Simmons plantant une torche brûlante sur une scène enfumée.

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Un show grandiose

Ce goût de l’excentricité, cette attention aux détails pour que chaque titre bénéficie d’un univers visuel marqué, c’est ce que tout fan attend du groupe. Un show grandiloquent, qui a pour seul but de divertir un public éclectique. Pour apprécier KISS sur scène, il faut savoir porter un regard d’enfant émerveillé. Paul, toujours très communicatif, organise la répétition des chœurs avec l’audience pour le populaire “Say Yeah”. Et cela fonctionne ! Les musiciens échangent de place régulièrement, dans un ballet savamment orchestré, qui permet à tout le monde de voir toute la formation. Tout est prévu pour créer des souvenirs mémorables.

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Après un superbe “Cold Gin” vient l’heure du solo pour Tommy Thayer. Seul sur scène, brillant de mille feux, crachant des petits jets d’artifice avec sa guitare, il démontre que les années passent mais le talent reste. En effet, KISS ne se repose pas sur une ribambelle de bandes sonores. Les musiciens jouent leurs partitions avec ferveur et sans fioritures. Les ornements sont purement visuels, à l’image du final incroyable de “Lick It Up”. Un tourbillon de laser entoure la batterie d’Eric Singer, tout simplement sublime.

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Du Kitsch et du fun

Après quelques échanges en français autour de crêpes Suzette et Maurice Chevalier, c’est l’heure du “Psycho Circus”. Morceau emblématique suivi du solo de batterie d’Eric Singer. Une mise en lumière plus humoristique que technique, qui se conclut par une envolée de la batterie sur une plateforme qui monte et monte. Chacun son solo, c’est donc Gene Simmons qui prend les devants de la scène avec son solo de basse. Lui aussi monte sur sa plateforme dans une ambiance faussement menaçante. Du faux sang dégouline de sa bouche pour un spectacle un peu désuet. C’est aussi cela KISS ! Le retour du gros son avec “God Of Thunder” est convaincant et lorsque le musicien s’envole tout en haut, il est impossible de ne pas apprécier la performance.

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La surenchère ne connaissant aucune limite c’est au tour de Paul Stanley de survoler la fosse pour atterrir sur une petite scène au milieu de la salle. Des recettes utilisées par le groupe depuis des années, mais qui restent toujours aussi bluffantes en 2022. La foule est en délire, ravie de voir de près le chanteur. C’est à ce moment que KISS enchaîne deux de ses plus grands hits : “Love Gun” et “I Was Made For Loving You”. L’Accor Arena sort les boules à facettes et toute la salle se met à danser dans une joie non dissimulée.
Simply the best


Difficile de faire mieux ? Pas pour KISS, qui poursuit avec le très bon “Black Diamond”. Des tourniquets d’artifices envoient des étincelles, la batterie monte, tout part dans tous les sens avant le rappel. Eric Singer sort de la scène comme par magie pour interpréter “Beth” au piano. Petit bémol pour les bandes sons sur ce titre, qui n’apportent pas grand chose. Suivent “Do You Love Me?” et “Rock’n Roll All Nite” ainsi qu’une déferlante d’effets pyrotechniques, de confettis, de paillettes et de lasers. Trop n’est jamais trop pour KISS qui met un terme à son dernier concert en France avec un final hallucinant.

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KISS c’est kitsch, c’est grandiose, c’est historique et c’est surtout jouissif. Chapeau bas messieurs !

https://www.rockurlife.net/reports/kiss-accor-arena-07-06-22/
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MessageSujet: Re: KISS/The Last Internationale : Paris POPB, 070622     KISS/The Last Internationale : Paris POPB, 070622  Icon_minitimeMar 28 Juin - 15:05

KISS + The Last Internationale – PARIS - Accor Arena (Bercy) - 07/06/2022

Détails : Écrit par Patrice Du Houblon
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La reprise des tournées post-Pandémie est compliquée avec toutes ces dates qui se bousculent et se superposent mais il est des événements à ne pas rater, malgré tout…

Pour cette soirée, la configuration du Palais Omnisport de Paris-Bercy propose une capacité 17 000 personnes ; pourtant si la fosse est bien pleine, en revanche de nombreux sièges sont vides dans les gradins. L'organisation ferait bien de revenir à un prix unique pour la fosse et les gradins.

Dès que le spectateur pénètre dans l'arène, il ne peut qu'être impressionné par le décor. Chaque côté de la scène est surplombé de deux personnages gonflables aux effigies des membres de KISS, chaque duo étant accompagné d'un drap aux couleurs de la Kiss Army ainsi que des deux écrans latéraux rectangulaires. Y'a pas à dire, ça a de la gueule et ça annonce du lourd pour la soirée !

The Last Internationale [20h00-20h30]

Totalement inconnu à mon niveau, The Last Internationale est un groupe de rock américain, originaire de New York, fondé en 2008 par le guitariste Edgey Pires et de la chanteuse Delila Paz.

Le groupe se présente comme rebelle et engagé, notamment sur les questions écologiques et politiques. Leur affichage aux couleurs rouge et noir, ainsi que le patch à la gloire d'Ernesto Guevara ne laisse aucune équivoque et me rend ainsi très méfiant sur le contenu potentiellement démagogique ... Les commentaires que je lis sur leur compte Facebook ne font que confirmer ma prudence. Et d'ailleurs, ils poussent leur engagement jusqu'à cultiver un culte de la personnalité (fréquent chez leurs idoles) en manquant d'identifier le reste du groupe ; impossible de les trouver sur leur site officiel, ni sur leur mur Facebook. Pourtant l'exubérant et impliqué clavier aura donné de sa personne ce soir, ainsi que le batteur tout aussi anonyme…

Mais musicalement ça tient la route et ça me plait. Il s'agit d'un rock alternatif rugueux que l'on pourrait étiqueter de "garage rock" tant il est dépouillé de tout artifice. C'est puissant et entrainant. Surtout s'il on s'attache à suivre du regard la très jolie Delila, véritable sauterelle infatigable ! Elle est déchainée et n'est dépourvue ni de charme, ni de talent ; elle chante avec conviction et puissance et joue également de la basse à l'occasion. Les autres musiciens ne déméritent pas mais paraissent fatalement en retrait avec une telle égérie omniprésente !

Leur discographie propose "We Will Reign" (2014), "TLI Unplugged" (2017), Soul on Fire (2019).

En dépit de la réputation qui entoure le duo fondateur de Kiss, dont la mentalité mercantile les pousserait aux pires excès, il n'en demeure pas moins que ce soir je les trouve très généreux. Ils permettent non seulement à TLI de jouir d'une très bonne sonorisation, mais de surcroit des deux écrans latéraux !

A l'instar de leur scène, l'éclairage est sobre, dépouillé de couleurs mais suffisamment lumineux pour distinguer chaque pupitre. Leur fond de scène est constitué d'un gigantesque drapeau affichant leur nom sur fond des couleurs politiques dont je parlais ci-dessus.

Franchement réticent par principe au début (je me méfie viscéralement des donneurs de leçons et des propagandes simplistes), j'ai cependant été convaincu par leur prestation énergique. Leur musique ne brille pas d'originalité, quoique l'apport du clavier dans ce style me paraisse atypique, mais je gage volontiers que dans une structure plus intime, cela pourrait faire exploser les émotions !

Le public participe aux injonctions de la Belle qui n'hésite pas à descendre de la scène pour venir haranguer la fosse. Une bien belle et méritée ovation accompagne leur départ de scène.

Ces adeptes du secret ne me permettent pas de déterminer les titres interprétés ce soir, mais ils mériteraient d'être réécoutés dans une plus petite salle. Je les imagine au Supersonic…

KISS [21h15-23h15].

Le guitariste Paul Stanley (né Stanley Bert Eisen, le 20 janvier 1952 à Manhattan, New York City) et le bassiste Gene Simmons (né Chaim Witz, le 25 août 1949 à Haifa, Israel) ont fondé KISS dans le Queens à New York en 1973 et sorti leur premier album éponyme en 1974. C'est avec "Hotter Than Hell", paru la même année, que le groupe assoit sa notoriété, contribuant ainsi à solidifier les fondements du hard rock. Misant beaucoup sur des mises en scènes spectaculaires (scènes mobiles, effets pyrotechniques, explosions, pluies de confettis, …), sur leurs costumes de scènes et sur leurs extravagants maquillages devenus légendaires, KISS va devenir, à la fin des années 1970, le groupe le plus populaire des Etats-Unis. Le succès attisant les convoitises, la cupidité et les égoïsmes, de nombreux changements au sein de la formation ne parviendront pas à déstabiliser le duo fondateur qui aura quand même vendu plus de 150 millions d’albums à travers le monde. Au passage, de nombreux artistes auront pu compter sur le tremplin de leur notoriété, notamment aux Etats-Unis : RUSH et ZZ-Top en 1974 et 75, Sammy Hagar en 77, AC/DC en 78, Judas Priest et Cheap Trick en 1979, Iron Maiden en 1980, Motley Crüe en 1983, … liste non exhaustive !

C'est donc, quoiqu'on en pense, un groupe mythique qui revient faire ses adieux à l’occasion de sa tournée “End of the Road”, qui avait débuté en 2019 et dont le concert parisien du 09 juin 2020 fut reporté au 08 juin 2021, puis enfin à ce jour, à cause de cette foutue Pandémie !

Le 16 juin 2015, je prétextais accompagner mon fils pour qu'il assiste au moins une fois à ce grand cirque américain. Aujourd'hui, il a pris l'initiative seul de s'y rendre. Il me fallait donc un autre prétexte pour m'y rendre dans ce calendrier déjà pourtant bien chargé ; j'accompagne ma p'tite Fée qui, en dépit d'une longue expérience musicale, n'a toujours pas vus lesdits saltimbanques… Oui, je continue à me cacher derrière des prétextes et de fausses excuses ; je peine à assumer ma démarche, en fait. Comme je le racontais déjà dans mon récit de leur concert en 2015, je conserve encore les stigmates des chamailleries entre chapelles de hardos des 80's ! J'étais partisan de la bande à Angus quand d'autres étaient partisans de celle à Paul ! Ce n'est qu'une fois démasqués que j'ai daigné aller les voir le 31 octobre 1983, juste après la parution de "Lick it Up" et encore, c'était sur invitation de tonton Zézé. Leur prestation du 20 aout 1988 à Castle Donington (avec Iron Maiden en tête d'affiche !) m'avait incité à les revoir le 13 septembre 1988 au Zénith. Ce n'est ainsi que la cinquième fois que je les revois ce soir …et pourtant, sur le plan visuel, c'est un spectacle qui ne déçoit jamais, ce soir encore moins !

Je retrouve ainsi, sept années après, les quatre mêmes énergumènes, à savoir : Paul STANLEY (guitares/chant) et Gene SIMMONS (basse/chant), demeurent entourés d' Eric SINGER (batterie et chœurs, allers/retours dans le groupe 1991–1996, 2001−2002, puis présent depuis 2004) et de Tommy THAYER (guitare, présent depuis 2002).

Le concert tarde à commencer ; en dépit d'une succession de titres légendaires dans les enceintes, l'auditoire s'impatiente d'entendre enfin les notes mythique de Led Zep, traditionnellement annonciatrices du début… Il est 21h15 passé lorsqu'enfin le moment arrive dans l'excitation générale ! Après plus de deux minutes interminables (au point de m'agacer d'entendre Robert Plant !), la chute du rideau estampillé KISS laisse apparaitre un premier aperçu de la monstrueuse scène mobile ! Nous subissons un déluge d'éclairages, d'effets spéciaux, de feux d'artifices, de pétards et fumigènes alors que trois plateformes descendent du plafond avec sur chacune d'elles Gene, Paul ou Tommy. Enorme introduction !

Pour avoir consulté au préalable les programmes des deux derniers concerts de la tournée, c'est sans surprise que "Detroit Rock City" ouvre le bal (comme en 2015), en laissant percevoir une sonorisation avantageant un peu trop les basses fréquences à mon sens. Mais rien de trop grave, cela reste audible et j'estime même pouvoir m'exempter des protections auditives.

L'éclairage est tout simplement fantastique. Sa densité et sa diversité me rappelle celui de Genesis (et ce n'est pas rien de le dire !). Le fond de scène est constitué d'un immense écran géant sur lequel seront diffusées les images (d'une grande qualité de résolution) montrant la plupart du temps les plans filmés en direct, mais aussi des illustrations correspondants aux thèmes abordés. Enorme mise en scène là aussi !

Les titres se succèdent avec une référence marquées aux 70's. Mais les 80's ne sont pas omises avec la reprise à ma grande satisfaction de "Lick it Up" à l'occasion duquel Gene souffle le feu, au sens propre comme au figuré ! Au rayon effets spéciaux, pendant "Love Gun" Paul sera passé juste au-dessus de ma tête, suspendu à une tyrolienne qu'il le menait de la grande scène vers une miniature au milieu du public. Il accomplit le chemin inverse après un "I Was Made for Lovin' You" qui secoua plus d'un cou parmi un public aussi hétéroclite que décomplexé dans la pénombre ; j'ai même vu (et filmé !) un keupon accentuer ostensiblement le rythme disco avec sa coupe iroquois ! hahaha… Bref, nous étions tous là pour faire la fête et le final nous en donna encore davantage l'occasion.

KISS aurait voulu nous en mettre plein la vue pour leurs adieux, qu'il ne s'y serait pas pris autrement !

Bon, et la Musique dans tout ca ? Ah bah oui parce que c'était réputé être davantage un concert qu'un spectacle musical. La musique de Kiss navigue entre les eaux hard-rock traditionnel et glam-rock avec beaucoup d'efficacité, et d'harmonie. Beaucoup de titres sont ravageurs aux refrains entêtants. Mais je n'y décèle pas de talent particulier. A cet égard les soli me parurent ce soir parfaitement dispensables. Celui d'Eric Singer, aussi exubérant que poseur, m'a semblé bien insipide. Pendant le solo de Gene Simmons, j'hésitais entre la consternation et l'impatience que cela se termine, jouant sur les lumières et des grimaces aux limites du ridicule.

Je ne demande pas que chaque artiste montre impérativement une virtuosité extraordinaire, cela en deviendrait lassant. C'est juste qu'un peu plus de modestie, d'humilité ne tue pas et que le reste de leur prestation aurait très largement suffit à satisfaire l'auditoire.

Le public composé en grande partie d'admirateurs inconditionnels, maquillés et vêtus comme il se doit, n'y aura vu que du feu. Pour eux, ces américains sont les meilleurs épicétou. Inutile de perdre son temps à tenter de les convaincre qu'il existe d'autres sensibilités musicales à explorer. Comme celles que j'ai ressenties lors du concert de Mostly Autumn, auquel je viens d'assister vendredi dernier. Mais à quoi bon, ces petits soldats de la Kiss Army sont adorables dans leur genre, animés d'une passion qui transcende les générations ; ce soir il y avait beaucoup de calvities, de têtes grises masculines ou féminines, mais aussi un grand nombre d'enfants (la plus jeune avait 5 ans !) également grimés !

Tout ce beau monde a terminé la soirée avec un rappel constitué d'abord de "Beth" joué au piano et chanté par Eric qui, sans vouloir paraitre grincheux, m'a semblé bien meilleur chanteur que batteur ! Sauf que là aussi il y a eu faute de goût ; pourquoi avoir accompagné cette belle et apaisante séquence musicale d'une bande-son, mielleuse qui plus est !? Fort heureusement, ce fut ensuite l'apothéose avec un lâcher de ballons durant un tonitruant "Do You Love Me" et des jets de quantité industrielle de confettis et de rubans, durant le festif "Rock and Roll All Nite" ! Les flammes, fumées, étincelles et explosions finales auront sans doute marqué tous les esprits présents ! Sans doute un chant du cygne pour les parisiens, auxquels Paul rappelle toute son affection, en s'approchant de la caméra une dernière fois !

KISS nous a interprété vingt titres, soit trois de plus qu'en 2015, dont cinq titres issus de "Destroyer", quatre titres issus de "Kiss", deux titres issus de "Creatures of the Night", et un titre de plusieurs autres opus ainsi répartis :

PROGRAMME :
Bande-son introductive : Rock and Roll (Led Zeppelin)
Detroit Rock City (Destroyer, 1976)
Shout It Out Loud (Destroyer, 1976)
Deuce (Kiss, 1974)
War Machine (Creatures of the Night, 1982)
Heaven's on Fire (Animalize, 1984)
I Love It Loud (Creatures of the Night, 1982) Gene souffle le feu
Say Yeah (Sonic Boom, 2009)
Cold Gin (Kiss, 1974)
solo de Tommy Thayer
Lick It Up (Lick It Up, 1983)
Calling Dr. Love (Rock and Roll Over, 1976)
Tears Are Falling (Asylum, 1985)
Psycho Circus (Psycho Circus, 1998)
Solo d' Eric Singer
100,000 Years (Kiss, 1974) dernier couplet uniquement
solo de Gene
God of Thunder (Destroyer, 1976)
Love Gun (Love Gun, 1977) Paul traversant la salle en tyrolienne, puis s'exprime sur une scène miniature
I Was Made for Lovin' You (Dynasty, 1979) Paul quitte la mini scène pour finir le titre
Black Diamond (Kiss, 1974)
RAPPEL :
Beth (Destroyer, 1976) Eric seul au piano et au chant, …accompagné d'une bande-son.
Do You Love Me (Destroyer, 1976) Lâcher de ballons.
Rock and Roll All Nite (Dressed to Kill, 1975) jets de confettis, puis de rubans.

Bande-son finale : God Gave Rock 'n' Roll to You II.

Nous ne nous attardons pas à l'échoppe. Si j'ai souvent des scrupules à ne pas aider les artistes, ce soir je m'abstiens sans mal de me procurer un tshirt,… à 40 € qui plus est !!

Mais bon je ne souhaite pas conclure sur cette humeur pisse-vinaigre ; je répète qu'avec ma P'tite Fée nous avons passé une excellente soirée (de heavy-music-hall… oups pardon !) de concert. Nous sommes tous sortis avec le sourire. Ça tombe bien, c'était le but recherché.

http://rockmeeting.com/live-report/12424-kiss-the-last-internationale-paris-accor-arena-bercy-07-06-2022
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MessageSujet: Re: KISS/The Last Internationale : Paris POPB, 070622     KISS/The Last Internationale : Paris POPB, 070622  Icon_minitimeMar 28 Juin - 15:14

Quand Eric Bureau dans sa chronique du Parisien annonce 13000 personnes (quelle source ?) soit un Bercy rempli aux 2 tiers, j'ai quand même l'impression que c'est plutôt sous estimé, entre ce que j'ai vu, et la photo postée par Lilith, ça devait tourner (fosse remplie et gradins au moins aux 3/4) à 16 ou 17000...
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MessageSujet: Re: KISS/The Last Internationale : Paris POPB, 070622     KISS/The Last Internationale : Paris POPB, 070622  Icon_minitimeVen 8 Juil - 19:27

Chronique de F. Blanc dans le dernier Rock Hard. J'ai bien vu le même concert...bon, je sais pour l'avoir rencontré et discuté avec lui, que c'est un grand fan du Groupe Wink

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MessageSujet: Re: KISS/The Last Internationale : Paris POPB, 070622     KISS/The Last Internationale : Paris POPB, 070622  Icon_minitimeVen 16 Sep - 23:40

Boot :

 KISS/The Last Internationale : Paris POPB, 070622  Kiss20

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Good audience recording
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MessageSujet: Re: KISS/The Last Internationale : Paris POPB, 070622     KISS/The Last Internationale : Paris POPB, 070622  Icon_minitime

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