kissloloCo-AdminMessages : 17745 Date d'inscription : 10/04/2010
Sujet: Re: Reviews de concerts Ven 16 Nov - 20:20
Fueled by fire /Nile /Morbid angel/ Kreator Transbordeur Lyon le 12/11/2012
Ce soir Kreator a Lyon ,apres le sublime dernier album du groupe Phantom Antichrist ,je suis impatient de voir le groupe en concert ,vu la circulation Lyonnaise particulierement dense ,j'arrive apres la bataille pour Fueled by fire qui a du commencé tres tot ,car je suis sur site a 19h00,rencontre plus que sympa avec Laurent le batteur du groupe Blackness ,Nile debute les hostilités ,c'est du courage sur disque ,il en faut live ,ça joue bien , brutal mais vraiment pas ma tasse de thé ! Morbid angel suit ,pas un fan non plus ,le dernier album ne m'a pas plus du tout pour ne pas dire plus ! coté live le groupe assure ,le son est parfait ,1h25 de show sans concession ! 22h00 ,c'est l'heure pour Kreator d'arrivé ,apres l'intro sympa sur Personal Jesus avec des images du groupe des debut a aujourd'hui ,le rideau tombe et l'heure des braves a sonné ,Phantom Antichrist debute le show ,quel puissance ,quel son ,c'est remarquable quel qualité aussi bien des musiciens que du son cristallin ,un pur bonheur !!! From Flood Into Fire suit ,une perle sur disque ,un chef d'oeuvre live ,les titres défiles au grand bonheur d'une salle abondament rempli ,Hordes of Chaos survitaminé ,Civilization Collapse dantesque ,Mille Petrozza est tres en voix et arrangue la foule ,la section rythmique est monstrueuse et Sami yli Sirnio plus discret nous délivre de sublime solos technique et mélodique ! Le show defile a vitesse grand v et c'etait deja la fin 1h30 de show ,bien trop court ,dommage ! 3 groupes aurait suffit et le show de Kreator plus long aurait bien plus ravi le public ! superbe concert Kreatot évolu et vieilli tres bien !
SETLIST:
Personal Jesus (Johnny Cash song)
Mars Mantra 1. Phantom Antichrist 2. From Flood Into Fire 3. Enemy of God 4. Phobia 5. Hordes of Chaos (A Necrologue for the Elite) 6. Civilization Collapse 7. Voices of the Dead 8. Extreme Aggression 9. People of the Lie 10. Death to the World 11. Coma of Souls / Endless Pain 12. Pleasure to Kill Encore: The Patriarch 13. Violent Revolution 14. United in Hate 15. Betrayer 16. Flag of Hate 17. Tormentor
kissloloCo-AdminMessages : 17745 Date d'inscription : 10/04/2010 Age : 57 Localisation : Grenoble
Sujet: Re: Reviews de concerts Ven 16 Nov - 20:21
kissloloCo-AdminMessages : 17745 Date d'inscription : 10/04/2010 Age : 57 Localisation : Grenoble
Sujet: Re: Reviews de concerts Ven 16 Nov - 20:24
PhilModérateurMessages : 7408 Date d'inscription : 21/04/2010 Age : 62
Sujet: Re: Reviews de concerts Dim 18 Nov - 20:45
MAGNUM : Vauréal, Forum, le 17/11/12
Bientôt 5 ans que je n'avais pas vu Magnum. En effet, le groupe était passé au Trabendo en 2007 pour promouvoir l'album Princess Alice And The Broken Arrow. Là, il s'agit d'un nouvel album intitulé On The Seventh Day que François, le pote qui m'emmène au Forum, dit que c'est certainement l'une de leurs meilleures réalisations depuis un bon bout de temps. La première partie est assurée par un groupe anglais de métal symphonique répondant au nom de Neonfly. Les cinq compères ont sorti en 2011 leur premier opus intitulé Outshine The Sun. Le chanteur Willy Norton fait preuve d'une étonnante présence scénique incitant régulièrement le public à participer. A noter que dans la voiture, François m'avait fait écouter quelques passages de leur album notamment des titres comme A Gift To Remember et The Messenger. Et je fus rapidement convaincu et ce, grâce à la voix magnifique du chanteur qui, sur scène, met le feu. Le reste du groupe aussi même si celui-ci ne bénéficie pas d'un son exceptionnel. J'aperçois Laurent (Unmasked) du KFF que je salue et qui est tout de même venu de la Nièvre pour assister à ce concert, sa femme étant particulièrement fan de Magnum. Nous nous verrons plus longuement après le set de Neonfly.
Composé de Paul Miller à la basse, Patrick Harrington à la guitare, Frederick à la guitare, Boris Le Gal aux drums et de Willy Norton au chant, Neonfly, outre le répertoire particulièrement efficace constitué par des titres comme Ship With No Sails, Broken Wings, Morning Star, The Messenger et A Gift To Remember, se fend d'un superbe Separate Ways de Journey. Ca joue bien même très bien à tel point que même Patrick, membre de la Vieille Garde, lui aussi, s'empressera d'acheter l'album pour 10 petits euros à l'issue de leur set. Ce que je ferai, pour ma part, au terme du concert de Magnum. Neonfly : un nom à retenir.
Je présente François, fan de Kiss devant l'Eternel à Laurent et à sa femme également fans de Kiss. Les discussions vont bon train lorsque les lumières s'éteignent de nouveau. Magnum arrive au compte goutte sur la minuscule scène du Forum. Al Barrow le bassiste, Harry James (ex-Thunder) le batteur, Mark Stanway (ex-Grand Slam) l'organiste, Tony Clarkin le guitariste et enfin Bob Catley le chanteur. Ca démarre sur les chapeaux de roue avec All The Dreamers extrait du dernier album On The Seventh Day. Ce qui frappe d'entrée de jeu, c'est la gestuelle particulière de Bob Catley mimant sans cesse les paroles qu'il interprète. Enchainons directement avec When We Were Younger de Princess And The Broken Arrow. Catley, très en voix, exhorte sans cesse le public à le suivre dans ses "ho ho'" pas toujours bien repris par certains spectateurs. On s'en fout, l'ambiance est bon enfant mais une nouvelle fois, dès le troisième morceau, la chaleur s'invite et je vois déjà certains de mes voisins en pâtir. Il y a vraiment un problème d'aération dans cette salle. On va faire avec. Nouvel album oblige et c'est Blood Red Laughter qui se bénéficie d'une solide interprétation, Tony Clarkin nous gratifiant d'un solo lumineux. Toujours bien aimé ce guitariste. The Visitation n'est pas en reste puisque Wild Angels nous est présenté dans une version qui, note pour note, demeure un copier coller de la version studio. François, fidèle habitué du Center Parcs de Verneuil sur Avre, découvre enfin, ce que peut-être un véritable concert. Il nage et plonge dans le bonheur le plus complet. Un album plus ancien est également représenté à travers son morceau-titre Brand New Morning datant de 2004. Harry James, un genre de Jason Bonham en plus ramassé, dirons-nous, martyrise son kit de batterie (il martèle quoi.....). Arrive enfin un grand classique du groupe à savoir How Far Jerusalem délivré dans une version absolument renversante de presque 10 minutes, Clarkin se laissant aller à une impro guitaristique des plus brillantes. Grand moment !!!!!!!!!! Le public, fin connaisseur, ne s'y trompe pas puisqu'il lui accorde une ovation enthousiaste. Le morceau suivant The Flood que présente Bob Catley, est extrait d'un album peu connu du groupe, à savoir Sleepwalking paru en 1992. Album que pour ma part, je ne possède pas mais qui aurait le mérite de susciter mon intérêt. On poursuit sur les Morts Dansant ("Dansant" ayant étonnament toujours été orthographié de la sorte), un autre standard du groupe extrait d'un album qui s'avère être une pierre angulaire dans la carrière de Magnum, à savoir On A Storytellers Night. J'éprouve toujours autant de plaisir à réécouter cet album après toutes ces années. Un autre grand moment survient avec la ballade The Spirit extraite de Chase The Dragon (1982) qui est particulièrement transcendée sur le double live de 1991 intitulé également The Spirit où nous avons un public sans doute celui de l'Hammersmith Odeon qui reprend comme un seul homme le refrain de ce titre mémorable. Là, ce n'est pas le cas mais la version sans égaler celle de ce superbe double live, se tient bien néanmoins. Retour sur On The Seventh Day pour une version décapante de Dance Of The Black Tattoo suivi de très près par All My Bridges extrait d'Into The Valley Of The Moonking (2009), album un peu passé inaperçu à sa sortie mais qui, ceci dit, contient de très bons morceaux. On revient donc sur On A Storytellers Night avec All England's Eyes enchainé à Vigilante extrait de l'album du même nom. Mark Stanway, de temps à autre, obtient des sons très purpleiens. Kingdom Of Madness, morceau-titre du tout premier album du groupe, annonce comme chacun sait le rappel. Eh oui, cela fait des années que ce morceau clôt la première partie du show de Magnum. La version s'étire tout en n'étant jamais ennuyeuse. A peine le groupe est-il sorti de scène que le public scande les "Magnum, Magnum" de rigueur. Les cinq compères reviennent sous les vivas pour interpréter un See How They Fall très hard du nouvel opus, un Rockin' Chair qui n'avait pas été joué depuis très longtemps extrait d'un album Goodnight In LA boudé en son temps par le public et un Days Of No Trust de Wings Of Heaven (1988), album que j'ai, pour ma part, beaucoup écouté. Que de regrets de ne pas avoir entendu Wild Swan ou même Don't Wake The Lion extraits tous deux de ce même album, album qui, il faut l'avouer, permit au groupe de franchir un cap en termes de notoriété. Le concert s'achève dans un tonnerre d'applaudissements à l'attention du groupe visiblement bien fatigué. En effet, comme je le disais au début de cette review, c'est une température presque estivale qui règne à l'intérieur du Forum.
Je retrouve Laurent et sa femme, me dirige vers le merchandising pour me procurer l'album de Neonfly, et refais le concert avec les potes s'étant déplacés pour l'occasion. Nous patientons ensuite à l'extérieur pour tenter bon gré mal gré de voir les membres du groupe. Au bout de 20 minutes, notre attente sera récompensée, nous verrons Harry James et Mark Stanway à qui je montrerai un cd live de Grand Slam, ce qui suscitera chez lui une once d'émotion lorsqu'il apercevra Phil Lynott sur la jaquette. Ensuite, nous aurons droit au fantasque bassiste Al Barrow puis Tony Clarkin et Bob Catley avec qui je serai pris en photo. Tout ce petit monde se prêtera aux séances d'autographe avec la plus grande des courtoisies, sachant que le lendemain, Magnum doit être fin prêt pour le concert suivant à Bristol.
Nous prenons congé de Laurent et sa femme, ravi que je suis de les avoir rencontrés ainsi que de Patrick (vous savez, un des membres de la Vieille Garde 73 de LZ ?) Vraiment un super concert !!!!!!
kissloloCo-AdminMessages : 17745 Date d'inscription : 10/04/2010 Age : 57 Localisation : Grenoble
Sujet: Re: Reviews de concerts Dim 18 Nov - 21:44
Merci Phil !
PhilModérateurMessages : 7408 Date d'inscription : 21/04/2010 Age : 62
Sujet: Re: Reviews de concerts Lun 19 Nov - 23:41
Avec Bob Catley. Merci à Laurent pour les tofs !!!!!!!!
kissloloCo-AdminMessages : 17745 Date d'inscription : 10/04/2010 Age : 57 Localisation : Grenoble
Sujet: Re: Reviews de concerts Mar 20 Nov - 20:52
Battle Beast /Sonata Artica le 19 novembre 2012 transbordeur Lyon
Battle Beast en entrée de cette soirée ,apres un superbe album et une tournée en premiere partie de Nightwish et la tres belle prestation a la halle Tony Garnier en avril dernier ,le groupe ouvre ce soir pour Sonata Artica ,le groupe a perdu sa voix Nitte Valo , la perte est terrible car sur disque et sur scene la dame etait bluffante ! Noora Louhimo est la remplaca nte ,lourde charge ,le groupe déboule avec justice and métal ,le groupe a toujours la meme peche et ça joue bien ,The Band of the Hawk et Armageddon Clan suivent !et me direz vous la nouvelle comment s'en sort t'elle ? joker !Cyberspace jouissif et steel et son refrain entetant maintienne le rythmne ,Iron Hand et victory font admiré le talent des musiciens ,un petit solo et Enter the Metal World clot le show de 45 minutes ,conclusion le groupe quoique tres jeunes et tres doués et montre que l'avenir leur appartient mais ,il y a un mais ... Noora Louhimo n'est pas du meme calibre que Nite et c'est la que le bas blesse ,le groupe dit qu'ils vont franchir un cap avec elle ,j'ai peur du contraire et les reactions de pas mal de personne du public apres le set ne sont favorable ! de la voix ,mais elle singe Nite et n'a pas le meme coffre et niveau communication ....c'est le guitariste et le bassiste qui parle c'est dire ...mon plaisir a été en partie gaché !
1.Justice and Metal 2. The Band of the Hawk 3. Armageddon Clan 4. Cyberspace 5. Steel 6. Iron Hand 7. Victory 8. Guitar Solo 9. Enter the Metal World
Sonata Artica arrive a 21h15 avec Only the Broken Hearts (Make You Beautiful) superbement interprété ,n'etant pas un enorme fan du groupe ,je découvre leur préstation live ,7 titres du nouvel album sont joué ce soir ,l'ayant bien aimé je suis content ,Alone In Heaven ,Losing My Insanity ,Shitload of Money ,The Day et I Have a Right qui conclu la premiere partie prennent de l'ampleur sur scene ! la partie acoustique débute par le tres beau Tallulah ,The Dead Skin est plus quelconque ,et la tres belle version de Wanted Dead or Alive de Bon jovi conclu cette partie . les classiques comme Replica et FullMoon font merveilles ,Cinderblox du dernier opus et un véritable délice et le showse conclu par Don't Say a Word ,tres bon show tres bon chanteur ,musiciens appliqués et heureux d'etre la ,mais et oui encore un mais .... 1h35 c'est un peu court et on reste sur notre fin ! 2 ou 3 morceaux de plus auraient les bien venu ! ne boudons pas notre plaisir ,ce fut une belle soirée !
Intro (Wildfire, Part: III ) 1. Only the Broken Hearts (Make You Beautiful) 2. Black Sheep 3. Alone In Heaven 4. Losing My Insanity 5. Broken 6. The Gun 7. The Day 8. I Have a Right acoustic 9. Tallulah 10. The Dead Skin 11. Wanted Dead or Alive (Bon Jovi cover) 12. Paid in Full 13. Shitload of Money 4. Replica 15. FullMoon 16. Cinderblox 17. Don't Say a Word (w/ Vodka Outro)
PhilModérateurMessages : 7408 Date d'inscription : 21/04/2010 Age : 62
Sujet: Re: Reviews de concerts Mar 20 Nov - 22:13
Merci Lolo !!!!!!!!
js64AliveMessages : 521 Date d'inscription : 08/05/2012 Localisation : Donibane Garazi
Sujet: Re: Reviews de concerts Mar 20 Nov - 23:28
Merci les gars J"aimerai bien voir Battle Beast en concert...
kissloloCo-AdminMessages : 17745 Date d'inscription : 10/04/2010 Age : 57 Localisation : Grenoble
Sujet: Re: Reviews de concerts Mer 21 Nov - 18:40
Live Report par radio métal
Kreator & Morbid Angel : deux bonnes couches de death entre deux tranches de thrash croustillantes
On a parfois tendance à se plaindre que les meilleurs concerts ne passent jamais par la province. Cependant, l’une des plus grosses tournées européennes de cette fin d’année, pour tout amateur de gros son, n’a pas manqué de marquer de sa puissance les quatre coins de la France.
Prenons un peu la mesure de la chose : l’un des plus grands groupes de thrash allemand, Kreator, associé, en tête d’affiche, à Morbid Angel, l’une des légendes du death floridien. L’un venant défendre sur scène l’un des meilleurs albums de thrash de l’année, l’autre arrivant avec derrière lui l’un des disques les plus controversés, qui a fait couler le plus d’encre l’an passé. Mais aussi, chacun venant accompagné d’un challenger dans sa catégorie musicale. D’un côté, Nile, l’une des valeurs les plus sûres du death parmi les combos apparus ces quinze dernières années. De l’autre, de jeunes loups qui font du thrash à l’ancienne – donc, efficace – Fueled By Fire.
Après s’être enfin échappé des transports en commun lyonnais, on arrive au Transbordeur peu après l’ouverture des portes. Il faut dire qu’on n’a pas l’habitude de se pointer à un concert aussi tôt, à 18h15 tapantes. Mais laissons-nous guider par les décibels, le tout premier groupe de la soirée occupe déjà le devant de la scène, pour le plaisir des plus ponctuels ou des plus curieux.
Artistes : Kreator – Morbid Angel – Nile – Fueled By Fire Date : 12 novembre 2012 Salle : Transbordeur Ville : Villeurbanne
Fueled By Fire est une machine à remonter au bon vieux temps du thrash 80′s, du Kill ‘Em All de Metallica, des premiers Slayer, Accept et j’en passe. Pour le dire autrement : ces jeunes Californiens font du thrash comme on l’aime, comme quand il ressemble à du thrash californien des années 80 en jeans, baskets et cheveux longs. Plus encore, on pourrait pousser jusqu’à dire que FBF a repris une recette qui aurait à peine franchi l’an 1985. On peut encore pousser l’analyse jusqu’à apprécier que le bassiste joue aux doigts et pas au médiator (que saint Cliff Burton veille sur lui). Et pourquoi pas se permettre aussi un parallèle avec certains frontmen de thrash comme Chuck Billy (Testament) et Tom Araya (Slayer) en raison des évidentes origines métisses ou latino-américaines de certains des membres ? Bref, un vrai condensé.
Dès le premier coup d’œil sur la scène, on voit, à l’installation du matériel, obéissant à des impératifs logistiques, se profiler l’escalade de la soirée : la batterie de la première partie à même les planches, celle de Morbid Angel sur une estrade de quelques dizaines de centimètres de haut, et, bien sûr, celle de Kreator sur un promontoire encore plus élevé. Les gars de FBF, eux, tout en bas de l’affiche, ont dû excentrer leur drum-kit puisque celle de Nile était déjà postée au milieu. Autant dire une position marginale en plus de subalterne qui ne fait que représenter la place des groupes d’ouverture de concert… On sait d’ailleurs à quel point le public se montre réticent (c’est idiot mais c’est comme ça) à afficher son appréciation des premières parties. C’est « plus cool » de prendre un air sceptique en les jaugeant sans bouger, qu’on aime ou non. Quelques chevelus devant les barrières tenteront bien un p’tit pogo mais à cinq, on se sent vite un peu bête et on s’arrête.
Pourtant, le groupe avait certainement quelques fans, au vu des cris d’appréciation quand on leur balançait les titres des morceaux et ils sont sans doute repartis avec quelques fans de plus. Aujourd’hui, le metalleux est un peu conservateur et aime ce qui a l’odeur du passé. Et ces représentants d’un revival thrash 80′s est fait pour plaire à tous les porteurs de vestes en jean patchées. Comme on est arrivé un peu tard, on n’aura vu que la moitié de leur set. Deux derniers morceaux et puis s’en vont, pas forcément les meilleures chansons qu’ils ont pu nous balancer mais ils ont tout le temps de nous en pondre d’autres plus tard pour boucler leur setlist : « Eye Of The Demon » et « Thrash Is Back ». Tout un programme encore ici. Ils retournent tout de même en coulisses avec leur lot d’applaudissement sincères et amplement mérités.
Karl Sanders, seigneur du Nile
On l’a dit dès le premier paragraphe : cette tournée était quasiment incontournable en cette fin d’année. Preuve en est : à l’entracte, pendant qu’on range sur scène le matos du premier groupe, on se retourne et qui voit-on en particulier dans le public ? Des membres de Benighted (bon, OK, ils sont un peu à la maison ici) et Franky Costanza de Dagoba qui, même si on le soupçonne d’être aussi un peu là pour affaires, est donc monté de Marseille pour voir ce concert.
On n’attend plus que l’arrivée de Nile. Avec son death si particulier, aux thématiques puisant dans la mythologie égyptienne voire orientale, ceux qui vont les découvrir en live ce soir doivent se demander s’ils vont charrier avec eux quelque odeur de catacombes. Quand le quatuor mené par le guitariste Karl Sanders débarque sur scène, les décibels aussi et jamais tout au long de cette soirée on n’aura eu plus besoin de protections auditives tant le groupe venait de franchir plusieurs paliers d’un coup en matière de volume. Ouais, c’est du metal, on joue fort, mais là, le groupe est desservi par cette stratégie. La richesse de ses compositions est couverte par un vrombissement permanent et c’est quasiment au rythme des coups de cymbales qu’on tente de suivre la progression des morceaux. De plus, Nile sera la seule formation de la soirée à subir au moins un coup de larsen à chaque morceau.
Mais cela ne nuit pas en soi à la prestation des musiciens. D’entrée, le blond Chris Lollis à la basse démarre en hélicoptère, porté par sa longue chevelure (ça ne durera tout de même pas tout le long du set et il n’y aura finalement plus grand chose à regarder de ce côté de la scène). Le plus intéressant a regardé fut sans nul doute Karl Sanders, un sourire constamment affiché sur sa bonne bouille, avec ses micro-poses de guitar-hero, son instrument calé entre ses cuisses, et qui font de lui le membre à l’air le plus sympathique de cette bande. On imagine parfaitement cet individu jovial, « dans la vraie vie », comme ce collègue de bureau rondouillard qui fait marrer tout le monde à la machine à café avec des blagues salaces. Du côté de George Kollias, les batteurs n’ayant pas choisi ce soir de se faire spécialement remarquer (ouf, aucun de ces traditionnels solos inutiles neuf fois sur dix !), si ce n’est par leur jeu impeccable à tous, il est peut-être le plus démonstratif. Entendez : quelques petits croisés-décroisés pour mettre un peu de sel et c’est tout.
Dallas, prochainement dans « La Momie 2, le retour »
Quant à l’ambiance, pour les adorateurs du style égyptomaniaque du groupe, il y a bien le frontman Dallas Toler-Wade qui pourra peut-être vous rappeler l’acteur Arnold Vosloo du film La Momie (1999). Mais ça s’arrête à ça et à l’ânkh porté par Sanders. Pour les effets, on se focalisera surtout sur cet écho très réussi sur les voix à l’annonce des morceaux qui pouvaient nous donner l’impression que les mots venaient du fond d’un tombeau de la Vallée des Rois et aussi sur ces moments noyés dans des lumières rouges, comme si les imprécations hurlées par le groupe parvenaient à ouvrir les portes du royaume d’Osiris.
Finalement, même si de plus féroces headbanging, quelques air-guitaristes bien expansifs et des acclamations à chaque titre de morceaux font leur apparition dans une foule déjà nettement plus dense, la popularité de Nile ne s’avère pas encore à la hauteur de celle des groupes qui vont suivre. Mais on aura au moins eu le plaisir de voir naître vers la fin de leur set le premier vrai mosh-pit bien sérieux de la soirée. Et quoiqu’on soit heureux que Nile soit venu jusqu’à nous, on se dit aussi – un peu comme pour Fueled By Fire – qu’on préférera les voir quand ils seront moins dans l’ombre de telle têtes d’affiche.
Setlist de Nile :
Sacrifice Unto Sebek Defiling The Gates Of Ishtar Kafir! Hittite Dung Incantation Enduring The Eternal Molestation Of Flame Sarcophagus Ithyphallic The Supreme Humanism Of Megalomania Black Seeds Of Vengeance
La batterie de Tim Yeung (Morbid Angel) posée sur l’autel de la folie.
Depuis l’an dernier et la sortie de l’album Illud Divinum Insanus, on se demande à chaque fois ce qu’on va trouver en concert face à Morbid Angel. Les « fans » qui y vont, s’y rendent-ils pour acclamer le groupe qu’ils ont toujours connu ou pour lapider celui qu’ils n’ont pas voulu reconnaître ? Il faut dire que, de loin, le batteur Pete Sandoval lui-même a désavoué cette œuvre à laquelle il n’a pas participé et ses « trucs de DJ ».
A priori, ce soir, à Lyon, le public n’est pas tout acquis aux Floridiens, n’étant pas tout en haut de l’affiche. Et pourtant… Trey Azagthtoth apparaît sur le côté de la scène, accrochant sa guitare à son corps d’éternel adolescent et les cris de joie fusent déjà ! Non, Morbid Angel n’a pas perdu de son aura. En tout cas, ça ne se voit pas immédiatement.
David Vincent (Morbid Angel), un sourire à vous bouffer la gueule.
David Vincent peut ainsi apparaître toutes dents dehors, un grand sourire carnassier prêt à nous bouffer la gueule. Et c’est pour ça qu’on cherche à se placer aussi près de la scène, dans les tous premiers rangs : pour que la bonne gueule de David Vincent nous saute à la tronche et que son regard nous transperce le crâne. Car c’est peu dire qu’il a une bonne tête vu à une telle distance : avec ses rouflaquettes, ses cheveux noir corbeau tirés en arrière, sa combinaison de cuir… Il n’y a vraiment que les clous et les lignes agressives de sa basse qui ne permettent pas de l’imaginer dans la peau d’un rockeur échappé des années 50…
C’est donc en première ligne qu’on a fait le choix de se prendre le démarrage de ce concert en pleine poire mais, avouons-le de suite, on n’y est pas resté longtemps. En à peine deux titres, le mosh-pit était déjà habité par une fureur encore jamais vue ce soir. C’est sûr, c’est vraiment maintenant que ça devient sérieux. On se retrouve ainsi propulsé, irrémédiablement, par le mouvement de la foule jusqu’à une zone plus excentrée pour le reste du show.
Un Destructhor (Morbid Angel) des plus effacés.
Morbid, depuis un peu plus d’un an, en fait, depuis le début de la promo de son dernier opus, démarre tous ses shows par un titre qui ne pourrait mieux indiquer qu’il reste toujours fidèle à ces racines les plus profondes : « Immortal Rites », premier titre du tout premier album, Altars Of Madness. Et il continue dans cette démarche généalogique : « Fall From Grace » de l’album B, puis « Rapture » et « Pain Divine » qui nous viennent tout deux du disque C… Enfin un nouveau virage vers la lettre A avec « Maze Of Torment ». Bref, une playlist zéro prise de risque pour le moment.
Et le feu prend bien, les slams ne cessent jamais. Vincent a aussi un don pour galvaniser la foule, en quelques gestes ou regards. Un regard qu’il porte jusqu’au fond de la salle, comme pour dire : « Je joue pour tout le monde ce soir, même pour toi, là-bas, au dernier rang ». Ce n’est pas juste un spectateur à la fois qu’il regarde ainsi dans les yeux mais tout le public. Le frontman incite aussi la horde de fans de death à chanter et celle-ci, spontanément, entre chaque morceau crie « Morbid ! Morbid ! ». Pas compliqué de savoir d’où vient la chanson du même nom sur le dernier album du groupe ; pas d’une sorte d’acte d’auto-glorification, simplement une reprise de l’hymne scandé par ses fans. Alors pourquoi ceux-ci n’acceptent pas mieux ces titres issus d’Illud Divinum ?
Missile « Death Metal » paré au lancement
Arrive le moment où il faut défendre un peu son dernier bébé et, là, comme on s’y attendait un peu, la température redescend. Elle ne chute pas vertigineusement mais c’est sensible : soit le public n’a pas encore intégré les titres les plus récents du combo, soit il boude carrément tout ce qui pourrait venir de ce disque « pas assez death ». Et pourtant, ce sont loin d’être les morceaux les plus polémiques qui nous viennent. A commencer par « Existo Vulgoré », premier morceau dévoilé avant la sortie d’Illud : il avait reçu à l’époque un excellent accueil de la plupart des fans et maintenant, on se fait presque regarder de travers à l’apprécier et à hurler les paroles en concert.
« Nevermore » suivra mais son effet restera le même que le précédent. Ça ne plombera pas la soirée mais il y a comme un instant de flottement dans le public. En tout cas, ce sera tout ce que le groupe jouera de son dernier album. Pas question de pousser l’audience à se prendre dans la tête des morceaux comme « Radikult » ou « Destructos Vs. The Earth » – toujours cette playlist zéro (ou presque) prise de risque – même si on crève d’envie de voir l’impact que ça pourrait avoir en live. « Manque de cojones » me dit mon collègue Spaceman. « Quand tu as l’audace de faire un album comme celui-là, et avec le discours revendicateur qui l’accompagnait, tu dois l’assumer jusqu’au bout ». J’entends l’argument mais faut-il aborder le live de la même manière que la réalisation studio ? Sur disque, là où on grave sa création, l’acte peut être égoïste car le véritable artiste ne doit pas exprimer autre chose que ce qui le concerne profondément. « Je » s’exprime. Et tant pis si le public ne veut pas l’entendre. En live, la démarche n’est pas la même : elle est moins artistique que dialectique. C’est un échange, un dialogue et il faut être à l’écoute de son interlocuteur. Le public paie pour Morbid Angel et il veut tout Morbid Angel, ou au moins le plus gros morceau, celui qu’il connaît depuis plus de vingt ans. Néanmoins, il est vrai aussi que Vincent avait dit à propos d’IDI : « Un jour, ils comprendront » ; mais pour cela, il faudrait commencer la leçon. C’est à ça que sert aussi la dialectique.
Avec Azagthoth, le death devient érotique.
Enfin, disons que ce n’était qu’un intermède. Le spectacle continue d’une manière qui fera forcément l’unanimité : avec encore deux titres d’Altars et surtout le très attendu « Chapel Of Ghouls ». Ze titre incontournable de toutes les setlists de Morbid. Et c’est là qu’on est le plus gâté, surtout par Trey Azagthoth. Même si ce dernier est d’une discrétion absolue et constamment caché derrière ses cheveux, à part pour l’ultra-charismatique David Vincent, on n’a d’yeux que pour ce guitariste. La comparaison paraîtra probablement audacieuse pour certains mais le parallèle se fera tout particulièrement sentir sur le solo d’Azagthoth au milieu de la « Chapel » : il est tel un Jimmy Page du death. Et sur ce « tube » du groupe, il est comme Zoso faisant littéralement jouir sous ses doigts sa guitare pendant « Whole Lotta Love ». Sauf que, death metal oblige, la façon de faire hurler de plaisir son instrument est ici plus morbide et s’apparenterait plus à de la strangulation érotique. Pendant ce passage, Azagthoth est seul avec le public (les autres membres lui laissent toute la place), un public qui se prend la tête à deux mains, stupéfié par ce qu’il arrive à faire sortir de cette manière de son Astro-X. Fin de l’orgasme. La foule l’acclame. La suite du concert ne peut qu’être parfaite.
Vous pouvez voir grâce à la setlist ci-dessous que la suite du concert des Floridiens sera toujours aussi zéro prise de risque qu’au début mais 100% efficace, à même de déclencher encore gros mosh-pits qui s’étendront parfois du centre-gauche au bord droit de la salle et slams en série. On continue d’explorer la disco du groupe – groupe qui a d’ailleurs assez de classe (contrairement à d’autres qu’on ne citera pas) pour jouer au moins un titre qui n’avait pas, à l’origine, été enregistré par David Vincent : « Bil Ur Sag ». Classe aussi en dédiant « God Of Emptiness » à nos régionaux Benighted, présents ce soir, avec qui le groupe partage de très bons souvenirs de tournée. Enfin, ils nous achèvent avec « World Of Shit ». Ça sent la sueur. On vient de se prendre de plein fouet un concert de tête d’affiche. La soirée se serait arrêtée là, on en aurait eu largement pour le prix de notre billet et on se serait demandé comment, de toute manière, offrir une meilleure conclusion à cette soirée.
Setlist de Morbid Angel :
Immortal Rites Fall From Grace Rapture Pain Divine Maze Of Torment Existo Vulgoré Nevermore Lord Of All Fevers And Plague Chapel of Ghouls Dawn Of The Angry Where The Slime Live Bil Ur Sag God Of Emptiness World Of Shit (The Promised Land)
Il a pas d’la gueule mon décor 3D ?
Eh bien, justement, cette conclusion aurait été bien trop hâtive ! On pouvait déjà le deviner rien qu’au nombre de T-shirts à l’effigie du groupe et aux réactions des plus bruyantes dans le public à chaque évocation de son nom par les formations passées avant lui : les ambassadeurs du thrash allemand monteront sur le pont dans un Transbo conquis d’avance. Le thrash étant par ailleurs le genre metallique le plus populaire et s’étant le mieux conservé au cours de ces trois dernières décennies, ados et cheveux gris se côtoient en rangs serrés dans une foule particulièremet large et épaisse.
En amont de cette tournée, Kreator nous avait anoncé un « spectacle 3D ». Autrement dit : il y en aura derrière, sur les côtés et devant. Et déjà devant nous, pendant l’entracte, on dresse un rideau blanc et des oriflammes sur chaque côté de la scène représentant des portions de l’artwork du dernier album.
L’effet rideau qui cache le groupe avant la déflagration sonore, on connaît. Ca procure sa petite dose de sensations et ça devrait surtout blasté les neurones de ceux qui viennent se faire déflorer les oreilles en live. De plus, le vidéo-projecteur installé dans les gradins ne laisse guère de place au mystère. Mais laissons-nous prendre comme le reste de l’audience quand les lumières s’effacent, en même temps que le « Personal Jesus » façon Johnny Cash est accueilli par les clameurs et que les applaudissements éclatent. Le spectacle commence avec Kreator qui nous ouvre sa boîte à souvenirs. On se sent comme en famille, assis autour du vieil album photos, à regarder, projetée sur la toile géante, l’histoire en images de la formation d’outre-Rhin. Des images de concerts, des vieilles photos promo, quelques tranches de vie… Mais surtout des albums. Chaque pochette est accueillie avec des cris de joie qui résonne comme de bons vieux souvenirs : depuis ceux qui ont découvert Kreator avec Pleasure To Kill, suivis par les générations successives qui ont pris leur baffe sur Extreme Agression, Coma Of Souls, Violent Revolution ou Hordes Of Chaos.
Kreator : quelques lumières superbes mais qui ne servent pas le groupe.
« Mars Mantra » berce maintenant le public. Le rideau va pouvoir tomber. Et bien sûr, il ne manque pas d’atterrir sur le micro… L’incident aurait pu être plus bête, plus cocasse, gachant l’entrée en scène. Mais c’est vite oublié. D’entrée de jeu, Kreator attaque fort. Et, a contrario de Morbid Angel, le groupe peut envoyer directement dans la face de ses fans des extraits de son dernier album avec « Phantom Antichrist » et « From Flood Into Fire », l’effet est sans appel : c’est du thrash grande cuvée et les paroles sont déjà sur les lèvres de tout ceux qui s’agitent déjà comme les hordes du chaos qu’ils sont.
On peut aussi, enfin, admirer ce décor 3D. Plus inhabituel que réellement impressionnant, ce n’est finalement qu’un backdrop géant aux couleurs de leur nouvel album : on en a à gauche, à droite, derrière, sur le grand promontoir, sur les marches d’escaliers. Le plus remarquable sont ces figures en relief avec des LED à la place des yeux. Ce décor bénéficiera quand même de très bons éclairaiges comme des faisceaux tournoyant sur la grande figure centrale de l’artwork qui lui insufflent une vie supplémentaire. Par contre, ces lumières ne sont pas vraiment là pour servir les musiciens. Eclairés en permanence dans le dos, on a droit à un spectacle d’ombres chinoises. Seuls les gens au tout premier rang ont dû voir leurs visages. Et si on exagérait un peu, on pourrait dire que le groupe aurait pu faire son show sans jouer, avec des bandes en playback, on ne s’en serait pas aperçu. Mais c’est juste pour vous faire comprendre que si on était venu voir le groupe, on ne l’aura pas beaucoup vu.
Par conséquent, on se rend compte très vite que le spectacle est ailleurs. Comme on peut dire de tel homme que ce qu’on préfère chez lui, c’est sa femme, ce qu’on préfère chez Kreator, c’est son public. Public de Kreator, tu as été l’une de mes plus grandes claques de cette soirée. Dès le départ, et plus encore à partir de « Enemy Of God », tu m’as filé une banane de compèt’ et tu m’as fait rire de joie à te voir aussi heureux. J’avais trouvé le public excité sur Morbid Angel mais le voilà dopé au pot germain. Un mosh-pit immense qui occupait bien la moitié de la salle, au sol. Que Mille Petrozza commande un circle-pit ou un brave-heart, il l’obtient.
Mais il est peut-être dommage, sur ce dernier point, que les commandes du leader de la bande manque un peu de fraîcheur. Ainsi quand, avant « Violent Agression », il nous explique que chaque fois qu’il vient en France, il sent toujours cette « agressivité », comme s’il s’agissait de sa spécialité locale préférée, on se demande un peu de quoi il parle exactement et ça sent un peu le plat réchauffé dans toutes les contrées où il peut balancer avec cette punch-line. De même quand il réclame le plus gros moshpit jamais vu qui s’étendrait des derniers aux premiers rangs avant « Coma Of Souls » et « Ein,zwei, drei, vier, c’est parti »… Ca ressemble un peu à la même réplique qu’on entend sur le DVD bonus live qui allait avec Phantom Antichrist.
Mille Petrozza (Kreator) : « Vous pouvez me voir ?! »
Mais ce ne sont encore que des détails qui peuvent mettre la puce à l’oreille du gars qui vient faire son live report derrière mais dont le public, enragé, l’esprit ailleurs ne doit avoir cure. Il a du metal de première qualité pour se défouler, parfaitement exécuté, qualité allemande. Mais on le sent un peu fatigué aussi, le public, à la longue. Ceux qui sont arrivés à l’ouverture des portes, soit à 18h, ont, par conséquent, sauté un repas, et un sandwich (peut-être) et des bières ne sont pas les meilleurs pourvoyeurs de vos besoins énergétiques. Et à force de pogoter, slammer, courir, une petite mollesse envahit la fosse, les jambes ne suivent plus. Ce n’est plus en restant au rez-de-chaussé qu’on apprécie le mieux le spectacle des fans encore en mouvement. On prend un peu de hauteur dans les gradins pour profiter de ses derniers sursauts de vitalité… Eh, oui, le diamètre des circle-pits est bien moindre. Pendant les rappels, Mille Petrozza aura un peu plus de mal à déchainer les foules sous le drapeau de « Flag of Hate » mais pour la fin, le dernier morceau, « Tormentor », les Hordes du Chaos vont se soulever une dernière fois et donner tout ce qu’elles ont dans le ventre et dans les pattes.
Merci Kreator pour ton public. Merci public : dans ta sauvagerie, tu te montres le plus simple, sous ton meilleur jour et tu repars heureux. Épuisé, vidé, mais heureux car tu étais venu pour ça et tu l’as eu.
Setlist de Kreator (source setlist.fm) :
Personal Jesus Mars Mantra Phantom Antichrist From Flood Into Fire Enemy Of God Phobia Hordes Of Chaos Civilization Collapse Voices Of The Dead Extreme Aggression People Of The Lie Death To The World Coma of Souls / Endless Pain Pleasure To Kill
Rappels :
The Patriarch Violent Revolution United In Hate Betrayer Flag of Hate Tormentor Until Our Paths Cross Again
kissloloCo-AdminMessages : 17745 Date d'inscription : 10/04/2010 Age : 57 Localisation : Grenoble
Sujet: Re: Reviews de concerts Mer 21 Nov - 20:07
kissloloCo-AdminMessages : 17745 Date d'inscription : 10/04/2010 Age : 57 Localisation : Grenoble
Sujet: Re: Reviews de concerts Mer 21 Nov - 20:10
kissloloCo-AdminMessages : 17745 Date d'inscription : 10/04/2010 Age : 57 Localisation : Grenoble
Sujet: Re: Reviews de concerts Mer 21 Nov - 20:12
PhilModérateurMessages : 7408 Date d'inscription : 21/04/2010 Age : 62
Sujet: Re: Reviews de concerts Sam 24 Nov - 8:16
MOTÖRHEAD : Paris, Zénith, 21/11/12
Après avoir vu bon nombre de concerts dans les années 80, je n'avais pas pourtant pas eu l'opportunité de voir la Tête de Moteur jusqu'ici. Je possède ceci dit les 3/4 des albums en vinyl. Bah oui, je sais, il y a des manques qu'il faut impérativement combler. C'était là une occasion à ne pas manquer puisqu'en plus de cela, l'ami Kilou plus connu sous le nom de "Salade niçoise", avait donc entrepris le périple vers Paname et ce, en provenance sa bonne vieille ville de Nice. C'est donc au rendez-vous connu de bon nombre de passionnés de musique que nous nous rencontrons à savoir la brasserie de l'Horloge sise juste en face de la Grande Halle de la Villette. Surgit alors un "Bonjour Monsieur Phil" méditerranéen et chaleureux en même temps. Le Kilou que je croyais plus grand, accourt à grands pas sur ses p'tites jambes et me fait une accolade des plus chaleureuses comme si finalement nous nous étions toujours connus. Finalement lorsque l'on ne se prend pas la tête sur un forum, il est quand même merveilleux de rencontrer un type comme Killsark. Un type spontané, convivial, sans prétention et surtout passionné. C'est la raison pour laquelle je continue d'aimer les forums.
Ce dernier est accompagné de Stryker (prénommé Philippe : le plus beau des prénoms, il va sans dire) un membre du Forum Motörhead qu'il "fréquente certes un peu moins ces derniers semaines, faute de temps" nous dira t-il. Stryker est également un disquaire reconnu sur Marseille. J'en profiterai d'ailleurs pour lui faire un peu de pub sur le LZF et le BSF car il le mérite tant il fait preuve d'abnégation pour son métier. Stryker a, semble t-il, des flyers à distribuer. Kilou et moi nous nous proposons de l'assister dans cette entreprise et nous v'là donc partis pour faire en quelque sorte du racolage et distribuer les nombreux sésames vantant les mérites du magasin de Stryker et ce, dans la longue allée qui mène au Zénith. En un rien de temps, j'écoule mon stock, ce que peine à faire le Kilou visiblement très gauche dans l'art de transmettre un flyer. Je lui raconte qu'il y a une technique très particulière dans la transmission d'un prospectus dans une main. En effet, il s'agit de le mettre entre le pouce et l'index ce qui oblige immanquablement la "proie" à se saisir du dit flyer. Lorsque je travaillais en des temps reculés dans une cafétéria près de la gare de St Lazare (bah oui, on en apprend tous les jours), je m'employais à ce genre d'activité aux alentours de 10h30-11h du matin. Kilou en est toujours à son premier paquet tandis que pour ma part, j'ai déjà descendu le deuxième. Ceci dit, à un moment donné, un mec passant près de moi, me répondra un "Rien à foutre" bien cinglant à mon "Pour un disquaire motivé".
Stryker nous fait savoir qu'il est temps de rentrer dans la salle. Un groupe répondant au nom de Diaries Of A Hero se produit alors sur scène. Evoluant dans un thrash puissant sans pour être autant très original. Sympa notamment un morceau qui démarrera sur un solo de batterie proche d'un Sepultura. Au bout de 30 minutes (sans doute n'avons-nous pas assisté à l'intégralité de leur prestation), nous nous dirigeons vers la sortie, Stryker voulant certainement rencontrer quelques membres du forum. A signaler à ce propos que beaucoup de fans se sont déplacés de province. Nous en profitons pour prendre une petite photo.
Moi, Killsark et Stryker.
Anthrax est le deuxième groupe à supporter Motörhead et propose une set-list qui va envoyer du bois. Là voici :
Caught in a Mosh Fight 'Em 'Til You Can't Antisocial (Trust cover) Indians Hymn 1 In the End Deathrider Madhouse Got the Time (Joe Jackson cover) Efilnikufesin (N.F.L.) I Am the Law
On retiendra leur célèbre version d'Antisocial mais aussi une entrée fracassante sur Caught In A Mosh ainsi qu'une interprétation d'un Deathrider de derrière les fagôts, tout premier morceau du tout premier album Fistful Of Metal paru en 1984. Joey Belladonna est un incroyable showman montant sur les retours pour haranguer le public bien chaud, il convient de le dire. Kilou connaît les paroles par coeur. Sans doute a t-il été biberonné par leur musique étant jeune, ce qui fut certainement moins le cas en ce qui me concerne. Frank Bello, le bassiste déborde également d'énergie et invite très fréquemment le public parisien à se manifester bien plus bruyamment qu'il ne le fait. Bruyant, il l'est pourtant déjà. Le set se termine au bout d'une soixantaine de minutes sur le classique I Am The Law repris en choeur par les fans. Un concert intense sans véritable temps mort. Impressionnant.
Après ce déluge de décibels, Stryker et Kilou décident d'aller s'abreuver. Moment durant lequel nous avons failli nous perdre définitivement car l'affluence était véritablement importante. Nous nous sommes retrouvés au bout de 20 bonnes minutes à l'un des petits bars de la salle !!!!!!!!! Fort justement, Killsark et Stryker s'offusquent tout particulièrement du prix élevé des consommations : 7€ la bière relèvent, à mon humble avis, du vol pur et simple. On se rabat sur un Coca.
A peine munis de notre précieux breuvage, nous entendons des clameurs annonçant l'entrée en scène de Motörhead. Ca démarre sur un I Know How To Die extrait de The World Is Yours (dernier effort studio en date) enchainé à Damage Case extrait d'Overkill, un morceau que j'ai toujours apprécié pour son rythme lancinant. Le classique Stay Clean que le gang avait laissé au repos pendant quelques années (aux alentours des années 2000) est bel et bien de retour dans une version à 100 à l'heure. Lemmy me paraît en retrait par rapport notamment à Phil Campbell qui vient davantage solliciter le public à droite comme à gauche. Mickey Dee derrière son kit surélévé, se démène comme un beau diable à tel point que l'on a peine à l'apercevoir si ce n'est son épaisse crinière blonde. Lemmy annonce Metropolis qui, bien évidemment, suscite l'enthousiasme du public parisien. Un morceau dont on connaît la trame par coeur et dont la version gravée sur No Sleep 'til Hammersmith restera sans doute l'une des plus mortelles. On poursuit avec Over The Top et le tout aussi classique Doctor Rock extrait du septième opus du groupe publié en 1986, à savoir Orgamastron. L'occasion est donnée à Lemmy et à Mickey Dee de sortir de scène puisque Phil Campbell s'emparant d'une guitare lumineuse (désolé pour la photo ci-dessous) effectue un solo étonnamment aérien pour entamer The Chase Is Better Than The Catch. Version brillante.
La surprise du Chef Lemmy vient ensuite avec ce déterrage d'archives. En effet, le trio entame Rock It extrait d'Another Perfect Day, album qui fut décrié à sa sortie et qui constitue selon moi une des pierres angulaires du groupe. Un sacré morceau interprété avec brio et efficacité. Dans le public, ça bouge bien à tel point qu'un fan se lance dans un stage diving qui, malheureusement, ne sera pas couronné de succès puisqu'il retombera presque aussitôt par terre. Difficile par conséquent de prendre des photos dans de bonnes conditions. Alors que Killsark s'est trouvé un compagnon de fortune (voir photo), Lemmy et ses amis interprètent The One To Sing The Blues dans une version particulièrement étirée donnant lieu à un superbe solo de batterie de Mickey Dee.
On passe à un échelon supérieur avec un One, two, three, four annonçant une version ultra-speedée de Going To Brazil enchainé sans fioritures à Killed By Death et Ace Of Spades : trois versions absolument admirables surtout Ace Of Spades qui, à chaque fois, met tout le monde d'accord. Au bout d'une petite heure, le groupe sort de scène. C'est un peu compréhensible quand on connaît le grand âge de Lemmy né en 1945 mais aussi le type de musique qu'il joue depuis 1975 avec Motörhead. Les "Lemmy" de rigueur résonnent dans la salle parisienne. Après quelques minutes de pause, le groupe revient pour interpréter, pour mon plus grand plaisir un excellent Are You Ready de Thin Lizzy. Il est vrai que les deux bassistes (Phil Lynott et Lemmy) se connaissaient bien et se respectaient mutuellement. Rappelons-nous tout simplement que Phil Lynott avait participé au 10ème anniversaire de Motörhead en 1985 à l'Hammersmith Odeon de Londres, concert gravé pour l'éternité sur le live The Birthday Party.
Après une brève présentation, des musiciens par Phil Campbell, le groupe clôt son set, certes très court, sur un Overkill expédié à la vitesse de la lumière. Kilou, à ce moment, est dans une autre dimension.
I Know How To Die Damage Case Stay Clean Metropolis Over the Top Doctor Rock Guitar Solo The Chase Is Better Than the Catch Rock It You Better Run The One to Sing the Blues (with Drum Solo) Going to Brazil Killed by Death Ace of Spades Encore: Are You Ready (Thin Lizzy cover) Overkill
Kilou me demande alors mes impressions ce à quoi je lui réponds qu'effectivement j'ai perdu un temps précieux en n'étant pas allé les voir plus tôt. Aussitôt, il me rétorque avec son accent de salade niçoise avariée : "Tu vois maintenant, Phil, tu es dépucelé !!!!!!!!!!!!" A peine a t-il prononcé ces paroles mythiques que je lui demande d'immortaliser l'instant. Voilà le résultat :
On nous invite expressément à quitter la salle tandis que Kilou et Stryker retrouvent de vieilles connaissances.
Après avoir tapé le bout de gras, Stryker, Kilou et moi prenons congé devant les éternels vendeurs de merguez car l'heure du dernier métro approche. Ce fut effectivement un excellent concert bien évidemment mais un grand moment de convivialité et d'amitié passé avec Kilou et Stryker.
Did'yeahAdministrateurMessages : 8906 Date d'inscription : 06/04/2010 Age : 60 Localisation : kissvillage.
Sujet: Re: Reviews de concerts Sam 24 Nov - 10:45
Merci de nous faire vivre vos concerts les gars donc merci à ceux qui postent les "reviews "..
Bravo et merci à vous ...
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PhilModérateurMessages : 7408 Date d'inscription : 21/04/2010 Age : 62
Sujet: Re: Reviews de concerts Dim 16 Déc - 18:46
STRATAGEME : Vaires sur Marne, le Shooter's, 15/12/12
Les choses semblent s'accélérer d'un seul coup puisqu'un album se trouve être en ligne de mire pour 2013. C'est donc au Shooter's, un bar autant dire minuscule que le groupe se produit une nouvelle fois en cette soirée, ma foi, très pluvieuse. Prévu pour débuter à 21h, le concert a été avancé d'une heure pour éviter les nuisances sonores aux alentours, le Shooter's étant situé en plein centre ville de Vaires sur Marne. Le public est, avouons-le, très réduit, à peine une vingtaine de personnes s'est rendue au Shooter's assister à cette prestation qui va s'avérer être très efficace. Je n'ai malheureusement pu récupérer la set-list qu'il me semble, être dans le prolongement de celle qui avait été interprétée en ce lieu le 5 mai dernier. Ceci dit, les quatre compères sans cesse déconneurs, articulent leur set autour de titres comme Higway (toujours sans "h") qui sera d'ailleurs le titre du futur album selon Gégé. Malgré tout, je reconnais I Feel The Heat, Sweet Litlle Girl étiré à souhait, Believe, Dangerous Game, Dream associé à Together. Le son me paraît un peu fort pour un lieu si confiné et puis peut-être que depuis le concert de Motörhead du 21 novembre dernier, mes tympans ont peut-être morflé. Bref, je m'en accommode. Alex, le volubile chanteur interpelle souvent le modeste public et plus particulièrement la jolie barmaid qui, à son tour, l'apostrophe régulièrement d'un "Alex, je t'aiiiiiiiiiime", est particulièrement en forme vocalement parlant notamment sur un Give Me All Your Love du Serpent Blanc particulièrement réussi. Les titres s'enchainent sans temps mort, Jean Pierre planqué bien au fond derrière son kit de batterie, s'acharne sur ses fûts tandis que Gégé fait signe à Philippe qu'il semble y a voir un problème de son, évènement qui, il me semble, s'était déjà produit lors de leur dernière venue au Shooter's. Ce n'est pas ce genre de désagrément qui va stopper les quatre comparses dans leur élan puisqu'ils s'embarquent dans une excellente cover de Little Wing du Voodoo Child suivi ensuite de trois titres de Van Halen à savoir Panama qui déviera sur un Beat It de Michael Jackson , Eruption sur lequel Philippe fait preuve d'une véritable virtuosité et You Really Got Me (cover des Kinks popularisée par VH). Contrainte horaire oblige, le groupe se voit obligé de conclure avec un Smoke On The Water de fort belle tenue. Une spectatrice quelque peu avinée manquera de tomber sur moi et sur les installations de Philippe, déjà que cela s'était produit lors de la première venue du groupe au Shooter's où une autre "fan" s'était carrément vautrée sur son matériel. Le sieur Kalfon inspire manifestement des vocations. Voilà pour cette prestation très efficace du quatuor qui se produira la semaine prochaine au Pacific Rock dans des conditions bien plus confortables que celles du Shooter's qui, ceci dit, accueille avec les moyens qui sont les siens, des groupes talentueux.
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PhilModérateurMessages : 7408 Date d'inscription : 21/04/2010 Age : 62
Sujet: Re: Reviews de concerts Sam 9 Mar - 10:17
NATCHEZ : Gentilly, Aux 2 Grappes d'Or, 8/3/13
Natchez, ça fait des années que j'en entends parler sous des qualificatifs et des expressions dithyrambiques : un super groupe champenois de rock sudiste, de grands musiciens qui respectent et font vivre le Deep South à travers cette musique qui traverse le temps sans devenir surannée une seule seconde. Et, bien entendu en France, un groupe talentueux comme Natchez (qui existe depuis 1987 soit dit en passant), on ne l'aide pas et donc c'est à force de travail et d'abnégation que les quatre compères ont sorti une bonne dizaine d'albums, et ce, dans un quasi-anonymat sauf peut-être pour Catch The Spirit en 2007 qui, est à la base un album de covers mais qui avait eu un certain retentissement. Et puis, ils ont obtenu la première partie de Molly Hatchet en 2001. Tout récemment, le groupe a publié Double Dose (je ne sais si ce titre se veut être un hommage à l'illustre double live de Hot Tuna), mais en tous les cas, on sent que nos quatre amis ont voulu mettre les petits plats dans les grands en sortant cette double dose d'énergie de rock sudiste.
Apprenant via Facebook, que le groupe se produisait aux 2 Grappes d'Or, un bar très convivial où l'on y mange des entrecôtes à priori très gouleyantes accompagnées de frites généreuses telles qu'on les faisait dans le temps, j'appelle Michel, grand fan de rock sudiste devant l'Eternel mais aussi de Led Zeppelin, bien évidemment (vous savez, un des membres de la Vieille Garde 73) qui, ni une ni deux, me dit : "On prend la bagnole de la société !!!" et nous v'là donc partis, écumant et bravant la circulation parisienne au son de Stonehenge (pas mon préféré) de Ten Years After.
Nous arrivons donc à bon port dans ce lieu très confiné où sont déjà amassés de nombreux fans. A l'extérieur de l'établissement, Christian, leader du tribute-Lizzy, Black Rose m'apostrophe d'un tonitruant "Moooooooooooonsieur Phiiiiiiiiil !!!!!!!!!!!!!!!" Michel, de son côté a rencontré un fan de l'Allman Brothers Band avec qui, il tape la discute d'une façon enflammée, comme lui seul, sait les conduire.
Les premiers accords pour le moins dévastateurs résonnent et c'est donc à ce moment-là que nous pénétrons dans le bar pour aller écouter nos amis de Natchez. Configuration exigüe, vous vous en doutez, et différente de celle qu'avait adoptée Live And Lizzy lorsque ceux-ci s'étaient produits en ce lieu, il y a de cela un an et demie.
Force est d'avouer que Natchez live, ça déménage et ça ne fait pas dans la dentelle, les deux frères Aeschbach se renvoient la balle au niveau des soli tandis que le bassiste André Dufour aux faux airs de Greg T. Walker de Blackfoot a toujours le sourire aux lèvres lorsqu'il joue. Le batteur Benjamin Proy, dissimulé derrière un gros pilier, assure avec générosité et efficacité sur les titres qui s'articulent principalement autour de Double Dose. Un répertoire pour le moins respectueux du Deep South et la volonté visant à respecter la tradition des pionniers du rock sudiste s'avère être être omniprésente tout au long de ce concert très convivial. Le set se compose également de quelques reprises dont les Gimme All Your Lovin' et La Grange (quelle version !!!!!) de ZZ TOP ainsi que Simple Man, I Know A Little et Sweet Home Alabama de Lynyrd Skynyrd. A l'issue de La Grange, le groupe marque une pause bien méritée car l'interprétation de ce morceau mythique fut tout simplement dantesque.
Michel me fait part de ses impératifs en me signifiant qu'il doit rentrer chez lui. Nous regagnons après un trajet sans encombres son domicile devant lequel est garée, fidèle au poste, la vaillante Punto verte. Même si cela fut un peu court, nous avons eu le sentiment de voir un groupe bien en place, éprouvant manifestement le plaisir de jouer ensemble. D'un autre côté, comment pourrait-il en être autrement après tant de concerts donnés ensemble pendant plus de 25 ans ?
A noter que le 31 mars 2013, ils seront à la brasserie Biron, 120 avenue Michelet, Marché aux Puces de St Ouen.
PhilModérateurMessages : 7408 Date d'inscription : 21/04/2010 Age : 62
Sujet: Re: Reviews de concerts Sam 9 Mar - 11:16
kissloloCo-AdminMessages : 17745 Date d'inscription : 10/04/2010 Age : 57 Localisation : Grenoble
Sujet: Re: Reviews de concerts Jeu 4 Avr - 20:09
Seven Kingdoms/ Amaranthe /Stratovarius , Ninkasi Kao, Lyon le 03 avril 2013
3 groupes au programme de ce soir au Ninkasi ,Seven Kingdoms ouvre les hostilité a 19h 30 ,groupe americain de power métal avec chanteuse ,le groupe est bien en place est nous délivre une belle prestation ,du power métal classique ,pas d'une grande originalité mais vu le nombres de formation dans ce style pas évident de se démarqué ,mais les musiciens connaissent leur affaires et ont passent un bon moment ,la chanteuse a une belle petite voix ,petit bénol sur sa prestance scenique qui manque d'épaisseur ,mais la belle Sabrina va revenir plus loin dans ce contrendu !!! le set dure 45 bonne minutes ! premiere surprise et interogation car 30 minutes etait prevu ,Amaranthe ou strato ont un probleme ? 20h 30 Amaranthe arrive ,premier constat pas de clavier puisque c'est le guitariste qui s'y colle et qu'il ne peu etre a 2 endroit ,donc tous est samplé et cela franchement ça ne le fait pas sachant que les claviers ont une grande place dans leur musique ! il y a une grande attente du public sur ce groupe pas déplaisant a écouté sur disque et voir comment les 3 voix vont se melés ! premier constat le chanteur au role de la voix clair a beaucoup de mal ,peu de voix et quand il force c'est faux ,le deuxieme a la voix growl/grunt s'en sort tres bien et ferait les beaux jours d'un bon groupe d'un métal plus extreme ! le premier se termine et toujour pas d'Elize ,deuxieme et pas plus de chanteuse ,le public peut heureux squante son nom ,le groupe est completement perdu ! finalement le chanteur a la voix clair tente de prendre le role de leader ,mais il n'a pas la carrure pour cela et son de rappeur fait frémir ,enfin il annonce que la chanteuse et malade et donc sans elle ! le show essaie de se poursuivre mais le public veut Elize , le show s'arrete et vont la cherché ,elle arrive en jogging ,grosse lunette de soleil ,fait un signe et repart ,le show et mort ! la chanteuse de Seven Kingdoms vient les aidés pour les 2 derniers titres et invite au passage une ado du public ,30 minutes et prefere conclure ! le pire show que j'ai assisté ,une masquarade sans nom ,sans elle le groupe est fantomatique ,le chanteur est mauvais et l'embauche d'un clavier est urgent car tous au samples c'est ridicule a oublié d'urgence et une revanche nous est du !!!!!!!!!!!!! 21h30 Stratovarius s'invite sur scene ,le son est un peu brouillon , 7 titres du nouvelle album sont joué ce soir avec pour la premiere fois If the Story Is Over certainement en excuse pou l'annulation du show en 2011 ,bon concert ,musiciens appliqués ,bon chanteur ,c'est un bon moment ! que demandé de plus ,juste un show plus long ,seulement 1h30 !
Seven Kingdoms
1. After the Fall 2. Forever Brave 3. Flame of Olympus 4. Symphony of Stars 5. Fragile Minds Collapse 6. The King In The North 7. Into the Darkness
Amaranthe
1. Invincible 2. Automatic 3. The Nexus 4. Burn With Me 5. It's All About Me 6. Amaranthine (With Sabrina Valentine) 7. Hunger (With Sabrina Valentine and some teen girl)
Stratovarius
Intro 1. Abandon 2. Speed of Light 3. Halcyon Days 4. Eternity 5. Dragons 6. Drum Solo 7. Stand My Ground 8. Under Flaming Skies 9. Fantasy 10. Bass Solo 11. Destiny 12. Eagleheart 13. Keyboard Solo 14. Black Diamond Encore: 15. If the Story Is Over (Live Premiere. Guitar, … more) 16. Unbreakable 17. Hunting High and Low
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kissloloCo-AdminMessages : 17745 Date d'inscription : 10/04/2010 Age : 57 Localisation : Grenoble
Sujet: Re: Reviews de concerts Jeu 4 Avr - 20:09
[youtube][/youtube]
[youtube][/youtube]
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InvitéInvité
Sujet: Re: Reviews de concerts Ven 5 Avr - 0:02
super Lolo
kissloloCo-AdminMessages : 17745 Date d'inscription : 10/04/2010 Age : 57 Localisation : Grenoble
Sujet: Re: Reviews de concerts Mer 10 Avr - 21:16
Shadowside /Gamma Ray /Helloween ,le 8 avril 2013 ,L'Olympia Paris
Lieu mythique pour la date Parisienne pour le hellish rock part II , lieu atypique pour un concert de métal ,et vraiment belle salle !
la salle se rempli doucement quand Shadowside débute leur prestation ,les 2 premiers titres ont du mal a décollé ,la suite est bien meilleur ,musiciens appliqués , 35 minutes sympa pour commencé la soirée , le groupe Bresilien se fend d'une belle cover de Motorhead "ace of spades" ,la chanteuse se défend malgré un chant assez linéaire !
1. I'm Your Mind 2. A.D.D.
3. Highlight 4. Hideaway 5. Ace of Spades (Motörhead cover) 6. Gag Order 7. Waste of Life 8. Angel With Horns
Gamma ray débarque sur scene a 20h15 avec Anywhere in the Galaxy intrepreté de belle maniere ,le son est clair ,Kai est tres en voix ,c'est un bonheur ,le groupe s'amuse ,Men, Martians and Machines suit de belle façon ,le sublime The Spirit ,puis Dethrone Tyranny vitaminé,Kai Hansen et Henjo Richter nous délivrent de tres beaux solos ,Dirk Schlächter et Michael Ehré assurent une rythmique de plomb ! Kai communique beaucoup avec le public avec quelques mots en Français ,Master of Confusion et Empire of the Undead du ep sortie dernierement sont deux belles pieces en live ,Empire of the Undead tres époque walls of est une tuerie , Empathy que j'adore est une merveille ,Rise n'est pas en reste !Henjo Richter nous fait un petit solo de guitare avant que le groupe reparte a 100 a l'heure avec Future World sous les vivas de la foule , To the Metal conclut le set ,le groupe revient sur un Send Me a Sign de folie ,1h05 de pur bonheur ,passé a vitesse grand v ,quel dommage que se soit si court ! j'adore Gamma ray et Kai Hansen et la j'ai été gaté ,superbe prestation et quel voix ! merci ,merci ,merci !
1. Anywhere in the Galaxy 2.
Men, Martians and Machines 3. The Spirit 4. Dethrone Tyranny
5. Master of Confusion 6. Empire of the Undead 7.
Empathy 8. Rise 9. Guitar Solo (by Henjo Richter)
10. Future World (Helloween cover) 11. To the Metal
Encore: 12. Send Me a Sign
c'est au tour d'Helloween de s'invité sur scene avec Wanna Be God joué derniere le rideau jusqu'a l'arrivée des guitares , ce morceau passe finalement tres bien en live , Nabataea de tres belle facture suit et ce titre prend encore de l'embleur en concert comme tous les titres du dernier album ,Eagle Fly Free et Straight Out of Hell sont de pur merveille ,Daniel Löble et Markus Grosskopf assurent un tempo de feu ,Markus arrangne le public ,le groupe a l'air de beaucoup s'amusé ,meme Michael Weikath est jovial ! Andi Deris donne de la voix et assure de tres belle maniere , Where the Sinners Go que je n'aime pas du tout suit ,Deris fait participé le public ,Waiting for the Thunder est une belle sucrerie en live ,elle passe avec bonheur ,un Steel Tormentor de tonnerre enflamme le public ,Michael Weikath et Sascha Gerstner se partagent les solos ,net avantage a Sascha bien plu appliqué et inspiré que son ainé ,Daniel Löble delivre un bon solo de batterie ,meme si j'aurais préféré un titre de plus que cette belle demonstration !I'm Alive relance la machine ,puis Live Now!et la participation du public façon Paul Stanley orchestré par un Deris qui connait ses classiques ! Hold Me in Your Arms ralenti le tempo et offre un moment plus calme a un public bouillant !If I Could Fly ne je n'affectionne pas plus que ça ,a du mal a me seduire ,Hell Was Made in Heaven a plus de succes avant de finir sur un Power repris a plein poumon par une salle tres sold out ! le groupe reviens avec Are You Metal? et terminé le show d'Helloween par un Dr. Stein délirant ! la partie avec Kai peu commencé ,Halloween debute sous les hourras de l'Olympia ,le public est heureux ,quel bonheur de les voir ensemble ,How Many Tears avec Kai au chant rappel beaucoup de souvenir pour ce terminé par Heavy Metal (Is the Law) ! I Want Out voit déboulé Gamma ray pour conclure cette tres belle soirée ! que retenir ,le plaisir que aussi bien Gamma ray que Helloween ont fait un tres bon show et le plaisir que les groupes ont pris avec nous ! l'esprit de camaraderie entre eux , et de voir Kai et Michael bras dessus ,bras dessous ! une petite preférence pour le show de Gamma ray mais cela n'engage que moi ,a refaire tres vite ! merci !
1. Wanna Be God 2. Nabataea 3. Eagle Fly Free 4. Straight Out of Hell 5. Where the Sinners Go 6.
Waiting for the Thunder 7. Steel Tormentor 8. Drum Solo
(Dani Löble) 9. I'm Alive 10. Live Now! (extended)
11. Hold Me in Your Arms 12. If I Could Fly 13. Hell Was Made in Heaven 14. Power Encore: 15. Are You Metal? 16.
Dr. Stein Encore 2: 17. Halloween / How Many Tears / Heavy Metal (Is the Law) (with Kai Hansen)(Included a bass solo by Marcus Grosskopf)
18. I Want Out (with Gamma Ray)(extended)
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Sujet: Re: Reviews de concerts Mer 10 Avr - 21:17
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Sujet: Re: Reviews de concerts Mer 10 Avr - 21:19
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Sujet: Re: Reviews de concerts Mer 10 Avr - 21:21
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