Compte rendu Hellfest 2013

http://blogs.rue89.com/les-plans-culture-de-la-redac/2013/06/27/fuckeeeers-fucking-fuuuuck-metal-punk-et-trolls-au-hellfest-2013-230660

DOMINO a écrit:

en comparaison un A320 pèse 31 tonnes,le plus gros 38t:voir au dessus   donc une petite scène en alu avec le matos ne certainement être plus lourde que ça!!

 
heu lolo t'es sur ?!
airbus a vide sans carburant ni passagers 276 tonnes 

god of thunder a écrit:

DOMINO a écrit:

heu lolo t'es sur ?!
airbus a vide sans carburant ni passagers 276 tonnes  

 je mettrai la fiche technique!

bah oui Thunder.. je viens de vérifier .. l'A320 a vide pèse 42 tonnes.. je ne sais pas ou tu as été péché tes 276 tonnes..   même chargé à bloc au décollage avec le plein de carburant c'est que 77 tonnes !!

meaculpa
j'ai confondu avec l'A380

 

comme quoi les rumeurs peuvent vite se propager : tout compte fait KISS aurait mieux fait de suspendre sur scène un AIRBUS plutôt qu'une ARRAIGNEE !!!! ..... 

brunovni

  

brunovni a écrit:

comme quoi les rumeurs peuvent vite se propager : tout compte fait KISS aurait mieux fait de suspendre sur scène un AIRBUS plutôt qu'une ARRAIGNEE !!!! ..... 

brunovni

oh purée!!!!!      

   

Axel Rudi Pell - Riding on an Arrow

       

laisse tombé eric .... stormy boit et depuis quelques temps se drogue aux suppositoires euphorisant .... le pauvre garçon , je suis inquiet pour son avenir ....

m** gourré..  

bon je disais aussi.. il était passé ou ce post..

pffff que va t 'on faire de ce garçon .. .en plus tu peux pas faire marcher une quelconque garantie ...il est plus sous garantie et pas sur qu'il y ai encore des pièces détachées ..

ça va pas non.. exemplaire unique et précieux enfin..  

Saxon (Mainstage 1-15:05) (Didier)
Les papis de la NWOBHM sont attendus le pied ferme. La foule est déjà bien dense. Le nouvel album passe super bien, et le chant est très bon. Si Biff a une bonne voix, il ne bouge plus beaucoup. Ca fait quand même plaisir à voir car tous leurs morceaux sont de véritables hymnes (Heavy Metal Thunder, Wheels of Steel, Motorcycle Man, Denim And Leather). Le set est certes classique et sans surprise mais avec un très bon son, c'est déjà bien. Le jeune (relativement aux membres historiques) bassiste se déchaine en headbanging furieux mais le reste du jeu de scène est plutôt pépère. Ils auraient mérité tout de même un plus long set. Biff n’arrête pas de se déboucher les oreilles, il a l'air d'avoir des soucis d'ORL, mais ça ne semble pas impacter sa voix.
Setlist de Saxon :
Sacrifice
Wheels of Terror
Power and Glory
Motorcycle Man
Heavy Metal Thunder
I’ve Got to Rock (to Stay Alive)
Stand Up And Fight
Denim And Leather
Princess Of The Night
Wheels Of Steel

source AUX PORTES DU METAL

Europe (Mainstage 1-16:45) (Didier)
Encore des papis du hard rock en ce premier jour de Hellfest qui pour moi et le jour du hard rock années 1980. Qui dit autres papys dit grosse foule et grosses attentes. La prestation d’Europe au Hellfest en 2009 est entrée dans la mémoire collective. On y était, et on revient, ou bien on n’y était pas (mon cas), et on ne veut pas rater ça une deuxième fois. D’entrée, on note que le son est juste magique, et que la voix de Joey Tempest est fabuleuse. John Norum est aussi un magicien et ses grimaces inspirées n’y changeront rien. Joey est dans la catégorie des beaux gosses bien conservés. Il soigne son look, et arbore un large sourire enjoleur style pub ultra bright. Il sait aussi manipuler la foule mieux que personne. Un vrai régal. Il prend des poses en descendant en arrière le long de son micro (de gros diamètre heureusement), le fait tourner dans tous les sens. Ils ont soigné la setlist, bien adaptée au créneau assez court dont ils disposent. Joey et John sont très complices, c’est sympa à voir et surtout à entendre. Le solo de The Final Countdown est vraiment une tuerie, John un demi dieu. Les gens qui ne connaissaient Europe que pour ce morceau (si, si ça existe encore !) sont sur le cul, il faut dire que les morceaux de leur fabuleux dernier album sont géniaux en live. Europe, un groupe à voir et à revoir. En festival, ou pas, c’est toujours bon.
Setlist Europe:
Riches to Rags
Firebox
Scream of Anger
Superstitious
Girl From Lebanon
The Beast
Rock the Night
Encore:
Last Look at Eden
The Final Countdown

Twisted Sister (Mainstage 1-18:35) (Didier)
Ce show de Twisted Sister sera une des premières grosses claque de ce Hellfest 2013, pour ce qui me concerne. Pas d’attente particulière, jamais vu le groupe avant, et rien réécouté d’eux récemment, je viens voir ça par pur respect de la grande époque de mon adolescence et de Dee Snider, défenseur du metal face aux puritains américains. Mais je tombe sous le charme dès le premier morceau. Dee Snider est un monstre sacré, il attaque dans le lard, dès les premiers accords de You Can’t Stop Rock’n’Roll. Le son est parfait, puissant, la voix particulièrement bien mise en valeur. Dee utilise le même gros pied de micro que Joey Tempest mais en rose. Il est plutôt bien conservé, et possède toujours sa célèbre coupe de cheveux. Il en fera d’ailleurs un des clous du spectacle, car dans la foule il remarque pas mal de gens avec des perruques vaguement ressemblantes. Ils les branchent plusieurs fois en se tirant sur la tignasse pour expliquer que ses boucles blondes sont bien des vraies. Le gars est un vrai déconneur, il est tout simplement génial. Il dit qu'ils vont botter le cul à tous les autres groupes qui jouent au Hellfest. Sa femme est sur le côté de la scène, il va même la bisouter pendant le set. Son bassiste tape sur sa basse comme un sauvage, sur le corps et sur le manche. Vu leur show, et celui de Whitesnake, ils méritaient bien leur place plus haut sur l’affiche, dommage, et en les voyant, on se dit que les autres vont avoir du mal à passer derrière. Dee continue d’enchainer les titres et de brancher le public. Il part dans un petit laïus sur les stars qu’on propulse star après une trentaine de semaine de travail, alors que eux sont là depuis 30 « fucking » years ! A un autre moment, il demande à tout le monde de chanter le célèbre refrain de We're Not Gonna Take It. Et là c’est l’éclate ! Tout le monde reprend en chœur : « No ! We ain’t gonna take it », pas besoin de slam et de circlepit pour communier avec les groupes. Il demande alors à tous de se lever, et s’en prend au petit groupe sur l’estrade, qui ne veux pas se lever, avant de réaliser que « Shit, they are really handicaped », car oui c’était bien l’estrade des personnes à mobilité réduite. Il les chambre un peu et repart à donf. Le morceau se finit enfin après une nième répétition du refrain. Mais là, alors qu’ils se préparent pour le morceau suivant, et que Dee parle au public, la foule repart avec un We're Not Gonna Take It spontané. C’est énorme, tout le monde s’y met, et les mecs sur scène sont scotchés. Du coup ils en remettent une couche et nous refont une fin du morceau. Quelle ambiance ! Le meilleur moment de cette première journée, y'a pas photo !
Setlist de Twister Sister:
You Can't Stop Rock 'n' Roll
Shoot 'Em Down
Stay Hungry
The Beast
The Kids are Back
We're Not Gonna Take It
The Price
Burn in Hell
The Fire Still Burns
I Wanna Rock
It's Only Rock 'n' Roll (But I Like It)

souce - AUX PORTES DU METAL

la baffe monumental du vendredi ....

Whitesnake (Mainstage 1-20:45) (Didier)
Encore un ancêtre pour ce vendredi décidément chargé, avec David Coverdale himself, et son groupe mythique Whitesnake. Etrangement, ils ont inversé leur créneau avec Twisted Sister à la dernière minute, sans que rien ne soit annoncé. Ils bénéficient du coup de plus de temps et du coucher de soleil, qui rend l’ambiance magique. Pourtant c’est un peu une déception pour moi, malgré un certain nombre de morceaux mythiques, interprétés par certains monstres sacrés du hard rock, comme Tommy Aldridge, à la batterie ou Doug Aldrich à la guitare et aux poses de guitar-hero. Principal souci, la voix de David, qui commençait pourtant super bien sur Give Me All Your Love, s’est petit à petit éteinte, gâchant même un peu le final monstrueux de Fool for Your Loving, Here I Go Again et Still of the Night. Sur scène David fait de son mieux, il mouille (un peu plus que Biff mais moins que Joey) ses belles chemises, et secoue son pied de micro et sa crinière de lion. Il a visiblement le même dentifrice que Joey, mais clairement la voix du maitre n’y est pas. Relation de cause à effet, ou pas, on a droit à des solos bouche trous de chaque guitariste (inutile), un solo d’harmonica du bassiste (inutile) et un solo de batterie de maitre Adridge (presque inutile), qui nous fait une totale avec baguette, puis une totale, sans baguette, à mains nues. Tout ça nous fait au final moins de temps pour de vrai morceaux d’autant que je suis aussi surpris qu’ils choisissent de jouer des ballades soporifiques alors que leur discographie pullule de bon vieux blues rock des familles. Bon, ben voilà, c’était un peu la misère sur les multiples albums live livrés par le groupe ces jours ci, mais on se dit que ceux-là ont dû bénéficier d’un bon post-producteur…
Setlist de Whitesnake:  
Give Me All Your Love
Ready an' Willing
Can You Hear the Wind Blow
Don't Break My Heart Again
Is This Love
Gambler
Love Will Set You Free
Pistols at Dawn
Steal Your Heart Away
Solo de Tommy Aldridge
Forevermore
Best Years / Bad Boys
Fool for Your Loving
Here I Go Again
Still of the Night

Def Leppard (Mainstage 1-23:0) (Didier)
Autant le dire de suite, ce concert est une réelle déception. la plus grosse de cet édition du festival pour moi. Pourtant tout était là pour que ça se passe bien. On avait pas vu le groupe en France depuis 17 ans, la scène était magnifique, il ne pleuvait pas sur Clisson à cette heure-là de la journée, et la foule avait répondu présent. Alors pourquoi une belle déception ? La première chose qui m’a choqué c’est le look de Joe Elliot, lunettes de soleil, chapeau, on aurait dit qu’il voulait se cacher. De loin il me rappelait Axel Rose l’année dernière. Pas possible d’échanger avec son public en se cachant de la sorte. Le show avait commencé par une intro des Who (We Won’t Get Fooled Again) reprise ensuite par les musiciens. Bien vu. Après quelques bons morceaux comme Let’s Get Rocked, ou Foolin', l’impensable se produit. On a droit à un entracte vidéo à la gloire du groupe. Des extraits de concerts, des photos, la qualité des images n’est pas super et le son est très fort, plus fort même que le groupe. Mais surtout ça n’en finit plus. Je n’ai pas mesuré mais bien 15 à 20 minutes s’écoulent et l’ambiance retombe complètement comme un soufflé au fromage. Pouf ! Ils reviennent enfin, se sont changés, Joe a enfin tombé lunettes et chapeau, par contre Phil Collen revient torse nu, exhibant ses pectoraux huilés, étrange. Il y a beaucoup d’effets sur le son, c’est une des choses qui va m’énerver le plus car tout à l’air trafiqué, et on discerne au final plus très bien ce qui est joué par les musiciens, de ce qui est ajouté. C’est quand même bluffant de voir Rick Allen battre la mesure du groupe sur un seul bras. Impressionnant vu la quantité de son produit. Par contre, après un deuxième break, trop long (un peu plus court que le premier) et tout aussi déplacé, Rick continuera de jouer sous oxygène. La vache ! On se dit alors que peut-être que ces breaks, briseurs d’ambiance, sont là pour préserver les musiciens et Rick en particulier. La fin du concert est aussi un peu hallucinante. Ils quittent la scène sans un mot après Love And Affection, et une petite musique d’ambiance (AC/DC) retentit. Franchement on s’est tous dit que c’était fini, et d’ailleurs la foule commence à évacuer la place. Pourtant ils reviennent et Joe balance « On n’allait pas partir comme ça quand même ?» avant d’attaquer Rock Of Ages et Photograph. Cette fin étrange laisse beaucoup de regrets. En partant j’entends beaucoup de commentaires négatifs, la déception se lit sur le visage des festivaliers. « C’est du rock de gonzesses ! » me dit un poilu passablement éméché.

Setlist Def Leppard:
Good Morning Freedom
Wasted
Let's Get Rocked
Foolin
Action
Brigin' On The Heartbreak
Switch 625
Women
Rocket
Animal
Love Bites
Pour Some Sugar On Me
Armagedon It
God Of War
Don't Shoot Shotgun
Run Riot
Hysteria
Excitable
Love And Affection
Rock Of Ages
Photograph
source AUX PORTES DU METAL

Krokus (MainStage 1 – 13 :35) (Didier)
Je connais Krokus depuis les années 80, mais je ne les avais jamais vus en live. Comme j’ai bien aimé les deux derniers albums en date, j’attendais pas mal de cette prestation de papys. Ils opèrent à trois guitaristes, c’est assez surprenant d’autant que je ne trouve pas que la musique de Krokus le nécessite. Ils ont des looks de vieux bikers (hirsutes, mal rasés, perfecto). La voix de Marc Storace est pas mal en live, elle sonne moins comme un clone de Bon Scott. Par contre je trouve la voix un peu sous mixée. Côté jeu de scène, c’est proche de la nullité absolue, car personne ne bouge vraiment. Côté musique, c’est (trop) simple et efficace, dans la catégorie hard rock, je déplore un peu le côté "je me la pète" du groupe. malgré tout, nous passons un bon moment.

Accept (MainStage 1 - 18:55) (Didier)
Arg ! Fatal Error ! Nous n’aurions pas du bouger de devant la Mainstage car impossible de venir se placer pour le concert d’Accept après notre petite visite de The Valley. Encore un groupe mythique, découvert dans ma jeunesse (je me rappelle encore d’un vendeur de la FNAC de Nice, Jean-Michel, me vantant les mérites de Breaker en version import qui venait de sortir – une bombe !) mais jamais vu en concert. Premières constatations, ce sont des furieux. Wolf Hoffmann, le guitariste chauve envoie du lourd. Ils sont aussi tous souriants c’est quand même sympa. Ils alternent tubes intergalactiques de leurs anciens albums avec ceux des excellents deux derniers. Le son est magnifique, c’est vraiment du metal comme savent le produire les meilleurs sidérurgies teutonnes. Sur Balls To The Wall, le public donne de la voix de la plus belle manière. Ils ne gâchent pas une minute de setlist et l’heure passe en un clin d’œil. Le final est grandiose car après le Balls To The Wall, ils balancent le mythique Fast As A Shark (avec l’intro controversée s’il vous plait), et c’est Phil Anselmo, que l’on voyait s’exciter sur le côté gauche de la scène qui rejoint Mark Tornillo pour chanter. Enorme surprise pour énorme festival. Phil en provite pour se prosterner aux pieds des guitaristes, quel pitre celui-là.

Setlist de Accept :

Hung, Drawn and Quartered
Stalingrad
Restless and Wild
Breaker
Princess of the Dawn
Losers and Winners
Pandemic
Metal Heart
Teutonic Terror
Balls to the Wall
Fast as a Shark
source -AUX PORTES DU METAL .....