Reviews de concerts

Merci beaucoup Phil... Quand tu parles de Philippe Kalfon... celui de Shakin' Street?!?!?
Si oui la prochaine demandes lui des nouvelles du groupe ...

Def Leppard + Whitesnake + Europe, San Sebastian le 23/06/2013.

Il est 17h30 lorsque nous arrivons devant les arènes Illumbre de San Sebastian, soit une demi heure avant l'ouverture des portes... Nous prenons place dans la file d'attente et patientons gentiment ( eh oui, il n'y a pas de bar à proximité ). Lorsque que nous entrons dans l'enceinte, la première chose à faire est de prendre le ravitaillement : une bonne bière avant de rejoindre la pista... Et sans nécessairement le vouloir, nous arrivons à accéder facilement à la barrière... 19h00 pétante, Europe monte sur scène  et débute son set par les excellents "Riches To Rags" et "Firebox" tirés du dernier album "Bag To Bones". Vu la réaction du public, celui ci ne semble pas trop connaître ces titres mais le groupe est salué comme il se doit... Les choses s'arrangent avec "Scream Of Anger" puis "Superstitious". Au fur et à mesure que le concert avance, on sent le groupe monter en puissance et le public de plus en plus réceptif. Joey Tempest se démène comme un beau diable, occupe toute la scène. John Norum très statique nous en mets plein la vue (où plutôt les oreilles) avec ses solos... quelle classe !!! Europe se retire de la scène sous l'ovation du public après un "The Final Countdown " qui aura fait sauter toute la fausse...
Très bon concert comme d'hab avec les suédois, il y aura juste un reproche ( mais pas forcement de la faute du groupe) : le son un poil "étouffé"…










Europe setlist :

Riches to Rags
Firebox
Scream of Anger
Superstitious
Girl From Lebanon
Carrie
The Beast
Rock the Night
Prelude
Last Look at Eden
The Final Countdown

Après que les roadies aient installé le matos du Snake, il est 20h30 pile poil lorsque la bande à David Coverdale déboule sur scène. D’emblée on note une grosse différence avec le son d'Europe. Il est beaucoup plus puissant et clair. Le groupe attaque "Give Me All Your Love" survitaminé. Le public est chauffé à blanc et reprend les paroles à tue tête...Même pas le temps de respirer un coup que WS enchaine avec "Ready And Willing" assez furieux... Il en est de même sur les titres suivants jusqu'à ce que l'accalmie vienne avec " Is This Love". Une belle version qui permettra au public de reprendre son souffle.  Puis vient "Gambler" joué en hommage à Mel Galley, Jon Lord et Cozy Powell. Après cela je ferai encore une fois la même remarque que beaucoup de personnes … p*tain... ils nous gavent quand même avec ses solos de batteries et de guitares qui n'apportent absolument rien au concert et au contraire nous privent d'une ou deux chansons qui pourraient être interprétées à la place... La fin du concert est monstrueuse et les titres s’enchaînent à une grande vitesse comme si le groupe voulait rattraper le temps perdu avec les démonstrations ...
David Coverdale est très en voix, rien à voir avec les concerts de 2008 où il était plus ou moins à la ramasse...
Au final nous avons assisté à un excellent concert du Snake très énergique même si l'on peut regretter l'absence de finesse et la patte bluesy des débuts... Mais dans le genre c'est bien foutu...















Whitesnake Setlist :

Give Me All Your Love
Ready an' Willing
Can You Hear the Wind Blow
Don't Break My Heart Again
Is This Love
Gambler
Love Will Set You Free
Solo Doug Aldrich & Reb Beach
Steal Your Heart Away
Solo Tommy Aldridge
Forevermore
Best Years / Bad Boys
Fool for Your Loving
Here I Go Again
Still of the Night

Est ce que Def Leppard pourra faire mieux que David &Co ???
voilà une bonne question... Après l'intro de "Won't Get Fooled Again " les membres du léopard sourd arrivent souriants et attaquent "Let's Get Rocked " puis "Action". Ayant regardé un peu la setlist des derniers concerts aux States, j'aurai préféré que le groupe entame son set avec des titres issus des deux premiers albums... Mais bon... c'est comme ça :lol:Heureusement que "Foolin'" et "Wasted " viennent par la suite. Le son est nickel, le jeu de lumière très soigné. Phil Collen, comme à son habitude, n'hésite pas à venir au devant de la scène. Rick Savage explore tous les recoins en marchant tranquillement. Vivian Campbell reste relativement statique (ce qui peut se comprendre) mais garde le sourire durant tout le concert. En ce qui concerne Joe Elliott, je l'ai trouvé un peu limite sur certains titres... Il chante juste mais n'est plus capable de pousser ou d'être "agressif" dans son chant...
Après "Switch 625", on a droit à une longue (un peu trop même ) vidéo. Les images où l'on voit le regretté Steve Clark seront ovationnées... Allez... maintenant Def Leppard entame "Hysteria" dans son intégralité... Et là... voilà quoi... autant j'ai adoré ce disque à sa sortie (et j'aime encore l'écouter de temps en temps)... autant là en concert, j'ai trouvé cela relativement mou... C'était sympa mais sans plus... Il n'y a pas l'ambiance habituelle de San Sébastian pendant cette heure là. Je dirai même à la limite que les musiciens reçoivent des applaudissements de "courtoisies"... bizarre comme situation.
Par contre pour les rappels "Rock of Ages" et "Photograph", le groupe retrouve du gaz ainsi que le public... voilà après presque deux heures de show, les lumières de la salle se rallument, nous ressortons quand même ravis de notre soirée. Les concerts étaient sympa mais incontestablement, le grand vainqueur est Whitesnake. Et content d'avoir  enfin vu Def leppard pour la première fois même si cela aurait pu être mieux...















Def Leppard Setlist :

Won't Get Fooled Again
Let's Get Rocked
Action (Sweet cover)
Foolin'
Wasted
Bringin' on the Heartbreak
Switch 625
Women
Rocket
Animal
Love Bites
Pour Some Sugar on Me
Armageddon It
Gods of War
Don't Shoot Shotgun
Run Riot
Hysteria
Excitable
Love and Affection

Encore:
Rock of Ages
Photograph

Oui, c'est lui.

Magnifique review, Js !!!!!!!!

d'abord voici une review qui résume bien de mon point de vue cette soirée.. :impec:


http://www.paris-normandie.fr/article/culture-a-la-une/bruce-springsteen-majestueux-au-stade-de-france


sinon parlons d'abord du seul "bémol".. l'album en entier.. non pas que ça me dérange ça mais parmi tous les albums qu'il est susceptible de faire.. (sur cette tournée il a déjà fait Dakness, Born to run, The River) c'est celui qui m'interessait le moins.. mais bon pouvait on imaginer en france qu'il en fasse un autre.. c'est l'album qui l'a consacré ici et à partir duquel il est venu faire des concerts de masse alors.. amusant d'ailleurs de constater dans cet album que le titre Born in the USA n'a pas fait délirer plus que ça la foule au regard de titres comme Glory days ou Cover me.. pour le reste une longue attente de 6 heures et une ouverture des portes 30 minutes plus tôt que prévu.. bon.. direction la barrière bien sur côté Steve Van Zandt.. et là on s'asseoit et on papote en gardant à l'esprit les deux heures d'attente minimum encore devant nous.. et là c'est le truc de dingue.. d'un seul coup tout le monde en pelouse se lève et v'la ti pas le boss qui débarque tout seul sur scène pour nous faire un petit set accoustique lunettes de soleil sur le nez et guitare sèche et harmonica..





incroyable moment ou il vient jouer quelques titres limite rien que pour nous (pelouse or déjà bien garnie mais les tribunes du stade quasi vides) comme si il était dans notre salon.. quel moment magique !! see you later qu'il nous dit en repartant.. ben on espère bien et merci Monsieur Springsteen..  


pour le reste un show de 3h20 avec des moments forts comme Badlands redoutable opener (et p** on s'est époumonés un sacré bout de temps pour ça avant le début du show), une cyclonesque version de Lucille, un Spirit in the night durant lequel j'ai peut être connu une de mes plus grandes émotions de ma vie concertique (comparable au début du premier concert de The Wall à Bercy en 2011 c'est dire) ou Bruce a mis son coeur son âme et ses tripes pour faire fusionner le Stade de France en une seule entité vivante et communiante, Pay me my money down ou le E Street band rentre dans une folie contagieuse de délires en tout genre.. et bien sur le final.. énergique avec Tenth Avenue Freeze out version ultra longue et l'émouvant Thunder Road seul sur scène comme il nous était apparu en fin d'après midi..


pour le reste cet immense artiste garde à 64 ans une voix de folie tour à tour rocailleuse et pussante à la fois mais aussi (je fus très étonné) capable de monter extremement haut dans les aigus ou de donner à la foule l'énergie qu'il demande constamment.. une communion incroyable avec son public tombant dans les bras des premiers rangs.. dansant avec unetel, donnant une guitare pour qu'une autre l'accompagne carrement sur scène et filant le micro à une petite pour qu'elle chante à sa place.. (d'ailleurs je sais pas comment il fait mais à chaque fois ces illustres inconnus qu'il choisit s'en sont sorti admirablement bien)


voilà je vous mettrais des photos plus tard mais vous aurez compris qu'hier soir ce fit pour moi un grand un très grand concert qui comptera en cette année 2013..   


la set list :


le show accoustique de 17h30 :


This hard land
Burning love (request, il s'est emmêlé les crayons avec les paroles au début)
Growing up


le concert :


Badlands (la fosse chantant le titre depuis quelque temps, c'était logique)
Out in the streets
Lucille (request, reprise de Little Richard)
Wrecking ball
Death to my hometown
Cadillac ranch (request)
Spirit in the night (dantesque)
---------------
Born in the USA
Cover me
Darlington County
Working on the highway
Downbound train
I'm on fire
No surrender
Bobby Jean
I'm going down
Glory days
Dancing in the dark
My hometown
----------------
Pay me my money down
Shackled and drawn
Wainting on a sunny day
The rising
Land of hope and dreams (avec People get ready en citation finale)

------------------------------
We are alive
Born to run (avec Elliott Murphy et euh... )
Ramrod
10th avenue freeze out (la séquence hommage à Clarence, et Federicci aussi)
American land

-------------------------------

Thunder road (solo)

Quand même !!!!!!! Cela a l air d avoir été grandiose .

oui vraiment..

Salut à tous,hier Iron Maiden au Graspop.Noir de monde (peut-être 50 000).
Je ne vais pas vous faire une review car même show qu'à Paris.Une tuerie,que l'on a pu ma femme,mes ami(e)s et moi apprécier à environ 20 métres de la scéne (en prenant place environ 1h30 avant le concert).
Tout cela dans une bonne ambiance,avec un espace vital confortable et sans "slamers" au dessus de la tête.
Des conditions excellentes (son,scéne entière,2 écrans géants),on a même vu HELLYEAH transformé par rapport au Hellfest (et oui vous aviez bien vu où je voulais en venir) et nous faire un concert bien plus convinquant et puissant (le chanteur arranguant le public et un son du tonnerre).
Donc vive le Graspop (on a même pu voir sur le PC le concert de UDO retransmis en direct samedi)
Je vous invite à aller voir (photos et vidéos) sur le site du Graspop.

WILD HORSES : Disney Village, Billy Bob's, 6/7/13

Ca paraît con mais au Billy Bob's, j'ai quand même réussi à y voir, il y a quelques années, des vieilles gloires des 70's en l'occurrence deux fois, Wishbone Ash et Point Blank une fois. C'est donc un lieu qui, finalement, a son intérêt. Ayant donc prévu initialement d'aller voir Stratagème au Shooter's à Vaires sur Marne (ce n'est que partie remise, les aminches !!!!!), Mme Phil m'annonça, il y a 2 jours, qu'elle désirait aller voir le tribute Rolling Stones intitulé Wild Horses à Disney Village. Et dans ces moments-là, lorsque votre femme vous propose une sortie en tête à tête, il est de mauvais aloi de refuser. Je m'exécutais donc et nous v'là partis à bord de la fière Punto verte direction le Pays de Mickey.
Arrivés à bon port, Disney Village, à cette heure-ci, s'avère être une véritable fourmilière et même parfois, pour se frayer un chemin, cela relève de l'exploit. Le Billy Bob's est un charmant bar sur trois niveaux à vocation western avec en son centre une scène bien sympa.
Alors que nous entrons, Wild Horses, débarque sur scène en entamant un Dead Flowers suivi d'un Under My Thumb. Le chanteur qui répond au doux nom d'Andy Jane, Anglais de son état, reprend bien évidemment toutes les mimiques de Mick Jagger et nous gratifie d'un superbe Beast Of Burden. C'est au tour de Harlem Shuffle et Shattered, ce dernier étant interprété d'une façon épileptique et rageuse, le vocaliste allant jusqu'à prendre un bain de foule improvisé. On attaque ensuite sur un Gimme Shelter complètement raté de la part de la jolie choriste notamment sur le passage où Lisa Fischer effectue une brillante prestation vocale. Une choriste dont on se demande ce qu'elle fait là, tant sa présence s'avère être inutile. Miss You que j'ai toujours considéré comme une véritable daube, suscite, vous vous en doutez bien, un réel enthousiasme. Mais qu'est ce que c'est mauvais aussi bien interprété par ce tribute-band que par le groupe original. Puis, c'est au tour de You Can't Always Get What You Want d'être interprété dans une version assez similaire à celle qui figure sur Love You Live sans le "Vous voulez chanter avec moi ?" de rigueur. Le guitariste se loupe un peu sur le solo mais l'ensemble se tient bien. Le chanteur, doté d'un jeu de scène irréprochable, m'impressionne véritablement de par la justesse de son chant, en profite pour haranguer le public et descendre de scène et ce n'est pas Jumpin' Jack Flash qui le démentira puisque la version proposée sera superbe. Après cette "Sonic Attack" digne d'un Dave Brock, Andy Jane annonce le "short break" de rigueur.








C'est donc reparti pour un Ruby Tuesday suivi d'un I'm Free sorti de derrière les fagots, une vieillerie de 1965 parue sur l'album Out Of Our Heads. Le sieur Jane est à l'aise sur toutes les périodes stoniennes, ici la Jones Era. Les accords d'Angie se font entendre et le talentueux chanteur va même jusqu'à respecter les tonalités qu'empruntait Jagger en 73. Par contre, le guitariste aux lunettes noires est incapable de nous balancer le solo laissant la place au claviériste qui se demande encore aujourd'hui la raison il a dû éterniser son solo. Bah oui, j'attendais un solo à la Taylor digne de celui qui figure sur le Brussels Affair. Jane continue de nous balancer ses "Are You Ready To Party ?" et ses "We're celebrating the greatest rock and roll band's 50th birthday". Moi avec mon tee-shirt "Led Zeppelin", je ne dis rien mais n'en pense pas moins. D'ailleurs, à ce titre, j'ai senti qu'à un moment donné, certains membres de l'assistance ont regardé mon tee-shirt avec suspicion. Pas grave......
Le groupe poursuit son show car pour le chanteur qui donne sans compter, il s'agit véritablement d'une véritable performance, reprenant, je l'ai précisé précédemment, les gimmicks de Jagger. Le bougre, il s'en sort particulièrement bien notamment sur Sympathy For The Devil, Start Me Up et Paint It Black dont la version étirée au possible s'avère être un moment important du groupe. Et puis surgi de nulle part, un p'tit Can't You Hear Me Knocking fait son apparition, interprété dans une version aussi longue que celle qui le fut sur la tournée 2003. Bref du tout bon. Mme Phil est enchantée et n'a qu'une idée en tête, c'est d'aller les voir un de ces quatre. On poursuit avec un Like A Rolling Stone de Dylan qui ne restera pas dans les mémoires puis Satisfaction et Brown Sugar logiquement interprétés en fin de set, viennent parachever ce petit concert, ma foi, fort sympathique et ce, dans un cadre qui l'est tout autant.

Y&T : Vauréal, Forum, 28/9/13

Y&T faisait une nouvelle fois, halte par chez nous pour célébrer le 30ème anniversaire de l'album Mean Streak. Je les avais vus en 2010 au Trabendo pour un show particulièrement percutant et bien huilé et de de fait, je tenais à les revoir pour célébrer en leur compagnie l'anniversaire d'un album important dans la carrière du groupe même si je continue de penser que le précédent Black Tiger fut quand même celui qui leur ouvrit véritablement les portes de la notoriété un an plus tôt.
Après un parcours quelque peu chaotique notamment le traditionnel bouchon du Stade de France puis étonnamment un ralentissement aux alentours de Cergy St Christophe, je parviens enfin à mon but où m'attend un François particulièrement en forme : "Tu t'es gourré, Phil, le concert de Céline Dion, c'est pas ici....." J'aurais mieux de la fermer le jour où je lui ai annoncé que Mme Phil et ma fille cadette allaient le 1er décembre prochain se rendre à Bercy voir la grande jument canadienne.

Bref, on n'est pas là pour parler de ça et donc après avoir discuté d'anecdotes diverses relatives à l'actualité avec François, un fan de Thin Lizzy et sa compagne se trouvant dans la file, nous rentrons ENFIN dans la salle vers 20h30 alors qu'il était prévu de rentrer bien plus tôt.

Une scène très sobre s'offre à nous avec un backdrop présentant le logo historique du groupe. Quelques vingt minutes plus tard, les lumières s'éteignent et le groupe apparaît sur un tonitruant Mean Streak, un morceau particulièrement pêchu que j'ai toujours aimé. Et puis là, je me dis qu'ils vont nous interpréter l'album dans son intégralité. Ben non, c'est Hard Times suivi de Don't Be Afraid Of The Dark tous deux extraits de Ten (1990), deux morceaux sympas qui, ceci dit, ne retiendront que très peu mon attention. Bien mais comparés aux classiques que l'on entendra plus tard, ils ne tiennent guère la route.

L'ambiance reprend du poil de la bête avec un Don't Stop Runnin', extrait d'In Rock We Trust qui, il faut le rappeler, avait fait son p'tit buzz à sa sortie en 1984. Un titre bien enlevé excellemment interprété par un Meniketti très en voix (comme d'habitude, j'oserais dire), un Brad Lang (basse), un John Nymann (guitare) et un Mike Vanderhule (batterie) très enjoués. Ce dernier d'ailleurs ressemble un peu à Danny Miranda, bassiste à la fois de Queen+Paul Rodgers et du BÖC. Le son est excellent, pas trop fort pour une fois et l'atmosphère inquiétante inhérente à Black Tiger transparaît parfaitement bien. L'ami Meniketti pour qui je ne dirai jamais assez qu'il est un artiste complet (auteur-compositeur de talent, chanteur et guitariste-soliste exceptionnels) attire tous les regards lorsqu'il exécute un solo. Earthshaker n'est pas en reste puisque l'on a droit à un Dirty Girl d'excellente facture suivi d'une version particulièrement étirée de Midnight In Tokyo (30 ans, ça se fête...) avec un Meniketti en état de grâce. Ce dernier n'élude d'ailleurs pas le dernier album en date à savoir Facemelter puisque se fait entendre How Long. On aurait sans doute préféré un Blind Patriot bien mieux taillé pour la scène car plus rentre-dedans et plus accrocheur. Mais bon...Lipstick And Leather d'In Rock We Trust vient rattraper le coup même si le solo de basse se trouvant au milieu du morceau n'est reproduit que très partiellement par Brad Lang. Le Forum devient alors une véritable étuve (comme d'habitude d'ailleurs). Le groupe demande alors au roadie d'envoyer des bouteilles d'eau dans le public. L'un des spectateurs s'enquiert auprès du vigile pour ouvrir l'issue de secours, vigile qui manifestement, ne semblait pas avoir compris ce qu'on lui demandait. A ce moment, je suis un vrai sac d'eau comme au beau vieux temps de l'Espace Balard. Les plus anciens s'en souviendront...
Quelques soucis de son que Meniketti considère avec un certain humour notamment à l'égard du seul roadie présent avant que le concert ne débute, viennent perturber le concert. On s'marre bien chez Y&T. Pas d'agacement de qui que ce soit, juste de la bonne humeur.

On repart sur un Hurricane en tout point efficace. Le morceau que pour ma part, j'attendais à savoir Winds Of Change, cette power ballad qui clôt Black Tiger, se fait enfin entendre. Un des plus belles ballades jamais entendues en ce qui me concerne.
Contagious est un morceau qui, lorsque je l'ai entendu, a fait que j'ai délaissé Y&T pendant un certain nombre d'années le trouvant pour le moins quelconque tout comme l'album qui porte le même nom. J'aurais largement préféré un p'tit Open Fire......On revient sur Facemelter et I Want Your Money conforme à l'original puis sans doute un des classiques-phare du groupe à savoir Rescue Me d'Earthshaker et sa cavalcade guitaristique et là, làààààààà, c'est le feu, le pied intégral. De virtuosité guitaristique, Dave Meniketti en fait encore preuve pendant six longues minutes sur l'instrumental blues I'll Cry For You. Le groupe expédie Squeeze puis leur hit de 1985, Summertime Girls dans des versions survitaminées. Et que dire de I Believe In You qui, comme en 2010, nous est proposé dans une version de presque 10 minutes ? L'émotion peut aisément se lire sur le visage de Meniketti lorsqu'il l'interprète. Un morceau presque épique....Epuisé, le Dave qu'il est après l'exécution d'un énorme solo. Il parvient à se ressaisir, épaulé et félicité par ses comparses pour entamer un superbe I'm Coming home.

Les quatre compères sortent de scène après 2 heures de show intenses, visiblement marqués par la chaleur ambiante qui règne dans cette salle. Cinq minutes plus tard, le groupe réapparaît pour interpréter le morceau que tout le monde attend, à savoir Forever que le public reprend en choeur avec ferveur. "Pour touuuuuuuuuujours, pour toujouuuuuuuuuuurs............"
Bah quand on voit des concerts comme ça, aussi intenses et aussi généreux, on a effectivement envie que ça dure un certain temps voire même un temps certain. On aura toujours quelque chose à dire sur un concert en particulier celui-ci où il m'avait été dit que Mean Streak serait interprété dans son intégralité pour les 30 ans de cet album notamment rien que pour Lonely Side Of Town que j'adore et puis deuxième chose, un p'tit Open Fire aurait très bien eu sa place dans cette superbe set-list. Bref, on fera toujours la fine bouche mais force est d'avouer que le sentiment général qui a prédominé durant cette soirée, c'est la GENEROSITE des protagonistes. La générosité d'un concert qui a duré 2h10, la générosité d'artistes qui viendront se soumettre aux autographes des fans. Je ne reviendrai pas (finalement si, je vais le faire) sur cet épisode fâcheux où les vigiles ont fait preuve d'incompétence absolue surtout lorsque le pauvre Dave Meniketti s'est retrouvé assailli et encerclé par les fans. En ce qui me concerne, j'ai attendu patiemment qu'il y ait moins de monde, ai fait signer ce que j'avais à faire signer et ai fait une p'tite tof en sa compagnie et en compagnie des trois membres du groupe. Voilà, un excellent concert.

1. Intro
   (Highway To Hell/From The Moon)
   
2. Mean Streak
   
   
3. Hard Times
   
   
4. Don't Be Afraid of the Dark
   
   
5. Don't Stop Runnin'
   
   
6. Black Tiger
   
   
7. Dirty Girl
   
   
8. Midnight in Tokyo
   
   
9. How Long
   
   
10. Lipstick and Leather
    
    
11. Hurricane
    
    
12. Winds of Change
    
    
13. Contagious
    
    
14. I Want Your Money
    
    
15. Rescue Me
    
    
16. I'll Cry for You
    
    
17. Squeeze
    
    
18. Summertime Girls
    
    
19. I Believe in You
    
    
20. I'm Coming Home
    
    
21. Encore:
    
22. Forever 
    

Merci Phil ! 

Ce soir était un moment  très attendu pour moi : voire Peter Gabriel en live.
Si je suis davantage inconditionnel de Génésis, sa carrière solo ne me déplait pas pour autant. Même si parfois à l'instar de Bowie je pige pas toujours tout.
Je ne sais pas si il y a des amateurs ici mais pour faire bref : un concert en 3 parties.
La première partie se voulait acoustique et en pleine lumière dans un Bercy assez bondé au final (pour un artiste qui n'a plus aucune actualité musicale en France depuis des années, ça reste étonnant).Peter Gabriel s'exprime du mieux qu'il peut en Français avec des textes qu'il a traduit pour l'occasion. Moment fort de cette partie : Come talk to me. Il s'agit du line up classique des 80's avec entre autres Tony Levin à la basse et Manu Katche à la batterie. Un groupe au top !
Puis vient la partie électrique où la lumière s'éteint laissant place à des écrans géants qui vont servir en quelque sorte à présenter le show sous forme de "clips" filmés en diréct avec toute la théatralité qu'impose le chanteur anglais. Il n'a rien perdu de son timbre , vraiment rien ! Et son jeu de scène est toujours aussi fin et classieux. C'est le morceau "Familiy Snapshot" qui ouvre les hostilités pour cette partie du show (Peut être son meilleur morceau pour moi). S'en suivront des classiques comme  Digging in the dirt, le magnifique Secret World et bien entendu Solsburry Hill ....
La troisième partie du show, toujours en éléctrique consistait en l'interprétation intégrale de l'album "So", son classique de référence. Pas son meilleur album pour moi.... mais parmi les meilleurs tout de même. Et comment résister à l'enchainement de titres comme "Red Rain", "Sledgehammer", "Don't give up" (il a réussi à me faire chialer le con , ça ne m'était pas arrivé depuis... pfffff.....). Certains titres ont pris un coup de vieux '(Big Time en tête) mais d'autres comme Mercy Street et surtout In your eyes restent des joyaux. 
Finalement plus de 2 heures de show dont on n'a pas vu passer le temps. Un rappel avec un titre de l'époque Ovo et le très engagé "Biko". Peter lira d'ailleurs un discours très optimiste sur le combat pour les libertés à travers le monde. Venant d'Axl Rose j'en aurai rien eu à foutre.... mais là on parle d'un mec qui a créé le label Real World et dont l'engagement est indiscutable. Du coup le message, on a envie d'y croire.
A noter un show vraiment bien pensé visuellement même si moins "grosse prod" que lors de la tournée "Up" par exemple. 
Bref, j'avais un peu peur de ne pas forcément y trouver mon compte entre une carrière pas toujours à mon gout, sans un seul titre de Génésis et un public RTL2 .... au final ce concert restera à part dans ma vie, comme celui de Bowie en 2004.

Citation :

Acoustic
OBUT 
Come Talk to Me 
Shock the Monkey 

Electric
Family Snapshot 
(1st half semi-acoustic)
Digging in the Dirt 
Secret World 
The Family and the Fishing Net 
No Self Control 
Solsbury Hill 
Why Don't You Show Yourself 

So
Red Rain 
Sledgehammer 
Don't Give Up 
That Voice Again 
Mercy Street 
Big Time 
We Do What We're Told (Milgram's 37) 
This Is the Picture (Excellent Birds) 
In Your Eyes 

Encore:
The Tower That Ate People 
Biko

 

Merci Yacine pour ce compte rendu, un grand moment quasiment inespéré !
Je suis comme toi, je préfère le Gab de Genesis, à l'époque ou ce groupe avait du sens (The lamb lies down on Broadway).

J'aurais bien aimé aller voir Fleetwood Mc mais pas pu, voici un compte rendu :

http://rocknroll.blog.leparisien.fr/archive/2013/10/16/fleetwood-mac-14446.html

(attention les photos sont de mauvaise qualité, mais bon...)

Sonicboom a écrit:

 

Merci Yacine pour ce compte rendu, un grand moment quasiment inespéré !
Je suis comme toi, je préfère le Gab de Genesis, à l'époque ou ce groupe avait du sens (The lamb lies down on Broadway).

oula pas moi.. le Genesis sauce rock prog c'est d'un chiant..  

Bah chacun son truc... Moi j'aime beaucoup ce genre de prog     d'ailleurs je vais fouiller dans mes archives pour l'écouter !

oui oui !   

Je suis un amateur de rock progressif et Genesis ça reste quand même super accessible.
Les morceaux de cette époque sont très riches mais très mélodiques et accrocheurs même si ça n'avait rien à voir avec tout ce qui est sorti après l'album Duke.
On est quand même loin de King Crimson, Yes ou autres ELP (que j'aime aussi beaucoup ceci dit).