Destroyer

10.05.2023 10:47:49

The you get a hardback book with 68 pages of photos and stories about Kiss. You get some back stories on the band, the writing of the album, pre-production and recording sessions, naming the album, album design and artwork, the backlash from the album and the legacy of the album as well. If that wasn’t enough you get stuff on some of the famous photo shoots including the ’76 Photo Shoot and Empire State Building. You get descriptions on the Kiss Army Kit and how the album did around the world.

There are tons of photos and what I really loved seeing was each and every variant there is of the album from cassettes, to singles to albums. Really cool as a collector to see all the things we have to buy. But the photos are the ones you will spend so much time looking at all the detail of their outfits, stages and anything else you get obsessed about. At the end you even get a discussion on the famous Halloween Paul Lynde Special. They really did a great job with the book.

10.05.2023 10:50:26
Ensuite, vous obtenez un livre relié avec 68 pages de photos et d'histoires sur Kiss. Vous obtenez des histoires sur le groupe, l'écriture de l'album, les sessions de pré-production et d'enregistrement, la dénomination de l'album, la conception et les illustrations de l'album, le contrecoup de l'album et l'héritage de l'album également. Si cela ne suffisait pas, vous obtenez des informations sur certaines des célèbres séances photo, notamment la séance photo de 1976 et l'Empire State Building. Vous obtenez des descriptions sur le kit Kiss Army et comment l'album a fait le tour du monde.

Il y a des tonnes de photos et ce que j'ai vraiment aimé voir, c'est chacune des variantes de l'album, des cassettes aux singles en passant par les albums. Vraiment cool en tant que collectionneur de voir toutes les choses que nous avons à acheter. Mais les photos sont celles sur lesquelles vous passerez tant de temps à regarder tous les détails de leurs tenues, scènes et tout ce qui vous obsède. À la fin, vous obtenez même une discussion sur le célèbre Halloween Paul Lynde Special. Ils ont vraiment fait un excellent travail avec le livre.

10.05.2023 10:55:40
The Kiss Army Kit is jammed packed with so much stuff. You get posters, stickers, a Kiss Army Certificate, Kiss Army Newsletter, Promo Pictures, Trading cards, iron-on, bios and so much more. It is a smorgasbord of goodness. Check it all out as it is pretty awesome.

10.05.2023 11:04:14

10.05.2023 11:15:29

10.05.2023 11:18:24

10.05.2023 11:21:48
They also included a replica tour book which is great because this is one of the tour books I am missing from my collection as it is quite pricey and I mean pricey. I am not going to show every picture as we have enough so far…There are so many great pictures and live shots of the band. It was these types of pictures as a kid, I thought these guys were larger than life. The outfits were over-the-top, the stage was massive, it was all amazing to see.

10.05.2023 11:27:02
There was another envelope that contained a few more things. It was a solid black envelope with the Kiss logo (it is correct here, but on Creatures, I’m not sure if it is upside down or backwards or both).

That envelope included 2 more posters, plus 2 drawings of the live stage show mock-up but the prize is the 1st Volume of the Gotham City News (they do a second for the Creatures Box Set). It contains song-by-song account of the album and most of the bonus tracks. You get discussions from Gene and Paul as well as some of the song writers and some of the players on the albums or people working the boards. Really cool reading.
And believe it or not, that is it.
If you are a Kiss fan and a fan of this album, you can’t go wrong getting this box set. My Overall Score is a 4.5 out of 5.0 Stars as they check off everything. A remastered album, check…a ton of unreleased demos, rarities, outtakes, check….a live show that was unreleased (sort of), check…and a bunch of other goodies, check!!! What more could you want. Well, the reason it isn’t a 5.0 is that live show, come on guys, that show sounded like shit. I expect that from a bootleg, but not an official release by the band. Otherwise, that is my only gripe. Thanks for hanging out so long with me.

10.05.2023 11:31:46
Le kit Kiss Army est plein à craquer. Vous obtenez des affiches, des autocollants, un certificat Kiss Army, une newsletter Kiss Army, des images promotionnelles, des cartes à collectionner, des thermocollants, des biographies et bien plus encore. C'est un assortiment de bonté. Vérifiez tout cela car il est assez impressionnant.
Ils ont également inclus une réplique du livre de tournée, ce qui est génial car c'est l'un des livres de tournée qui me manque dans ma collection car il est assez cher et je veux dire cher. Je ne vais pas montrer toutes les photos car nous en avons assez jusqu'à présent… Il y a tellement de superbes photos et de photos en direct du groupe. C'était ce genre de photos quand j'étais enfant, je pensais que ces gars étaient plus grands que nature. Les tenues étaient exagérées, la scène était immense, tout était incroyable à voir.
Il y avait une autre enveloppe qui contenait quelques autres choses. C'était une enveloppe noire solide avec le logo Kiss (c'est correct ici, mais sur Creatures, je ne sais pas si c'est à l'envers ou à l'envers ou les deux).
Cette enveloppe comprenait 2 autres affiches, plus 2 dessins de la maquette du spectacle en direct, mais le prix est le 1er volume du Gotham City News (ils en font un second pour le coffret Creatures). Il contient un récit chanson par chanson de l'album et la plupart des pistes bonus. Vous obtenez des discussions de Gene et Paul ainsi que de certains des auteurs-compositeurs et de certains des joueurs sur les albums ou des personnes travaillant sur les planches. Lecture vraiment cool.

Et croyez-le ou non, c'est tout.
Si vous êtes un fan de Kiss et un fan de cet album, vous ne pouvez pas vous tromper en vous procurant ce coffret. Ma note globale est de 4,5 étoiles sur 5,0 car ils cochent tout. Un album remasterisé, check… une tonne de démos inédites, des raretés, des extraits, check….un live show qui était inédit (en quelque sorte), check… et un tas d'autres goodies, check !!! Que pourrais-tu vouloir de plus. Eh bien, la raison pour laquelle ce n'est pas un 5.0 est que ce spectacle en direct, allez les gars, ce spectacle sonnait comme de la merde. J'attends ça d'un bootleg, mais pas d'une sortie officielle du groupe. Sinon, c'est mon seul reproche. Merci d'avoir passé si longtemps avec moi.

10.05.2023 11:55:16

Comme pour le double vinyles de cette édition du quarante-cinquième anniversaire de l'album "Destroyer", ce coffret est vraiment superbe sur le plan visuel. Il faudrait vraiment être malhonnête pour le nier. Kiss sait vraiment faire plaisir à ses fans lorsqu'il s'en donne la peine, c'est évident !
Pour environ un peu moins de 230 euros, il est possible de se procurer ce beau coffret.
C'est très tentant, il faut bien le reconnaître...

Cependant, à y regarder de plus près, l'affaire ne me paraît pas si bonne !

Effectivement, d'abord, sur le plan du contenu et du merchanding, le coffret est certes bien rempli mais il contient surtout beaucoup de gadgets et peu de nouveautés. Seuls le livre de 68 pages et la reproduction du tour book me semblent pouvoir avoir un peu d'intérêt avec peut-être une ou deux photos inédites.

Sur le plan musical ensuite et surtout :
1/J'attendais essentiellement du CD Live... Je viens de comprendre qu'avec un son pourri, il n'offrait aucun intérêt.
2/Je n'ai jamais été un grand fan de "Destroyer"... donc se taper trois ou quatre versions (très souvent moins bonnes) de titres que je n'aime pas ou peu ; cela s'appellerait du masochisme (en Blu-ray ou non).
3/J'ai bien assimilé que Kiss c'était Gene et Paul... et qu'il ne fallait pas s'attendre à autre chose que du Gene et du Paul... Je parle pour les démos. Donc aucun intérêt de ce côté-là non plus !

Bref côté musical, il n'y a vraiment rien d'intéressant et sauf à trouver une excellente occasion qui me permette de me le procurer vraiment, vraiment moins cher, je ne vais pas acheter ce beau coffret.

16.03.2024
Jon Wiederhorn
Published: March 15, 2024

Happy anniversary for KISS' Destroyer album.

One afternoon in 1975, Alice Cooper’s producer Bob Ezrin was heading up the stairs to do an interview with City TV in Toronto, Ontario at the same time as the members of KISS, who had just performed for a the program, were coming down the stairs. Ezrin introduced himself to the face-painted musicians and before walking the rest of the way up the stairs he said, “If you ever need any help, call me.” Less than three months later, KISS’ manager Bill Aucoin rang up Ezrin to ask him if he was interested in working with the band on its fourth studio album. That record, Destroyer, came out on March 14, 1976 and changed the face of KISS forever.


With the help of Ezrin, KISS were transformed from a simple, bruising rock group into a more eclectic stadium band capable of drawing a broader, but equally ravenous following. Ezrin first became interested in KISS around the time the band released Dressed to Kill on March 19, 1975.

“I saw them play at an arena in Ann Arbor, Mich. and the place was only half full, but everybody in the joint was on their feet from the time the band started until the show was over,” Ezrin told me in 2011. “The one thing I noticed from the show, aside from the fact that each and every one knew the words for every song and were all singing along, was that they were all teenage boys. There were hardly any girls in the audience. And I thought, ‘This is an opportunity. If they could just get to the girls this would be the biggest band in the world.’”

While KISS were pleased to be working with Ezrin, they were initially skeptical about altering their sound in any way, shape or form. However, after meeting with the producer during pre-production, they realized that his experience and intuition were just what they needed to go from rock stars to celebrities.


“They really wanted to be a tough, rugged band,” Ezrin said. “They liked the idea of being the bad guys and I told them, ‘Look, you can still be the bad guys, but let’s be like Marlon Brando in On the Waterfront. When Brando played the leader of the motorcycle gang he was dangerous, scary, and every mother’s nightmare, yet underneath it all there was this certain sensitivity and beauty that made him attractive. Every girl in the world wanted to mother, nurture, and fuck him.’ They related to that and from that point on they were pretty open to all of my ideas.”

Ezrin co-wrote seven of the nine songs on Destroyer and took control of the sessions from the start. KISS started recording basic tracks from Sept. 3 to 6, 1975, at Electric Lady Studios in New York City between the end of the Dressed to Kill tour and the beginning of the tour for Alive! They recorded the rest of the album in January 1976. Along the way, they let Ezrin man the ship.

In addition to providing unconventional songwriting ideas, Ezrin graced the album with colorful embellishments. There were narrative sound effects (“Detroit Rock City”), production frills and children background vocalists (“God of Thunder”) and orchestral arrangements (“Great Expectations,” “Beth”). Also, Ezrin compelled KISS to be on their “A” game, razzing the band members when they weren’t making the grade and forcing them to repeat their parts until they nailed them.

He even replaced guitarist Ace Frehley with Alice Cooper guitarist Dick Wagner for “Flaming Youth,” “Sweet Pain” and the acoustic guitars on “Beth.”

"Clearly Ace wasn’t cutting it, but really, we didn’t expect him to ride us like that,” bassist and vocalist Gene Simmons said. "But the results speak for themselves. You can’t argue with success and people know quality when they hear it.”

The opening track “Detroit Rock City” still stands out as an album highlight, not only because of its surging rhythm, abrupt guitar riffs, and chant-along vocals, but because of its 90-second-long concept rock-esque intro; the segments features a family at a kitchen table and a TV announcer in the background reporting about a youth who died in a car crash. The sequence ends with the sound of a car door closing and the song concludes with the sound of squealing tires and an automobile collision.

“That’s one of the songs I’m most proud of having written,” guitarist and vocalist Paul Stanley said. “’Detroit Rock City’ is a fleshed out song that’s dramatic and big. It’s the difference between a regular movie and IMAX. Between the music and the lyrics it broadens the scope of the presentation and it’s still pretty spectacular.”

“It showed more of a theatrical side to KISS,” added Ezrin. “It was a real story and Paul comes off very plaintively and shows a lot of heart and real emotion so the girls loved it.”

Another song with appeal for the ladies was drummer Peter Criss’ ballad "Beth," which was originally the b-side of the “Detroit Rock City” single. “It showed that we weren’t just one thing,” Simmons said. “We could do anything we liked and our fans loved it all and appreciated us for stretching out boundaries like that.”

Perhaps Simmons explanation of the song is a small example of revisionist history. “When ‘Beth’ first came in it was called ‘Beck,’ and it was upbeat and much more of a ‘f--- you' song,” recalled Ezrin. ‘I’m not coming home. It’s me and the boys. The boys understand me and I’m gonna hang with the boys.’ I took it home and rewrote it a bit, turning it into more of a ballad and making it more heartfelt and vulnerable.”

Ezrin insists KISS weren’t happy with the original changes he made and wanted “Beth” to remain up-tempo. Then the producer explained that it was “politically necessary” for Criss to have a song on the record, and since he wrote the skeleton of the song it made sense to use it on the record.

“That was his song, so it was tolerated,” Ezrin said. “But Peter sang the hell out of it and we found Peter’s true heart. Even though he was this street kid from Canarsie, Brooklyn, he was a soft and gentle guy inside. So he was completely believable and the girls fell in love with him.”

The week Destroyer was released it reached No. 31 on the Billboard album chart. KISS’ label, Casablanca, released four singles from the record. The first was the anthem “Shout It Out Loud,” which hit radio two weeks before Destroyer came out and peaked at No. 31 on the Billboard singles chart, helping to propel the record to gold sales on April 22, 1976.

Figuring it would be the beginning of greater things to come, the label released “Flaming Youth,” which only reached No. 74 and “Detroit Rock City,” which surprisingly didn’t make the chart all. Then, in late August 1976 KISS dropped the album’s fourth single “Beth,” which climbed to No. 7 and gave the record new traction, boosting it to platinum on Nov. 11. Destroyer went double platinum on Sept. 9, 2011.

To honor the 35th anniversary of the album Ezrin, Simmons and Stanley remixed, revised and re-released Destroyer. The producer obtained the original 16-track analog master tapes and had them converted into digital files. The three artists tweaked the sound of the mix, added extra vocals to “Detroit Rock City” and “Beth” and replaced Wagner’s solo on “Sweet Pain” with the one guitarist Ace Frehley originally had tracked. The version with Wagner was included as a bonus track. KISS released Destroyer: Resurrected on Aug. 21, 2012 and the album debuted at No. 11 on the Billboard album chart, proving there was still fresh life in the old beast.

To date, numerous musicians including White Zombie, Death, Entombed, The Melvins, Iced Earth, No Use For A Name, Nirvana, Girlschool and others have released covers of songs from Destroyer. In addition, Peter Criss, seeking an opportunity to beat a living horse, recorded a new version of "Beth" for his 1994 solo album Cat #1.

16.03.2024

Joyeux anniversaire pour l'album Destroyer de KISS.

Un après-midi de 1975, le producteur d'Alice Cooper, Bob Ezrin, montait les escaliers pour faire une interview avec City TV à Toronto, en Ontario, au même moment où les membres de KISS, qui venaient de jouer pour l'émission, descendaient les escaliers. . Ezrin s'est présenté aux musiciens maquillés et avant de monter les escaliers, il a dit: "Si jamais vous avez besoin d'aide, appelez-moi." Moins de trois mois plus tard, le manager de KISS, Bill Aucoin, a appelé Ezrin pour lui demander s'il était intéressé à travailler avec le groupe sur son quatrième album studio. Ce disque, Destroyer, est sorti le 14 mars 1976 et a changé à jamais le visage de KISS.

Avec l'aide d'Ezrin, KISS est passé d'un simple groupe de rock meurtrier à un groupe de stade plus éclectique, capable d'attirer un public plus large, mais tout aussi vorace. Ezrin s'est intéressé pour la première fois à KISS au moment où le groupe a sorti Dressed to Kill le 19 mars 1975.

"Je les ai vus jouer dans une arène à Ann Arbor, Michigan et la salle n'était qu'à moitié pleine, mais tout le monde dans le club était debout depuis le début du groupe jusqu'à la fin du spectacle", m'a dit Ezrin en 2011. «La seule chose que j'ai remarquée dans le spectacle, outre le fait que tout le monde connaissait les paroles de chaque chanson et chantait tous, c'est qu'ils étaient tous des adolescents. Il n’y avait pratiquement aucune fille dans le public. Et j’ai pensé : « C’est une opportunité. S’ils pouvaient juste toucher les filles, ce serait le plus grand groupe du monde.’ »

Même si KISS était ravi de travailler avec Ezrin, ils étaient au départ sceptiques quant à la modification de leur son de quelque manière que ce soit. Cependant, après avoir rencontré le producteur pendant la pré-production, ils ont réalisé que son expérience et son intuition étaient exactement ce dont ils avaient besoin pour passer du statut de rock star à celui de célébrité.

"Ils voulaient vraiment être un groupe dur et robuste", a déclaré Ezrin. "Ils aimaient l'idée d'être les méchants et je leur ai dit : 'Écoutez, vous pouvez toujours être les méchants, mais soyons comme Marlon Brando dans On the Waterfront.' Lorsque Brando jouait le rôle du chef d'un gang de motards, il était dangereux, effrayant et le cauchemar de toutes les mères, mais derrière tout cela, il y avait cette certaine sensibilité et cette beauté qui le rendaient attirant. Toutes les filles du monde voulaient le materner, le nourrir et le baiser. » Elles étaient liées à cela et à partir de ce moment-là, elles étaient assez ouvertes à toutes mes idées.

Ezrin a co-écrit sept des neuf chansons de Destroyer et a pris le contrôle des sessions dès le début. KISS a commencé à enregistrer les morceaux de base du 3 au 6 septembre 1975 aux Electric Lady Studios à New York, entre la fin de la tournée Dressed to Kill et le début de la tournée d'Alive! Ils enregistrèrent le reste de l'album en janvier 1976. En chemin, ils laissèrent Ezrin diriger le navire.

En plus de fournir des idées d'écriture de chansons non conventionnelles, Ezrin a agrémenté l'album d'embellissements colorés. Il y avait des effets sonores narratifs (« Detroit Rock City »), des fioritures de production et des choristes pour enfants (« God of Thunder ») et des arrangements orchestraux (« Great Expectations », « Beth »). De plus, Ezrin a obligé KISS à participer à leur jeu « A », rasant les membres du groupe lorsqu'ils n'avaient pas atteint la note et les forçant à répéter leurs parties jusqu'à ce qu'ils les réussissent.

Il a même remplacé le guitariste Ace Frehley par le guitariste d'Alice Cooper Dick Wagner pour « Flaming Youth », « Sweet Pain » et les guitares acoustiques sur « Beth ».

"De toute évidence, Ace n'était pas à la hauteur, mais vraiment, nous ne nous attendions pas à ce qu'il nous chevauche comme ça", a déclaré le bassiste et chanteur Gene Simmons. "Mais les résultats parlent d'eux-mêmes. On ne peut pas contester le succès et les gens reconnaissent la qualité lorsqu’ils l’entendent.

Le morceau d'ouverture "Detroit Rock City" se démarque toujours comme un moment fort de l'album, non seulement en raison de son rythme rapide, de ses riffs de guitare abrupts et de ses voix chantantes, mais également en raison de son intro concept rock de 90 secondes ; les segments présentent une famille à une table de cuisine et un présentateur de télévision en arrière-plan faisant état d'un jeune décédé dans un accident de voiture. La séquence se termine par le bruit d'une portière de voiture qui se ferme et la chanson se termine par le bruit de crissements de pneus et d'une collision automobile.

"C'est l'une des chansons dont je suis le plus fier d'avoir écrite", a déclaré le guitariste et chanteur Paul Stanley. « « Detroit Rock City » est une chanson étoffée, dramatique et importante. C'est la différence entre un film ordinaire et IMAX. Entre la musique et les paroles, cela élargit la portée de la présentation et c’est quand même assez spectaculaire.

"Cela montrait davantage un côté théâtral de KISS", a ajouté Ezrin. "C'était une histoire vraie et Paul se montre très plaintif et montre beaucoup de cœur et de réelles émotions, donc les filles ont adoré."

Une autre chanson qui plaisait aux dames était la ballade "Beth" du batteur Peter Criss, qui était à l'origine la face B du single "Detroit Rock City". "Cela a montré que nous n'étions pas qu'une seule chose", a déclaré Simmons. "Nous pouvions faire tout ce que nous voulions et nos fans aimaient tout et nous appréciaient de repousser les limites comme ça."

Peut-être que l’explication de Simmons sur la chanson est un petit exemple de l’histoire révisionniste. "Quand 'Beth' est arrivé pour la première fois, il s'appelait 'Beck', et c'était optimiste et bien plus une chanson 'f--- you'", se souvient Ezrin. «Je ne rentre pas à la maison. C'est moi et les garçons. Les garçons me comprennent et je vais passer du temps avec les garçons. » Je l’ai ramené à la maison et je l’ai réécrit un peu, le transformant en une ballade et le rendant plus sincère et vulnérable.

Ezrin insiste sur le fait que KISS n'était pas satisfait des changements initiaux qu'il avait apportés et voulait que « Beth » reste au rythme. Ensuite, le producteur a expliqué qu'il était « politiquement nécessaire » pour Criss d'avoir une chanson sur le disque, et comme il a écrit le squelette de la chanson, il était logique de l'utiliser sur le disque.

"C'était sa chanson, donc elle était tolérée", a déclaré Ezrin. « Mais Peter a tout chanté et nous avons trouvé le vrai cœur de Peter. Même s’il était un enfant des rues de Canarsie, Brooklyn, c’était un gars doux et gentil à l’intérieur. Il était donc complètement crédible et les filles sont tombées amoureuses de lui.

La semaine où Destroyer est sorti, il a atteint la 31e place du palmarès des albums Billboard. Le label de KISS, Casablanca, a sorti quatre singles du disque. Le premier était l’hymne « Shout It Out Loud », qui a été diffusé à la radio deux semaines avant la sortie de Destroyer et a culminé à la 31e place du classement des singles Billboard, contribuant ainsi à propulser le disque vers les ventes d’or le 22 avril 1976.

Pensant que ce serait le début de grandes choses à venir, le label a sorti "Flaming Youth", qui n'a atteint que la 74e place, et "Detroit Rock City", qui, étonnamment, n'a pas figuré dans le classement. Puis, fin août 1976, KISS sort le quatrième single de l'album, « Beth », qui grimpe au numéro 7 et donne au disque une nouvelle traction, le propulsant au platine le 11 novembre. Destroyer est devenu double platine le 9 septembre 2011.

Pour honorer le 35e anniversaire de l'album Ezrin, Simmons et Stanley ont remixé, révisé et réédité Destroyer. Le producteur a obtenu les bandes originales analogiques de 16 pistes et les a fait convertir en fichiers numériques. Les trois artistes ont peaufiné le son du mix, ajouté des voix supplémentaires à « Detroit Rock City » et « Beth » et remplacé le solo de Wagner sur « Sweet Pain » par celui que le guitariste Ace Frehley avait initialement enregistré. La version avec Wagner était incluse en bonus. KISS a sorti Destroyer: Resurrected le 21 août 2012 et l'album a fait ses débuts à la 11e place du palmarès des albums Billboard, prouvant qu'il y avait encore une vie fraîche dans la vieille bête.

À ce jour, de nombreux musiciens, dont White Zombie, Death, Entombed, The Melvins, Iced Earth, No Use For A Name, Nirvana, Girlschool et d'autres, ont sorti des reprises de chansons de Destroyer. De plus, Peter Criss, cherchant une opportunité de battre un cheval vivant, a enregistré une nouvelle version de "Beth" pour son album solo de 1994 Cat #1.