- Did'yeah a écrit:
Même s’il ne peut atteindre les notes les plus aigues du regretté David Byron, Bernie Shaw affiche toute sa maîtrise en réadaptant les lignes de chant du répertoire des Anglais. Phil Lanzon, derrière ses claviers, ne se risque pas à copier son célèbre prédécesseur Ken Hensley, favorisant les sonorités modernes au détriment du ‘Hammond Sound’. Notons encore la participation de l’ex-Whitesnake Micky Moody à la slide guitare, venu spécialement au Japon pour épauler son vieux pote Mick.
Les vingt-deux titres s’écoutent donc d’une oreille particulièrement attentive, d’autant plus que les versions proposées sur ce ‘pirate officiel’ sont toutes assez éloignées des enregistrements studio.
ça déménage.....
Les official bootlegs d'UH sont dans l'ensemble de bonne qualité sauf peut-être le premier volume qui a un son audience. Le dernier enregistré à Athènes est une véritable bombe.
Et là, c'est ça :
J'ai trouvé une chronique superbement écrite au sujet de cet album :
Dans
son autobiographie Life, Keith Richards s’exprime ainsi au sujet de son
ami Charlie : « Le style de chaque batteur est déterminé par ce
décalage infime entre le charleston et la caisse claire. Charlie traîne
sur la caisse claire et est parfaitement en place sur le charleston.
Cette façon de faire durer la mesure un peu plus longtemps, et ce que
nous faisons par-dessus ça, c’est l’un des secrets du son des Stones.
C’est essentiellement un batteur de jazz… »
Et donc, Charlie
Watts enregistre des disques de jazz et sillonne les petits clubs pour y
jouer sa musique favorite, entouré de quelques amis triés sur le volet.
Ben Waters au piano et chant, Dave Green à la contrebasse et Axel
Zwingenberger au piano. Un quartette plein d’énergie avec un Ben Waters
fougueux sur son clavier, adepte du boogie woogie.
Mais
attention, pas de malentendu, si Charlie Watts batteur du « Greatest
Group On Earth » tient les drums dans ce groupe de jazz, il n’en est pas
le leader. Le patron c’est Ben Waters, notre Charlie est bien trop
discret par nature pour la ramener et attirer les feux des projecteurs.
Lui son truc, c’est d’être assis peinard derrière ses fûts, balais en
main, et d’assurer le swing durant le set.
Alors si Charlie peut
par sa célébrité, attirer les oreilles curieuses vers ce domaine immense
qu’est le jazz, ce sera toujours ça de bien. Si le terme « jazz » est
court, il recouvre de nombreux courants musicaux qui valent qu’on s’y
intéresse. Et pour cela, rien de tel pour s’y initier que de débuter
avec ce petit disque fort sympathique.
Cette petite bande (au nom
un peu long : The ABC&D of Boogie Woogie) était à Paris durant une
semaine en septembre 2010, au Duc des Lombards le fameux club de jazz de
la capitale. Les concerts ont été enregistrés et il en résulte ce CD
qui restitue à la perfection l’ambiance feutrée du club. Quatorze titres
alternant le jazz et le blues, pour le plus grand bonheur des
spectateurs hier, des auditeurs aujourd’hui. Moitié reprises, moitié
compositions propres, aucun favoritisme donc. Des titres bien connus
comme Route 66 et Down The Road A Piece permettent à ceux qui ne sont
pas des familiers du jazz de ne pas perdre pied, et il en est de même
quand Ben Waters rompt ce que certains pourraient appeler la monotonie
des instrumentaux, par un accompagnement au chant.
Un disque
extrêmement agréable à écouter, pour transformer votre salon en club de
jazz durant une heure, pour une somme ridicule.
Merci à son rédacteur.