PhilModérateurMessages : 7408 Date d'inscription : 21/04/2010
Sujet: Re: Reviews de concerts Dim 12 Sep - 16:34
ROSIE NEVER STOPS : Cergy , Pacific Rock , 10/9/10
De retour au Pacific Rock qui semble être un peu devenu leur "deuxième maison" , Rosie Never Stops est aujourd'hui un groupe incontournable pour ce qui concerne les covers d'AC/DC. Et le concert de ce vendredi 10 septembre ne fera que confirmer cet état de fait. Après un trajet sans souci dans ma fidèle Punto verte , vaillante comme jamais , je parvins enfin au Pacific Rock déjà bien bondé , aperçus Seb , bassiste du groupe qui m'accueillit à bras ouverts. Il faut savoir que Seb est une montagne de muscles et quand je dis qu'il vous accueille à bras ouverts , c'est vraiment au sens propre qu'il faut l'entendre. Non loin de là se tenait Stephan qui conversait avec des amis que je saluais au passage. Je rentrai ensuite dans l'atmosphère moite du Pacific Rock (que j'aime cet endroit pour la convivialité du lieu et de ses tenanciers qui , même s'ils ne vous connaissent guère plus que cela , vous accueillent avec un sourire vraiment spontané). Wardanz , le premier groupe était à l'instant en train de se produire , délivrant un hard rock très mélodique mais terriblement efficace. Leur musique m'accrocha tellement que je me procurai leur album (excellent au passage) pour une petite dizaine d'euros. A l'issue de leur set , je rencontrai les deux guitaristes Kévin et Jérémy qui me signèrent à leur façon leur album , notamment celle de Jérémy. Je pense qu'il y a un réel potentiel chez ce groupe. Un second groupe , anglais de son état , répondant au nom de Crimes Of Passion , monta sur les planches pour nous offrir un set au demeurant sympathique mais qui ne me captiva guère plus que cela. Ils remportèrent néanmoins un succès franc et massif.
Il ne fallut pas attendre bien longtemps pour que Rosie Never Stops investisse la scène. Débutant par un de mes titres favoris des Boys à savoir If You Want Blood (You've Got It), Christophe le vocaliste , arpentant la scène d'un bout à l'autre , harangua le public lui demandant , selon son expression favorite , de "foutre le bordel". Rock 'n' Roll Damnation voit son interprétation ponctuée de lingerie fine en tout genre. Tous les modèles y sont représentés que Mario , guitariste rythmique , accroche fièrement tels des trophées de chasse , au manche de sa guitare. Christophe ne fut pas en reste puisque ce dernier tenta en vain de les fixer sur son micro dans un premier temps puis à la ceinture de son pantalon , se rabattant sur la partie supérieure de l'imposante vitrine qui protégeait Stéphan le batteur. Seb , pendant ce temps-là , souriait à la vue des facéties de l'extravagant chanteur. Olivier , le guitariste revêtant son habituel costume d'écolier , entama Dog Eat Dog. Juste avant le concert d'ailleurs , j'allai à sa rencontre lui disant qu'il ressemblait de plus en plus à Angus jeune. Sur Bad Boy Boogie , les envois de soutien-gorges et même de petites culottes s'intensifièrent , permettant à Christophe d'enfiler une petite culotte rouge du meilleur effet. Extrait de Powerage , Down Payment Blues fut effectivement délivré dans une excellente version . Quel morceau tout de même !!!! Depuis toujours , j'adore ce titre. Pas de temps mort puisqu'il débouche sur The Jack. Le public ne s'y trompa pas puisque sa participation fut exceptionnelle , au milieu des sous-vêtements qui prenaient leur envol de très loin. "Mais foutez-moi , le bordeeeeel , putain de merde !!!!!!!!" s'écria Christophe à qui il prit l'idée de monter sur une table , renversant tout ce qui s'y trouvait. En effet , le talentueux vocaliste est , somme toute , vraiment imprévisible dès lors que vous vous trouvez au premier rang. Il peut tout aussi bien plonger dans le public sans prévenir comme vous donner le micro pour chanter avec lui. Seb , impertubable , martèle ses lignes de basse tandis que Stephan ne prête guère aux fanfaronnades de Christophe. Il est vrai que cette vitrine l'en empêche quelque peu. Problem Child , Girls Got Rhythm , Hell Ain't A Bad Place To Be , High Voltage où l'assistance se montra une fois de plus très participante , It's A Long Way To The Top avec la présence d'un invité vêtu d'un costume traditionnel écossais du plus bel effet et Go Down. Live Wire et sa fameuse ligne de basse introductive (magnifiquement assurée par Seb) se font donc entendre , suivis de Shot Down In Flames , Highway To Hell et Whole Lotta Rosie , ce dernier morceau donnant l'occasion à Christophe d'arroser le public. Bien lui en prit car , à ce moment précis , le Pacific Rock était devenu une véritable étuve. Non seulement , il arrosa le public mais il concentra ses efforts sur un spectateur en particulier à savoir le batteur d'un groupe qui monte , Evil One. L'aventureux chanteur se rua même sur lui et l'on assista à une bataille digne de celles qui ont cours à l'Aquaboulevard. Bref , cela surprend. Mieux ne vaut pas être dans les parages à ce moment-là. Après une pause de quelques minutes , le groupe revint pour interpréter TNT et Let There Be Rock où naturellement , il fut donné l'opportunité à Olivier , alors jûché sur une table quelque peu branlante , de mettre en exergue tous ses talents de guitariste. Les 5 compères pensaient en avoir fini lorsque le public leur réclama un dernier morceau. Christophe suggéra d'interpréter un morceau blues pour que "nous rentrions calmement" à la casa. Ce fut Night Prowler qui fut choisi mais malheureusement Mario cassa une corde. Finalement , le groupe prit la décision de ne pas se calmer et clôtura le set avec ce morceau d'anthologie qu'est Riff Raff. On passe véritablement un excellent moment avec Rosie Never Stops car l'interprétation des classiques de l'ère Bon Scott s'avère être d'une justesse rare et je n'ai qu'une hâte , c'est d'aller les revoir le 4 décembre prochain au même endroit.
Set-list :
If You Want Blood (You've Got It) Rock 'n' Roll Damnation Dog Eat Dog Bad Boy Boogie Down Payment Blues / The Jack Problem Child Girls Got Rhythm Hell Ain't A Bad Place To Be High Voltage It's A Long Way To The top Go Down Live Wire Shot Down In Flames Highway To Hell Whole Lotta Rosie
TNT / Let There Be Rock Riff Raff
pascalAnimalizeMessages : 5840 Date d'inscription : 20/04/2010 Age : 63
Sujet: Re: Reviews de concerts Dim 12 Sep - 17:41
Phil sais tu s'ils se produisent occasionnellement dans le sud de la France .
PhilModérateurMessages : 7408 Date d'inscription : 21/04/2010 Age : 62
Sujet: Re: Reviews de concerts Dim 12 Sep - 18:41
Ils ne tournent que très ponctuellement. Voici leur site :
http://rosieneverstops.com/index.html
PhilModérateurMessages : 7408 Date d'inscription : 21/04/2010 Age : 62
Sujet: Re: Reviews de concerts Sam 18 Sep - 22:06
VOODOO WILD : Disney Village , Billy Bob's , 17/9/10
C'est par hasard qu'hier , un collègue de travail , Claudio (inscrit sur le BSF mais qui n'a pas encore posté : "Bordel mais qu'est ce que fu fous , Claudio ?" ) m'apprend qu'un tribute Hendrix se produit au Billy Bob's , autrement dit chez Mickey hier soir afin de commémorer le 40ème anniversaire de la disparition du Maître. Le nom du groupe est Voodoo Wild. Composé de Pierre Velghe à la guitare , David Serrault à la basse et de Sébastien Dewaele à la batterie , le groupe a débuté sa carrière en 2005 en explorant les multiples facettes de l'univers hendrixien. Débutant le set avec Spanish Castle Magic puis Stone Free , le combo semble faire preuve d'une réelle assurance dans leur interprétation. Poursuivant avec une version époustouflante de Red House d'une bonne dizaine de minutes grâce à la virtuosité de Pierre Velghe à la six-cordes , le combo enchante le public venu en masse ce soir les acclamer , ne s'attendant sans doute pas à tant de justesse dans l'interprétation. On continue avec Hey Baby (New Rising Sun) puis Little Wing magnifiquement exécutés. Le bassiste effectue le minimum de notes laissant le soin au guitariste d'exécuter des soli qui , effectivement , ressemblent en tout point à ceux du Maître , même si l'on est bien conscient que ce dernier appartient à l'Intouchable. Le groupe marque à ce moment-ci une pause , permettant à l'organisation de mettre en place un petit concours axé sur une question unique , à savoir quel était le premier groupe de Jimi Hendrix mais aussi la date de formation du dit groupe. Un individu répond rapidement mais d'une manière imprécise en ce qui concerne la date. L'animateur fit preuve de tolérance et accorda la bonne réponse à notre lauréat qui allait se révéler sous sa véritable identité , à savoir Voodooseb.Et v'là ti pas le Phil partant à la rencontre de notre sympathique pour aller lui demander ce que je pensais qu'il était : Voodooseb du KF. Eh bien oui , c'était lui , notre Voodooseb à nous , à qui l'animateur , tolérant s'il en fut , avait fait preuve de générosité à l'égard d'un quidam qui n'avait donné que 50% de la bonne réponse à la question. Il avait remporté l'intégralité de la disco du Maître ainsi que le DVD Live At Woodstock qui va sortir dans les semaines qui viennent. Tout fout le camp quand même. Le groupe revint sur scène pour aligner successivement Hear My Train A Comin' (où le public participa activement en assurant des choeurs très appuyés) , Izabella , Villanova Junction , Foxy Lady , Voodoo Child (Slight Return) , Purple Haze , puis Hey Joe , le tout dans une ambiance festive et enthousiaste , le guitariste ne cessant de nous répéter que Jimi de là-haut , devait être heureux de ce qui se tramait hier soir au Billy Bob's.
PhilModérateurMessages : 7408 Date d'inscription : 21/04/2010 Age : 62
Sujet: Re: Reviews de concerts Mer 22 Sep - 16:38
OZZY OSBOURNE : Paris , Bercy , 20/9/10
"-Petite Punto , es-tu contente d'aller chercher Blacky sur son lieu de travail pour l'emmener voir Ozzy Osbourne ? - Oh vi vi , il est gentil Monsieur Blacky , il a toujours des anecdotes de vieux concerts à nous raconter et je suis sûr qu'après chui là , il aura les yeux brillant d'émotion comme il s'était rendu à son premier rendez-vous galant."
Eh bien , ce fut le cas , tellement ce concert fut intense de bout en bout dans cette enceinte du POPB à demi-remplie. Sans doute , "Mamy Sharon" avait sans doute vu les choses trop en grand et qu'un Zénith aurait amplement suffi. Ou bien pourrait-on inverser les données en insistant sur le fait que les absents ont vraiment eu tort de ne pas venir.
Mais bon , revenons à l'aspect logistique qui consiste à aller chercher le Blacky , qui contrairement , à une certaine fois où je m'étais mépris sur le lieu du point de rencontre , apparaît très serein , descendant même l'escalator à la façon d'une Line Renaud alors à son apogée. Point de boa mais la sempiternelle casquette "Led Zeppelin" vissée sur un crâne certainement moins dégarni qu'un Breton que je ne citerai pas , tellement , il est devenu lui aussi une valeur sure du BSF. Aujourd'hui , il n'est pas présent.
Direction donc le périph intérieur déjà bien encombré à cette heure-ci mais Blacky et moi ne nous sommes pas particulièrement pressés d'assister au package de première partie assuré par Danko Jones et Korn. Tout compte fait , la fière Punto prend son temps pour parcourir les quelques kilomètres qu'il nous reste. Nous arrivons enfin à Porte de Bercy où il s'agit de traverser un putain de carrefour en "X". Ca arrive de tous les côtés et l'on se demande comment les voitures ne s'entrechoquent pas plus que cela. "Encore un architecte de merde qui s'est fait du blé en réalisant un projet de merde !!!!!" grogna le Blacky. Je connaissais bien évidemment ce carrefour et ce n'est pas sans appréhension que je le traversai , attentif que j'étais à ne pas percuter un autre véhicule qui viendrait ainsi entacher la superbe robe émeraude de ma fière Punto. Nous touchions au but. Restait à dénicher une place de parking à proximité. Le "à proximité" se situait bien à quelques centaines de mètres du POPB mais bon , nous étions garés en toute sécurité et un peu de marche automnale dans le quartier , ma foi , huppé de Bercy Village ne pouvait qu'être bénéfique. C'est donc là que nous retrouvâmes le fils aîné de Blacky qui déjà nous attendait depuis un bon moment. Des métalleux errent hagards et interdits , attendant impatiemment que le set de Korn se termine. Je devais , pour ma part , aller retrouver un pote venu de sa bonne ville de Verneuil sur Avre qui lorsqu'il m'appelle , trouve un malin plaisir à m'affubler de divers noms d'oiseaux mais bon , je sentais que ces derniers temps , il était à court d'inspiration. La vieillerie faisait son office. Après m'être frayé un chemin au beau milieu des fans de Korn qui s'agitaient tels des animaux en foire , le père François , puisque que c'est comme cela qu'il se prénomme , m'interpelle alors que le concert des Ricains venait de s'achever. 30 minutes d'entracte , nous annonce t-on , nous suffisent pour nous entretenir des nouveautés et des concerts en perspective puis j'aperçois mon pote Mitch en "discussion d'affaires" avec deux de ses amis puis Matthieu dans les tribunes. Soudain , l'extinction des lumières provoqua l'enthousiasme le plus délirant qui soit surtout chez les plus jeunes qui n'ont jamais vu le Madman sur scène , qui des coulisses , exhorte le public à se manifester beaucoup plus bruyamment qu'il ne le fait. Carmina Burana résonne dans la grande enceinte et le groupe déboule sur un Bark At The Moon très appuyé , morceau qui me fait craindre le pire puisqu'à Moscou , une semaine plus tôt , le vocaliste était très "short" sur ce titre. Là , au contraire , il me paraît bien en voix. L'intro si caractéristique de Mr Crowley se veut être un véritable bonheur à chaque fois que je l'entends. Excellement interprété par le jeune guitariste grec , Gus G. qui ainsi déploie toute sa dextérité en assénant un superbe solo. Mr Crowley recouvre une nouvelle jeunesse. Le long solo de notre jeune ami procure à Ozzy l'occasion d'arroser le public qui lui fait face au moyen de sa lance à incendie et de s'arroser lui-même. Poussant le vice jusqu'à l'extrême, Ozzy , comme à son habitude , y ajoute la mousse. Avec Ozzy , les bains douches sont gratuits. I Don't Know s'enchaine directos. Puis là , on passe aux choses sérieuses avec le premier titre du Sab interprété : Fairies Wear Boots . 'tin , ça dépote grave , le jeune gratteux se rate quelque peu sur le solo mais bon , on ne lui en voudra pas , jouer avec le Madman peut s'avérer impressionnant. Lui d'ailleurs n'échappe non plus à la règle , sa voix pêche de temps à autre mais globalement , il se trouve être en meilleure condition qu'à Moscou. On poursuit avec Suicide Solution qui , une nouvelle fois , donne l'occasion à Gus de briller. Ce qui suit va s'avérer DIVIN. Le groupe embraye sur une version de War Pigs à couper le souffle couplée avec Luke's Wall. 'tin quelle version , mes enfants !!!!!!!!!! La rythmique gronde. Le bassiste Blasko , sorte de Lemmy en plus jeune , assure grave et le batteur , derrière sa batterie de fortune , nous fait une véritable démonstration. Extrait d'un album que je n'apprécie guère à savoir The Ultimate Sin (m'a toujours fait chier cet album) , le single Shot In The Dark et sa mélodie entêtante se font entendre sans pour autant provoquer l'hystérie des morceaux comme ceux qui vont suivre. Gus G. et le batteur en profitent pour exécuter leur solo respectif , soli qui ne m'impressionnent guère plus que cela ,même si l'on reconnaît Rat Salad. Du mille fois entendu mais bon , on le sent heureux d'être là le p'tit guitariste grec. Le solo de batterie quant à lui , débouche logiquement sur Iron Man qui parfaitement exécuté , Ozzy exhortant le public à le suivre dans ses "oh oh" qui , il faut bien le dire , meublent considérablement les temps de pause. Retour sur The Ultimate Sin (merde , j'ai pas d'bol) puisqu'Ozzy annonce Killer Of Giants , chanson sympa qui ne m'a jamais transcendé. Interprétation correcte sans fioritures.S'ensuit I Don't Want To Change The World de No More Tears (album que par contre là , j'apprécie énormément). J'aurais cependant préféré qu'ils optent pour le morceau-titre qui est vraiment excellent. Zakk aurait été là , je pense que nous l'aurions eu. Je ne le précise pas mais régulièrement et inlassablement , le père Ozzy arrose les premiers rangs , n'omettant pas non plus d'effectuer son shampooing hebdomadaire. Crazy Train : belle version , efficace à souhait mais bon , sans vouloir regarder vers le passé , on sent que la présence de Randy manque. Courte pause que le groupe décide de s'accorder , Ozzy revenant presqu'aussitôt sur scène , criant à tue-tête "One More Songggggggggggg !!!!!!!!!!!!"Il attaque Mama , I'm Coming Home qui , à mon avis , s'éternise un peu trop. Et là , mes amis , un des nombreux grands moments ayant émaillé ce concert se concrétise à travers cette interprétation hyper puissante de Paranoid. La baffe dans sa gueule , le Phil !!!!! Le refrain s'étire , le public est au bord de l'apoplexie , le son est nickel , puissant et parfait même. Y a pas à dire , JE VEUX une REFORMATION DU SAB l'année prochaine , putain de merde !!!!!!!!!!!!!!!! Flying High Again et surtout l'un de mes morceaux préférés du Sab , si ce n'est mon préféré de la période Ozzy , Into The Void concluent ce superbe concert. Raaaaaaaaaahhhhhhhhh , Into The Void me cloue sur place. Le son Sabbath y est résumé en quelques notes , riffs pachydermiques et atmosphère inquiétante en constituent les ingrédients. Bon voilà pour cet énorme concert pour lequel les absents auraient dû , de toute évidence , se déplacer. Bah oui , c'était le concert à ne pas rater et Blacky que je rejoignis en compagnie de JC et Purplexed , me fit part de la même réflexion , JC de même était impressionné ainsi que François (mon pote de Verneuil sur Avre), disposant d'un sens de l'orientation discutable , s'étant trompé de sortie , mais que nous retrouvâmes peu de temps après au Bercy Café autour d'une p'tite mousse bien méritée. C'est dans cette atmosphère conviviale que nous refîmes le concert de part en part et que nous prîmes congé les uns des autres. Le retour s'est bien passé avec un Blacky qui commençait à somnoler . Moi non plus , j'en étais pas loin mais bon j'arrivai à bon port dans mes terres de chatelain gabinien.
Dernière édition par Phil le Mer 22 Sep - 18:25, édité 1 fois
Did'yeahAdministrateurMessages : 8906 Date d'inscription : 06/04/2010 Age : 60 Localisation : kissvillage.
Sujet: Re: Reviews de concerts Mer 22 Sep - 16:43
Regret de ne pas avoir pu, le boulot etc merci Phil ..heureux pour vous en tout cas...
_________________
LilithRock n roll overMessages : 1422 Date d'inscription : 28/04/2010 Localisation : Vegan Animal Liberation Front
Sujet: Re: Reviews de concerts Mer 22 Sep - 16:56
Super review, on s'y croirait, de l'humour. Le nouveau guitariste semble assurer alors... Dommage d'avoir raté le concert (qui semble à quelques nouveautés près identique à celui vu à NYC/Madison Square Garden pour "Black rain" avec Rob Zombie).
PhilModérateurMessages : 7408 Date d'inscription : 21/04/2010 Age : 62
Sujet: Re: Reviews de concerts Mer 22 Sep - 20:18
T'avais eu Into The Void ?
BluesmanHotter than hellMessages : 186 Date d'inscription : 09/04/2010
Sujet: Re: Reviews de concerts Mer 22 Sep - 21:06
Merci pour ta review Phil très rocknroll comme d'hab ...
Ace-DiamondCo-AdminMessages : 2171 Date d'inscription : 07/04/2010 Age : 30
Sujet: Re: Reviews de concerts Mer 22 Sep - 21:52
Merci Phil !!! Quel Bonheur de te lire !! Moi qui suit beaucoup trop jeune et qui ne connaiterais peut ètre jamais ça !!
_________________ No Fear Cheveux is here...
PhilModérateurMessages : 7408 Date d'inscription : 21/04/2010 Age : 62
Sujet: Re: Reviews de concerts Mer 22 Sep - 22:33
Mais si.
PhilModérateurMessages : 7408 Date d'inscription : 21/04/2010 Age : 62
Sujet: Re: Reviews de concerts Dim 26 Sep - 11:01
SOIREE "Putain , 2ans !!!!!!!!!!!"au Pacific Rock , 25/9/10
Hier soir , le Pacific Rock fêtait ses deux ans d'existence sous l'appellation "Putain , deux ans !!!". Ayant accueilli les meilleurs tribute-bands , l'établissement sis dans une zone d'activité de Cergy-Pontoise , a haussé le ton en ayant entre autres à l'affiche des vieilles gloires des années 80 telles que Praying Mantis , Tokyo Blade , Adam Bomb , Satan Jokers, House Of Lords et Pat McManus (ex-Mama's Boys).Je reconnais que pour ma part , je n'ai pu assister à tous les concerts car il faut savoir que le Pacific Rock n'est pas si près de mon domicile : 46 km tout de même. Le Pacific Rock se caractérise par deux aspects qui me sont chers : -le bar d'un style très western où les serveurs et serveuses affichent toujours un grand sourire. Ca change des bistrots parisiens. -la convivialité qui s'avère être le mot d'ordre de l'endroit. Les gens présents n'hésitent pas une seule seconde à parler musique en l'occurrence des dernières sorties ou même des concerts qui ont eu lieu récemment. Les premiers musiciens , en fait ceux qui assurent la jam session du dimanche après-midi, investissent la scène et nous délivrent un set acoustique de fort belle facture , reprenant entre autres Knockin' On Heaven's Door de Bob Dylan , Antisocial de Trust , Cendrillon de Téléphone, Wanted Dead Or Alive de Bon Jovi, To Be With You de Mr Big et même Whole Lotta Love et Immigrant Song du Zep. Bref un bon p'tit set où les participants se font plaisir. Je fais d'ailleurs la connaissance de Toff qui travaille sur les lieux et qui d'ailleurs via forum interposé (celui de Hard Rock '80) m'avait promis une p'tite mousse lorsqu'il y avait lu ma review du concert de Rosie Never Stops. Après une courte pause , les membres de Faster 69 montent sur scène pour en découdre avec des incontournables des années 80. Cela va de Jump de Van Halen , Here I Go Again de Whitesnake , Ca c'est vraiment toi de Téléphone , Highway To Hell d'AC/DC. Au passage quelques guests font leur apparition dont notamment Renaud Hantson (Satan Jokers) sur Gimme All Your Lovin' et Georges Bodossian (Océan) sur I Love Rock 'n' Roll de Joan Jett And The Blackhearts. A l'issue du morceau , ce dernier vient se poster tranquillement à une table non loin de moi. J'en profite donc pour lui faire dédicacer le coffret récemment sorti. Agréablement surpris , celui-ci me demande si je serai susceptible d'assister à leur prochain concert qui aura lieu , me semble t-il , sur Paris , ce à quoi je réponds que je ferai tout mon possible pour venir. L'atmosphère , comme je l'avais pressenti, est festive. La bière coule à flots , 4 pour le père Phil et ben oui , il faut ce qu'il faut et c'est donc aux alentours des 2h15 du matin que je me décide à m'en retourner à la casa en ayant le sentiment d'y avoir passé une excellente soirée.
LONGUE VIE AU PACIFIC ROCK ET ENCORE JOYEUX ANNIVERSAIRE !!!
LilithRock n roll overMessages : 1422 Date d'inscription : 28/04/2010 Localisation : Vegan Animal Liberation Front
Sujet: Re: Reviews de concerts Mar 19 Oct - 10:46
Jacques Higelin Anniversaire : Paris Zenith 18/10/2010
Citation :
Mais il venait fêter quoi, tout ce monde agglutiné à l’entrée du Zenith en une longue file d’attente dans les frimas de ce mois d’octobre, bravant les embouteillages, les trains au repos et la pénurie de carburant ? Un public un peu plus âgé mais au fond toujours aussi jeune que son idole,un public qui arbore quelques t-shirt confectionnés pour l’occasion (La Nuit Promet d’être belle…) ou chante déjà quelques unes de ses ritournelles. Les portes s’ouvrent et nous prenons place dans les gradins d’un Zenith. Quelques « Joyeux anniversaires » sont entonnés et quelques minutes avant le début du concert c’est même un « Frère Jacques » qui est chanté, comme si le grand frère de la soirée s’était endormi ???!
Oh non, il ne dort pas malgré des petits pépins de santé qui l’ont fait annuler un concert il y a quelques jours et vont l’obliger à avoir pour compagnon supplémentaire, une …boite de mouchoir. Non il ne dort pas et c’est seul comme un cowboy qu’il vient affronter, pardon, embrasser le public avec une guitare, drapé dans un long manteau de velour presque assorti à sa désormais célèbre tignasse grise.
La machine est lancée….machine, quel vilain mot pour un chanteur à la si belle âme, qui parle avec émotion de cette angoisse au sujet de ce concert, qui d’ailleurs est enregistré. La voix est là, unique, brute, douce, enjoleuse….L’énergie aussi mais ça, ce n’est pas une surprise. Son « big band » le rejoint : 2 guitaristes, un bassiste, une section cuivre avec trompette, saxo et trombone, un clavier, un batteur et un percussionniste. Le public est lui aussi de la partie, reprenant à tue tête ses morceaux, du plus ancien au plus récent. Oui Jacques, je vais l’appeler Jacques comme il nous tutoie, nous emmène à la rencontre de Pamela Norton….Nous voilà transporté dans une boite de New Orleans en quelques secondes. Et il nous saisit, nous cueille, nous fait rire avec son histoire, son fantasme avec la belle Pamela…C’est Mona Lisa Klaxon, c’est Champagne, c’est……c’est la folie douce, c’est la musique qui nous prend, les mots qui nous entourent et nous appellent pour danser avec lui sur scène.
Oui, quel âge a-t-il pour entonner un tcha tcha tcha, un rock n roll ou se balancer sur un titre groovy « à mort », nous faire du blues, de la country ou même du jazz. « ça booste, ça boome, ça cartoon, ça move à mort »…et pas que dans l’hyper giga megastore. Et si seulement ça ne faisait que ça?? Non Higelin c’est le poête, le magicien des mots qui se lance sur un drap étoilé accompagné d’une violoncelliste et de son fidèle guitariste sur un titre d’une émotion si rare, si précieuse…. Précieux, c’est le mot qui peut le mieux décrire ces instants de grâce qui nous surprennent entre ces boules d’énergie qu’il nous balance. De quoi perdre le fil, la notion du temps….2H30 déjà??? Non, c’est un mirage?
Et hop, le voilà qui disparaît avec sa troupe. Les minutes sont longues nous laissant seuls, nous les 5000, 10000, que sais-je, convives de cet anniversaire, dans la lumière rougeâtre du Zenith. Oui , comme si ça ne suffisait pas, il y a ce jeu de lumière, ces fonds chatoyants, ces étoiles magiques, ces faisceaux lumineux qui nous captivent. SansJacques, le temps paraît arrété. 23h passés et on en redemande, par des cris, des chants, des applaudissements. Non, il ne va pas partir comme cela. Il va bien nous faire un petit rappel?
Oh que oui, il va nous le faire et pas qu’un peu. Une heure de plus même et pas de l’heure au rabais. Il nous revient avec un accordéon et nous embarque dans un Paris musette, un Paris des faubourgs, un Paris de tous les jours, des beaux jours, des alentours…Et il virevolte dans un veste violette, tout en élégance, sur son piano, nous charmer de quelques notes. Et le public qui chante….Il nous a bien entraîné, c’est sur, avec « Gordon, Alpes Maritimes, dont le donjon culmine à 2500 pieds du niveau de la mer Méditer…ranée ! » Mais maintenant c’est Paris – New York, New York Paris…et ….et…..
Oui c’est la surprise du soir, qu’on espérait certes : Arthur H, son fils, sur scène avec lui le temps d’un titre. Qui dit Arthur dit…..Izia, que nous avions découverte dans cette même salle en première partie de Motorhead. Que ce fut beau, que ce fut charmant, émouvant et tous les adjectifs que vous pourrez trouver pour décrire ces beaux moments, tous simples et tellement délicieux. De l’amour, de l’amour, sans savoir ce que c’est, comme il aime à chanter. Oui ce furent des moments d’amour avec son public, des moments de partage, d’échange, un mot que l’on balance trop souvent à toutes les sauces mais qui ne prend sa dimension que dans ces concerts là.
« La retraite à 80 ans pour Jacques, à 90 ans, à 100 ans… » hurle Arthur au public qui applaudit. Mais quel age a-t-il ? 20 ans, non?? Oui nous avons tous nos 20 ce soir lorsque nous sortons de la salle, empressés que nous sommes de …. garder un souvenir de ce concert de plus de 3h30. Ils n’ont pas chômé en régie pour nous presser des triples CD de ce live. C’est peut être le seul objet qui aura un âge car d’anniversaire il ne pouvait y avoir devant un tel artiste qui n’a plus vraiment d’âge.
Merci MONSIEUR Higelin.
(M. Shandi)
triple cd du concert en vente sur le site off
PhilModérateurMessages : 7408 Date d'inscription : 21/04/2010 Age : 62
Sujet: Re: Reviews de concerts Jeu 21 Oct - 16:11
Y&T : Paris , Trabendo , 20/10/10
Y&T ? cela faisait longtemps que je voulais les voir. Eh oui en plus de 25 ans , je ne suis jamais parvenu à les voir que ce soit en première partie d'Ozzy Osbourne en 83 ou bien même en tête d'affiche au Forum de Vauréal. Petit rappel historique : c'est donc pendant l'été 82 que je les découvris par le biais de mon cousin Rémi (Rem77) qui apporta l'album Black Tiger qui , je dois l'avouer, accrocha bien mon oreille. Des titres comme Open Fire, Hell Or High Water ou même la superbe ballade Winds Of Change eurent un impact considérable que j'achetai l'album le lendemain. Doté donc d'un nouvel album Facemelter sorti courant juin que je ne me suis pas encore procuré , le groupe était donc de nouveau de passage à Paris au Trabendo sans Phil Kennemore , le bassiste , atteint d'un cancer. Après les 30 minutes accordées au groupe de première partie , Kob dont la musique ne parvint à susciter en moi le moindre intérêt , Y&T fit son entrée sur scène non pas sur Open Fire comme prévu mais sur un morceau mid-tempo du nouvel album , certes très pêchu mais bon qui n'avait pas l'impact d'un Open Fire. Dave Meniketti est très en voix pendant que l'autre guitariste John Nymann et le jeune bassiste s'amusent à arpenter la scène en prenant un malin plaisir à se mettre sous les ventilos. Aux fûts , un genre de Vinny Appice , Mike Vanderhule assure avec brio ses parties de batterie. Mean Streak , Don't Stop Running , Midnight In Tokyo , I Believe In You (quelle version !!!!) sont alternés avec des titres du nouvel album dont je ne maitrise pas le tracklisting mais en tous les cas , Blind The Patriot m'a laissé un agréable souvenir. Meniketti aime le blues , ça on le savait déjà grâce à son album On The Blue Side paru en 1998 et son Live In Japan et cela transparaît parfaitement sur les quelques soli qu'il effectue entre certains morceaux. Black Tiger et Winds Of Change (interprété dans une version dépouillée) suscitent bien entendu l'enthousiasme car il est un fait important qui caractérise Y&T , c'est cette voix si personnelle et si entrainante de Meniketti , voix qui donne , à mon humble avis , donne un cachet au groupe. , Steph du BSF qui se trouve quelques rangs derrière moi , est visiblement aux anges et headbangue sa longue crinière grisonnante comme un damné. Bref le concert de Y&T dont je n'ai pas pu ramener la set-list , faute de vigilance de ma part , se termina en apothéose avec Open Fire. Après avoir donc le pris le temps de me rafraichir le gosier en compagnie de François , Ponpon et Lolo_blasphème , je pris le temps de me rendre à la dédicace durant laquelle Dave Meniketti se prêta gentiment ainsi que ses camarades au jeu des dédicaces en tout genre et aux photos avec ses fans. Au final , une excellente soirée grâce à un super concert de plus de deux heures !!!!!!
PS : Très heureux d'avoir rencontré Jean-Philippe et Flo du forum Hard Rock 80 ainsi que Bru Dall.
kissloloCo-AdminMessages : 17745 Date d'inscription : 10/04/2010 Age : 57 Localisation : Grenoble
Sujet: Re: Reviews de concerts Jeu 21 Oct - 19:01
belle review Phil !!!
PhilModérateurMessages : 7408 Date d'inscription : 21/04/2010 Age : 62
Sujet: Re: Reviews de concerts Jeu 21 Oct - 20:00
Merci !!!!!!! Les tofs sont à venir.
PhilModérateurMessages : 7408 Date d'inscription : 21/04/2010 Age : 62
Sujet: Re: Reviews de concerts Jeu 21 Oct - 21:02
PhilModérateurMessages : 7408 Date d'inscription : 21/04/2010 Age : 62
Sujet: Re: Reviews de concerts Jeu 21 Oct - 21:03
PhilModérateurMessages : 7408 Date d'inscription : 21/04/2010 Age : 62
Sujet: Re: Reviews de concerts Jeu 21 Oct - 22:01
PhilModérateurMessages : 7408 Date d'inscription : 21/04/2010 Age : 62
Sujet: Re: Reviews de concerts Jeu 21 Oct - 22:02
PhilModérateurMessages : 7408 Date d'inscription : 21/04/2010 Age : 62
Sujet: Re: Reviews de concerts Dim 7 Nov - 12:29
MARK ALBERTS : Gagny , CMCL , 6/11/10
Ne pas se contenter uniquement des gros concerts peut s'avèrer parfois voire même souvent d'heureuses surprises. En effet , je me rendais hier au CMCL de Gagny voir un pote , Mark Alberts , jouer dans cette antre minuscule mais ô combien sympathique du CMCL à Gagny. Venu présenter son nouvel EP puis un nouvel album qui doit sortir imminemment , Mark pouvait prétendre à une certaine stabilité dans son groupe puisque déjà depuis un petit moment , il était entouré de Didier Duboscq à la basse et de Niko Dengreville à la batterie.
En première partie , Mark avait invité Guma Guma qui , il convient de le signaler , a déjà 3 albums à son actif. Guma Guma dont on sent immédiatement un certain professionnalisme notamment chez la chanteuse Barbara , monte sur les planches vers 19h45 , planches qu'elle va brûler en nous assénant rock et soul à la fois grâce à sa voix enjôleuse mais puissante. D'entrée de jeu , le groupe est au point , le guitariste Alain de temps à autre utilise les gestes guitaristiques d'un Keith Richards. Le son est étonnamment clair et non pas comme c'est souvent le cas dans les petites salles , assourdissant. Le set dura à peu près 3/4 d'heure et me donna véritablement envie d'en savoir un petit peu plus sur ce groupe ô combien talentueux , 3/4 d'heure durant lesquels tout ce petit monde se démena sans relache.
Mark Alberts , devant un auditoire tout acquis à sa cause , fit son entrée une petite demi- heure plus tard , le temps de 'accorder sa Gretsch dont on apprit un peu plus tard qu'elle avait la particularité de se désaccorder très facilement sous l'impulsion de la température ambiante. Entamant le set sur My Bare Feet Walked On Her issu du dernier EP intitulé 4 Tracks EP , morceau à l'atmosphère indienne puis sur Yesterdays , Nevermind et I Hate Trains (morceau-titre du nouvel album à paraître) et Got The Fever , les 3 compères sont visiblement heureux d'être là. Ca rigole et déconne sec mais d'un autre côté , le groupe fait preuve d'une réelle cohésion. On enchaine sur Let It Be You extrait du premier album Me And The B dans une version que Didier le bassiste qualifie de "remaniée. Puis tour à tour défilent tour à tour Solitary Man , I Don't Believe interprété avec 3 membres de Gouma Gouma (Barbara , Alain à la guitare qui se fera un peu désirer pour venir interpréter ce titre et Philippe , l'autre guitariste qui se contentera d'assurer les choeurs). viennent Cold Turkey , la reprise de Lennon , Steamin' Madelin , Girls , You Really Knock Me Out , le groupe alternant les morceaux à la fois blues rock et très "beatlesiens". Moi , je ne sais pas ce qu'en pense Mark , je crois qu'il serait intéressant pour lui alors bien sûr cela nécessiterait de davantage de matériel pour le mixage mais aussi davantage de moyens financiers d'enregistrer un de leurs concerts qui serait disponible via le myspace pour que chacun puisse se rendre compte de la puissance live du groupe sur des morceaux sur Got The Fever. C'est juste une suggestion. Le batteur Niko éprouve , ensuite , quelques petites difficultés à choper et à souffler dans son harmonica . Il est vrai qu'arrivé à ce point du concert , le gaillard s'est bien démené , enchainant sans temps mort This Town Is Lying On Me , Once Again et I Don't Believe (morceau différent du précédent). Comme beaucoup de salles aujourd'hui , le CMCL a des horaires à respecter et par conséquent , le groupe doit terminer son concert pour 22h. On termine sur Shake Your Hips de Slim Harpo et That's All Right Mama. Bref , un concert plaisant et surtout très dynamique et très convivial avec un Mark toujours soucieux de faire plaisir à son public en délivrant des prestations bien huilées.
PhilModérateurMessages : 7408 Date d'inscription : 21/04/2010 Age : 62
Sujet: Re: Reviews de concerts Jeu 11 Nov - 18:50
DEEP PURPLE : Paris , Zénith , 10/11/10
Autant vous le dire tout de suite , je m'étais décidé à me rendre au concert de Purple bien plus pour voir les potes que pour le concert lui-même compte tenu des dernières prestations (Olympia 2007 et Fête de l'Huma 2009) qui m'avaient laissé un goût particulièrement amer. Mais bon , au vu et au lu des derniers compte-rendus publiés sur le FCH , les impressions s'avèraient être globalement positives avec notamment l'apparition de deux titres assez inhabituels dans la set-list à savoir Hard Lovin' Man en opener et Almost Human. L'interrogation concernait , cependant , une présence ou non d'Highway Star qui , sur certains concerts , n'avait pas encore été interprété. Quittant mes pénates vers 15h45 dans un froid relativement vif , à bord de ma célèbre Punto qui , je le sentais bien , n'était pas aussi guillerette que d'habitude , puisque cette fois-ci je n'allais pas chercher Blacky à son travail. Au passage , je lui dédie ce concert à notre Blacky. Arrivant tranquillement de la RN3 , très tranquillement même puisqu'il y a un mois et demie , en revenant du concert d'Ozzy Osbourne , je m'étais fait flasher à 72km/h sur un tronçon limité à 50km/h. Il est vrai qu'à cet endroit précis , les conducteurs sont tentés de rouler à une vitesse bien supérieure à 50km/h. Donc la prudence était de rigueur.
Parvenant enfin à mon but , et après une marche déterminée et endurante , je rejoignis Mathieu qui se tenait en bonne place afin d'être au plus près de la barrière. Stormy avait dit : "La barrière , sinon rien !" Les discussions s'articulent naturellement autour de la tournée française en cours du groupe notamment sur cette "fameuse" set-list qui réserve , paraît-il des surprises ou bien des déceptions selon les points de vue. Concernant notre ami Stormy plus habitué à sillonner les parcours soi-disants de santé au gré des majestueux volcans d'Auvergne qu'à garer en lieu sûr son imposante Stormobile, la mésaventure allait être de taille puisque son véhicule , manifestement , empreint de liberté , fut manu militari , embarqué à la préfourrière , ce "petit" désagrément lui coûtant une somme astronomique. Après bien des émotions , voici notre Stormy arrivant une bonne heure et demie après nous tout guilleret , déterminé à l'avoir sa "fichue" barrière. Et il l'aura.
Une demi-heure d'attente et donc la première partie nommée Puggy monta sur scène pour délivrer un set énergique tendant vers une musique poppy que nous qualifierons de "divertissante" pour les plus âgés d'entre nous. Le batteur nous la fait à la Bonzo du Muppet Show , secouant régulièrement sa longue mèche blonde et frappant sa batterie d'une curieuse façon. Le guitariste et le bassiste assurent cependant très bien leur job et au bout de 30 minutes , l'affaire est entendue et le groupe prenant congé , remercie très chaleureusement et le public et Deep Purple de les avoir accueillis sur leur tournée.
Quelques trente minutes plus tard , les lumières s'éteignent et ô surprise , c'est Highway Star qui déboule à train d'enfer montrant un groupe tout sourire. Gillan , ce que je craignais , chante bien et est en verve. Morse , pour sa part , sur ce morceau en particulier , ne shredde pas trop , ce qui est appréciable. On poursuit ensuite avec Hard Lovin' Man qui constitue la première surprise de la tournée en cours. Interprété dans une version de plus de 6 minutes , le titre prend de fait une certaine ampleur laissant libre court au Morse qui exécute un solo bien enlevé. Guère plus. Vous savez les soli de Morse et moi ..........Ca fait bien quatre.
Etonnamment Things Never Said passe à la trappe laissant la place à l'enchainement ultra-efficace Maybe I'm A Leo et Strange Kind Of Woman. Le duo Morse / Gillan fonctionne bien mais aussi Stormy qui , devant nous , fait preuve d'enthousiasme sans commune mesure. Faut dire qu'après une journée comme celle-ci , un bon p'tit Strange Kind Of Woman ne pouvait que lui être que bénéfique. Au four hier , dans le bain aujourd'hui. Retour sur le dernier album en date avec le morceau-titre Rapture Of The Deep et son intro orientale exécutés avec beaucoup d'à propos puis Fireball interprété en version turbo . Gillan est vraiment très en voix sur ce type de titres qui n'exigent guère trop de montées vocales , se ménageant sans doute pour la suite. Le Ronan , à côté de moi , est aux anges et sa chevelure épaisse et grisonnante contrairement à certains headbangue tel un bon métalleux qui se respecte. Si si !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Silver Tongue extrait du très controversé Bananas , interprété avec une rythmique de plomb notamment sur l'intro du morceau , suscite manifestement l'enthousiasme dans le public. Pour ma part , hormis ce riff introductif , Silver Tongue n'a jamais été un de mes morceaux favoris et grand fut mon étonnement lorsque je le vis réapparaître dans la set-list de la tournée en cours. Gillan laisse le soin ensuite à Morse le soin d'exécuter son Contact Lost ennuyeux au possible mais bon ça ne dure pas trop longtemps compte tenu du fait qu'il débouche immanquablement sur ce superbe titre qu'est When A Blind Man Cries encore magnifiquement interprété lors de ce concert parisien. Grand moment d'émotion. J'ai toujours regretté que le Maître ne le joue pas live. Après cet intermède haut en émotions , le groupe s'embarque dans une interprétation pour le moins tonitruante de The Well-Dressed Guitar attestant de la cohésion parfaite. Les soli moulinette de Morse m'escagassent , cependant, quelque peu. Parfois , ça passe , d'autres non et là , ça ne passe bien. Troisième surprise de la soirée après Hard Lovin' Man et Silver Tongue , les accords d'Almost Human du très controversé Abandon se font entendre. Une version punchy en est tirée. On atteint la dernière ligne droite avec ce qui va suivre : Lazy est expédié d'une façon efficace sur un tempo à décoiffer un Philou en quête d'une nouvelle casquette , Gillan en forme , oui je le dis et le répète , No One Came interprété avec classe. Petit break avec le solo de Don Airey qui trouve le moyen de placer une petite Marseillaise pour ensuite délivrer une version dantesque de Perfect Strangers puis Space Truckin' où l'on sent Gillan faiblir et fatiguer sur ce titre incontournable. Cependant , pourquoi s'évertue t-il à continuer de l'interpréter si effectivement vocalement , il n'est plus en mesure de le faire. Child In Time est bien passé à la trappe. Après une brève introduction morsienne dégagée de toutes les bribes des pseudo-reprises qu'il effectuait , j'en veux pour exemple , Stairway To Heaven du Zep , You Really Got Me des Kinks etc... , le gratteux blond amorce (hé hé !!!) Smoke On The Water , déclenchant l'enthousiasme dans le public. L'admin du FCH est au bord de l'apoplexie , et a du mal à se tenir tant on le sent parti vers des contrées célestes auquel il aurait seul accès. Gillan exhorte le public sur le célèbre refrain , public qui , très réceptif , répond spontanément. Bonne version , très bonne version même. Le groupe sort de scène pour aller se rafraîchir , revient peu de temps après pour interpréter quelques mesures de Going Down qui dévient ensuite sur Hush et Black Night pour clore ce très bon concert parisien , me réconciliant pour le coup avec les prestations purpleliennes.
Set-list
Highway Star Hard lovin' Man Maybe I'm A Leo Strange Kind Of Woman Rapture Of The Deep Fireball Silver Tongue Contact Lost When A Blind Man Cries The Well-Dressed Guitar Almost Human Lazy No One Came Keyboards Solo Perfect Strangers Space Truckin' Smoke On The Water Going down / Hush Black Night
Alors que nous nous apprêtions à sortir de la salle , Areuno du FCH m'interpelle : "Il me reste un pass. Tu veux faire l'after ?" Ni une ni deux , j'accepte bien évidemment l'invitation et me présente en sa compagnie à l'entrée où sont postés deux agents de sécurité quelque peu bourrus , qui nous laissent entrer. Là , je retrouve Mitch et Mister Badguy déjà bien en place. Je suis comme un gamin , les jambes m'en tremblent. Me dire que je vais voir les membres du groupe me tétanise quelque peu , le groupe par lequel toute la passion que je véhicule depuis tant d'années , a commencé. Ce n'est pas rien tout de même. L'émotion (même à 48 ans) me gagne et monte même lorsque Glover descend l'escalier pour aller à notre rencontre. Alors qu'il arrive devant moi , je balbutie quelques mots , moi le prof d'anglais qui d'habitude la ramène devant les élèves. Je suis cette fois-ci de l'autre côté. Arrivent ensuite Don Airey et Ian Paice . Putain Ian Paice tout de même !!!!!!!!!!!! The Mule , Made In Japan , tout cela se bouscule dans mon esprit , j'ai presque envie de pleurer (j'en fais d'ailleurs part à Areuno) , ce sont des mecs (Glover et Paice qui sont donc présents) qui m'ont accompagné et qui m'ont construit dans mon parcours musical. C'est trop d'un seul coup !!!!!Les trois compères font preuve d'une gentillesse rare , disponibles , Glover me conseillant même un bouquin de Steven Fry à lire car nous parlions de cette belle langue qu'est la langue de Shakespeare. Pour l'occasion , je n'omets pas de transmettre les amitiés de Blacky à Glover et à Paice (démarche qui n'était absolument pas prévue de surcroit mais que j'ai décidée de suivre résolument , pensant à mon pote Blacky qui n'avait pu être présent ce soir) en insistant sur le fait qu'il n'avait raté aucun passage du groupe depuis 1973. Nous prenons bien évidemment des photos (que je mettrai demain) , ce qui me comble de bonheur. Arrive ensuite Steve Morse , toujours le sourire aux lèvres qui se prête aux autographes avec une courtoisie rare. Même si je n'apprécie pas trop son style guitaristique , il n'en demeure pas moins qu'il est d'une grande gentillesse avec ses interlocuteurs. Tous les bons moments ont une fin , les agents de sécurité nous signifiant qu'il est temps de partir. Je re-salue Glover avec qui j'ai donc pris le temps de bien discuter de choses et d'autres me disant avec humour via un p'tit éclat de rire qu'il ne sait pas où le groupe se trouvera demain. C'est sur un nuage que je retrouve ensuite Stormy , Axe (qui m'a apporté un pot de rillettes) , Fab.fr , Mme Fab , Truc , Mitch , Mathieu et sa "chérie" (comme il l'appelle) , Into The Deep , JC , Ronan que nous terminons la soirée à refaire le concert. Mais en moi-même , je pensais à cet after inoubliable.
Areuno et Mitch : merci mille fois !!!!
PhilModérateurMessages : 7408 Date d'inscription : 21/04/2010 Age : 62
Sujet: Re: Reviews de concerts Ven 12 Nov - 17:27
PhilModérateurMessages : 7408 Date d'inscription : 21/04/2010 Age : 62
Sujet: Re: Reviews de concerts Ven 12 Nov - 17:33
PhilModérateurMessages : 7408 Date d'inscription : 21/04/2010 Age : 62
Sujet: Re: Reviews de concerts Ven 12 Nov - 17:37
PhilModérateurMessages : 7408 Date d'inscription : 21/04/2010 Age : 62